Maintenant j'ennuie mes collègues et mes étudiants et je ne tiens toujours pas en place. Une deuxième maison de repos où je suis resté deux ans avec de grosses tensions avec mes collègues et aussi la direction… ben oui, je suis lent et sur le temps qu’une aide-soignante faisait 3 toilettes, moi, infirmier, je n’en faisais que 2… Là aussi j’ai eu la chance de croiser une responsable de nursing qui m’a coaché comme un jeune élève de première année.Ensuite, j’ai travaillé dans un centre pédiatrique, c’était un remplacement et enfin dans un centre psychiatrique où là aussi, je me suis effondré après trois mois seulement tant le travail y était lourd au niveau émotionnel.J’ai entrepris une thérapie de 4 ans visant entre autres à restaurer une estime de moi-même déficiente et à mieux m’affirmer.Je suis actuellement depuis maintenant 18 ans infirmier dans une autre clinique psychiatrique où, comme le dit le slogan de l'asbl TDA/H Belgique, ma différence est devenue une force.- Je travaille la nuit, je m’entends bien avec mes collègues mais ceux-ci sont dans d’autres unités- Je suis lent, je mets deux à trois fois plus de temps que mes collègues pour préparer les traitements, ça ne fait rien, j’ai 11 heures de travail pour m’organiser- Quand je donne un soin à un patient, puisque je suis lent, je prends plus de temps avec lui, ce qui, en psychiatrie est assez apprécié- Comme je suis seul pour gérer les situations délicates, je peux prendre des libertés d’action qui ne me seraient pas possible en équipe, guidé simplement par la bienveillance et le bon sens.Parallèlement à mon métier, je me suis développé aussi dans divers bénévolats où je suis apprécié pour mon engagement.Mon TDA/H a été diagnostiqué seulement quand j’avais 47 ans, rien que le diagnostic a fait s’envoler de mes épaules un poids que je ne supportais plus. Plus de lumières allumées en continu, des activités qui s’enchaînent et surtout qui se terminent.Une conduite en voiture tellement simplifiée et tellement moins dangereuse, je perçois mieux les distances, je n’ai plus besoin de partir une heure à l’avance, je réagis plus vite et mon attention n’est que sur la route. De ses renvois d'école, il en dit juste qu'il avait "un problème avec l'autorité". Je n'aime pas mon passé, je n'aime pas mon présent et je n'aime pas mon futur tellement incertain. Mais je voudrais pouvoir continuer. Mon TDA me cause parfois des ennuis avec ma conjointe car elle ne souffre pas de ce mal. Je commencerai donc, sans doute, autre chose ou encore finirai quelque chose que j'avais déjà commencé quelques heures avant.Le témoignage d'Amélie : Lire ici. Lire ici.Le TDA/H est une souffrance. Pas de clés de voiture, donc je dois amener les déjeuners à l'école en tram.Une heure de perdue.Arrivée à l'école, je constate que j'ai oublié les boissons. Mais dans mon couple, c'est du coup bien plus difficile à gérer. Ne pas être capable d'organiser ses journées et être fatiguée. Adultes, elles éprouvent des problèmes d’attention et d’organisation difficiles à conjuguer avec la vie quotidienne. Presque toujours. Je ne pense pas avoir tord d’agir comme je le fais mais les "autres" hélas n’admettent pas ma manière d’agir.Je suis une femme qui dérange et qui perturbe.Mon comportement semble agressif. Je fais les biscuits mais le téléphone sonne. J'ai l'impression de n'arriver à rien faire….. j'ai l'impression de ne rien valoir….. de servir à rien…. En grandissant, il va prendre de la maturité, être de plus en plus conscient de ce "trouble" et il va savoir où il est faible.Vous les parents, vous devez aussi permettre à votre enfant de faire développer en lui son côté artistique. Beau témoignage d’une jeune femme sur son TDAH. Véritable tournant dans sa vie, Pascal, bouleversé, relit au fil des pages le récit de sa propre histoire. Comme toutes les personnes atteintes du TDAH, je ne suis bon que dans les domaines qui correspondent à mes centres d’intérêt. Le résultat est le suivant.Un compte rendu de conseil d'école que je devais taper lundi et fournir au directeur de l'école (j'ai oublié, la présidente des parents d'élèves m'a appelée jeudi soir pour me le rappeler alors on l'a fait à la va vite.Un coup de fil important à un éventuel client pour ma nouvelle activité que je devais passer mardi, j'ai oublié, j'y ai repensé hier soir vers 23h je vais le faire aujourd'hui.Le chapeau de soleil que la nounou de ma fille me réclame depuis 15 jours environ : oublié! Je ne vois pas le temps passer. Globalement, mon insertion professionnelle s’est faite sans problème. Je devais aller chez le médecin, c'est raté. Malgré mon TDA, j'ai une carrière intéressante. J'oublie des fois mon lunch à la maison pour le travail, parfois mes cigarettes, etc. Les informations fournies sur www.tdah.be sont destinées à améliorer, non à remplacer, la relation entre le patient (ou visiteur du site) et son médecin. Pourtant elle est médicamentée et son TDA/H ne se voit pas extérieurement mais rien ne pourra hélas changer le coeur d’une personne atteinte de TDA/H.Et ce coeur souffre bien souvent. J'ai réalisé alors tout ce que ses parents, ses enseignants de l'époque avaient raté. Des dépendances associées. Pendant sa scolarité ses bulletins scolaires ont toujours été médiocres. Pour mes parents c'était "normal" étant donné que mon père est quelqu'un de distrait.J'ai toujours eu un problème avec l'ordre. Quand j'ai fini mes maternelles, on a voulu me mettre dans l'enseignement spécial parce que je ne tenais pas en place. Et je faisais de la musique mais il me fallait une deuxième période, alors ma maman m'a dit : " fais de la déclamation !". On m'a tout trouvé : dépression ,cyclothymie, bipolarité , maniaco-dépression, hyper-émotivité... la totale, mais jamais le TDA/H et pourtant je m'y retrouve tellement dans les témoignages divers que l'on peut trouver concernant ce trouble. Je pensais toujours que j'allais arrêter mes examens, ce qui faisait rire tout le monde sauf moi... Dans le monde du travail idem. Les "autres" ne comprennent pas, ils n’imaginent même pas que l’on puisse être "gentil" gratuitement alors ils cherchent des raisons à mon comportement et me juge.Cela me fait mal de me sentir jugée moi qui ne demande qu’à être aimée.Comme je suis.Tout simplement.Ma fille est atteinte du même trouble que moi.Elle est adolescente et suivie depuis son enfance. Dans mon école il n'y avait pas cela mais c'était l'occasion d'engager un dialogue constructif et positif à ce sujet avec le responsable de l'établissement.Ce message est pour vous donner un souffle d'espoir vis-à-vis de ce problème.Je commence mes études en droit en septembre.AnnieLe début d'une nouvelle vie : Lire  ici. Elle a claqué la porte avec notre fils de deux ans dans les bras.J'ai maudit la terre entière toute la journée.Et puis le soir, seul dans mon appartement vide, pour la première fois de ma vie, j'ai admis que j'avais un problème.J'ai reconnu que seuls mes comportements étaient responsables de ma situation.Le lundi matin, à 9 heures, je prenais rendez-vous avec un psychiatre.Trois mois plus tard j'étais diagnostiqué TDA/H. Ce qui m'est vraiment très pénible à vivre au quotidien et nuit à la relation est la grande difficulté à être en relation avec lui quelques minutes et son impulsivité. Combien d'enfants TDA me disent: "Madame je suis nul, je n'y arriverai pas!" Et c'est une erreur, parce que j'étais à deux doigts de doubler. Mon compagnon a la quarantaine et sans doute à l'époque ces enfants étaient-ils classés comme distraits ou rêveurs et ces ados comme rebelles et casse coups.Sa scolarité a d'emblée été pénible avec plusieurs redoublements, des renvois d'écoles et des passages en internat pour tenter de le canaliser. Je ressens le besoin d'être stimulé fortement, sinon, je risque de m'endormir. Puis nous déjeunâmes en famille, j'écoutais mon épouse me raconter quelques anecdotes, je répondais aux demandes des enfants sans perdre le fil de la conversation, la radio diffusait faiblement quelques tubes des années 80 et il m'était facile d'évoluer dans ce flot de son, tout en servant de l'eau à la grande, félicitant le cadet pour son bon appétit, mémorisant le programme de l'après-midi : et voilà comment les choses les plus évidentes et simples pour tous sauf moi, deviennent évidentes et simples; voilà comment la pesante fatigue de midi n'était même plus un souvenir; voilà comment je suis passé de irascible à attentif et même, attentionné. Merci : Lire ici.Médication, premier jour. J'ai toujours eu des difficultés à intégrer la matière, je n'ai jamais eu de "méthode" pour étudier. (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué)Je suis donc dans l'obligation de m'organiser, et je le fais très bien, mais il faut pour cela que je n'ai pas d'autre possibilité.Cette description vaux pour les grandes lignes, pour les petits détails du quotidien, mon entourage serait plus objectif, mais c'est plein de petites négligences, oublis du genre j'ai rempli le lave vaisselle j'ai mis la lessive j'ai tourné le programmateur mais j'ai oublié de mettre en marche, pour le linge c'est différent, je trie le linge, je le mets dans la machine, je mets la lessive, et lorsque je veux mettre le programmateur en route je suis obligée de faire un gros effort pour me souvenir de quel type de linge je lave (synthétique, laine, coton, couleurs). J'aime et j'admire sincèrement mon homme et souhaite de tout cœur, comme lui je pense, préserver notre couple qui nous semble solide mais parfois malmené. J’ai souffert toute ma vie d’être comme je suis sans arriver à comprendre pourquoi.Je suis un coeur grand ouvert que j’offre aux autres et souvent ils en profitent pour y faire du mal.Je ne suis pas comme les autres personnes. Quand il était petit, il ne tenait pas en place. Il est excessivement généreux, aimant, attentionné, imaginatif, comique, léger, positif, enthousiaste, fort compréhensif et adéquat avec mes ados, tendre avec moi, un père adorable pour sa fille...Je redoute que ces moments de non-communication, de crises et d'incompréhension ne finissent pas laisser de vilaines traces en abîmant notre belle relation. Je me suis alors aperçue que je devais réapprendre à faire attention, réapprendre à m’organiser… Avant, quand je faisais des efforts, ceux-ci étaient vains, j’avais donc, depuis longtemps, arrêté d'en faire.Maintenant je suis capable de me concentrer, d'être à l'écoute, de terminer ce que je commence.Mon impulsivité est freinée et mon agitation intérieure sensiblement réduite. L'hyperactivité mentale Christine, 14 ans Avoir des pensées bruyantes dans un silence assourdissants c'est ça l'hyperactivité mentale. En y repensant, mes problèmes se situaient sur le plan de la sociabilité. Je bois mon café, je mange un peu, puis je prends mes 2 comprimés et... Je "rebois" un café. Un jour elle m’a clairement dit« écoutez madame je pense que votre fil… Je me sens frustré….. je souffre….. Je me déteste de ne pas être "comme les autres"… …… j'en ai marre…. Je suis atteinte de TDA/H.Depuis que je suis enfant je suis trop.Trop joyeuse, trop triste, trop volontaire, trop envahissante, trop, toujours trop.J’ai appris depuis peu que ce que j’ai est une maladie. Pas surprenant !!! Trouver un stylo qui fonctionne (un bleu, tiens !) Lorsque je mets la table du déjeuner, j'oublie toujours quelque chose, je suis obligée de le faire en deux ou trois étapes.Je n'arrive pas à supporter que l'on doute de mes capacités et je me sens toujours obligée de faire la preuve de ce dont je suis capable, je fonctionne à la perfection dans le mode défi et dans le mode urgence.Pour ce qui est de la psychologie et le reste, je résumerais ainsi, je pense que les gens comme nous fonctionnent en générale de façon droite et sans aucune arrière pensée, ni calcul.Les gens ont un mal fou à croire que ce que nous disons ou faisons est gratuit sans calcul et totalement désintéressé.Je discutais il y a peu avec mon père, de qui je tiens ce gène charmant, qui fait de nous ces êtres généreux, une générosité de coeur qui a souvent du mal à passer, en général, le cap de l'âge adulte, nous devons en être les rares rescapés, autant de naïveté est difficilement imaginable pour nos proches. Etre atteint de TDA/H cela veut aussi dire que : - Nous sommes intelligents et les défis intellectuels sont pour nous une grande source de motivation.- Nous sommes créatifs et créateurs.- Nous faisons preuve d'une grande imagination et avons une façon unique de nous exprimer.- Nous débordons d'énergie et d'enthousiasme face aux défis.- Nous avons une intuition juste et nous percevons facilement les besoins et le ressenti des autres.- Nous avons beaucoup de ressources et pouvons trouver bien des moyens et plus d'une manière de faire les choses.- Nous avons un très grand cœur et aimons nous dévouer.- Nous avons le sens de l'humour et sommes capables de faire rire.- Nous sommes vaillants et avons tendance à dire : «Rien n'est impossible».- Nous sommes prêts à prendre des risques puisque, ceux-ci, sont pour nous une source d'excitation.- Nous sommes loyaux, honnêtes et dignes de confiance.- Nous faisons preuve de souplesse et nous adaptons facilement aux changements.- Nous sommes de bons observateurs du monde qui nous entoure et sommes capables de trouver des solutions rapides à des situations compliquées.- Nous sommes productifs et efficaces quand nous aimons ce que nous faisons.- Nous pardonnons et gardons rarement des rancunes. Mais au moins, je n'éprouve plus cette honte qui m'habitait à l'époque où je me demandais quel était mon problème. Et cette sorte de "théâtre en monologue" m 'a complètement changée, ma faiblesse était devenue une force. D'autre part, je n'ai pas envie de devenir la rasante, la mère modèle et emmerdeuse qui tente de le canaliser. Je pense qu'il m'a, entre autre, choisie pour mon calme et ma structure. En lisant les différents témoignages, je me suis rendue compte de la composante génétique du TDA/H: beaucoup de familles comptent plusieurs enfants TDA/H et beaucoup de maman se rendent compte qu'elles sont elles-mêmes TDA/H. En grandissant, il va prendre de la maturité, être de plus en plus conscient de ce "trouble" et il va savoir où il est faible.Vous les parents, vous devez aussi permettre à votre enfant de faire développer en lui son côté artistique. Copyright © TDA/H Belgique asbl - www.tdah.be - All Rights Reserved. C'est tout ce qu'il me faut….. Une épine dans le pied, qui me fait mal et qui m'angoisse depuis plusieurs semaines…. Tranche de vie quotidienne d'une adulte TDA/H. Ce n'est qu'adulte que j'ai découvert que je souffre d'un trouble avec déficit de l'attention et que je suis surdouée. Au fil des années j'ai donc remarqué que plus j'ai de choses à faire, mieux je les fais. Dernier message posté le : 25/06/2014 à 16h46 mr001ka 10/07/2012 à 00h56 ... votre traitement (complet). Je ne sais pas si vous pensez maintenant que j'appartiens à la famille fol-dingue mais ça m'a fait du bien de raconter mon histoire, je n'en parle jamais à personne même si je vois que les gens me regardent parfois bizarrement quand je commence à travailler en multitâche. Mais le prix de tout ça, une mauvaise estime, des excès de franchise, de l'inattention, combattre les dangers, un manque de confiance, une mauvaise mémoire, un malaise permanent, personne ne comprend ce que je suis mais je ne veux pas qu'elles comprennent, je ne veux pas qu'elles sachent, ce mystère, je l'ai en moi et je le garde tel qu'il est, c'est un secret, c'est une force exceptionnelle qui peut être apprivoisée si on comprend son déroulement, si on évite ses pièges qui nous tentent, supra énergie ne veut pas dire invulnérable, juste différent, juste étonnant.Vivre avec mon déficit d'attention. Mes camarades me surnommaient « le planeur »… Quolibet anodin qui me blessait autant à l’époque, que les reproches de mes parents et de mes professeurs. Il peut alors d'un coup perdre toute mesure, se sentir désaimé, voire rejeté, se mettre dans des états émotifs incroyables de la plus grande tristesse à la plus grande colère, me soupçonner du pire, détourner mes paroles en dehors de leur contexte et les interpréter contre lui, retourner la critique contre moi... Je pense qu'il souffre beaucoup dans ces moments et qu'il ne parvient plus à sortir de ces ruminations incontrôlables. Qui aime être impulsif au point de voir des reproches dans les yeux de ses enfants? Les beaux enfants sont habitués et les invités aussi ils trouvent ça marrant en général. J’avais aussi un voisin plus jeune que moi de 4 ans, avec qui je m’entendais bien, et malgré la différence d’âge, dans notre relation, c’était lui le leader.A l’âge de 17 ans, un prêtre qui avait une grande influence sur moi et sur mes parents m’a demandé si j’acceptais d’être moniteur en colonie de vacances… Je n’ai pas osé lui dire non… ni maman non plus (elle faisait aussi tout pour me garder auprès d’elle) C’est comme ça que j’ai démarré dans la vie.De fil en aiguille, d’autres « anges gardiens », ou « tuteurs de résilience » ont croisé mon chemin. Je ne doute pas de ses aptitudes intellectuelles. J’ai 7 ans, peut-être huit. 1- Le manque d… Je suis maintenant un adulte épanoui, avec ses forces et aussi avec ses limites ; une des réminiscences de mes phobies sociales, c’est que je ne me sens pas à l’aise dans les festivités, les repas de groupe, etc… à moins d’y avoir un rôle.Je voudrais dire aux enfants atteints de TDA/H, de garder espoir et surtout de saisir la main qu’on leur tend, pas la main de ceux qui s’arrêtent aux conseils et qui jugent, mais la main de ceux qui sont remplis de bienveillance, celle-là, oui, il faut la saisir. Je pense mal. Pas le moins du monde. J'avais envie de laisser un message pour toutes celles et ceux qui hésitent à consulter pour un éventuel diagnostic de TDA/H chez leur enfant. C’est à 47 ans qu’un médecin mettra enfin un nom sur le trouble qui me pourrissait la vie depuis si longtemps, « le TDA/H ». Je pense tout le temps. MSH Alpes 124,219 views Nous sommes plein de ressources : Lire ici.LauretteJe suis la maman de trois enfants dont le "moyen" est TDA et dyscalculique. Très optimiste de nature, je n’ai jamais connu de véritable dépression. - Jeanne SIAUD-FACCHIN - Duration: 41:16. Une première maison de repos que j’ai quitté après deux mois, en claquant la porte tant la direction exploitait le personnel et les pensionnaires n’étaient pas respectés. Mais à quel prix ? Mes découragements ont hélas là même intensité...détruire est parfois tellement plus simple que de construire.... Peut-être qu'enfin je vais voir le bout du tunnel... avec une médication et un soutien psychologique adaptés et surtout m'accepter telle que je suis aujourd'hui. Mais toutes ses douleurs d'enfant avec son lot de remarques désobligeantes et ses humiliations ont refait surface. J’ai eu des passages difficiles, j’ai du admettre en premier que je venais de passer plus de 38 ans, concernée par des troubles neurologique sans le savoir et sans jamais avoir eu de l’aide, j’en ai payé le prix fort puisque je n’est pas pu faire d’études et que je ne serai jamais médecin mais en plus les enfants ont fait les frais de tout mon mal être. Et au fil des semaines que de surprises inattendues, suppression des maux de tête, plus de sensation de malaise, plus besoin de ma dizaine de café et de doliprane/ jour. Je me sens nulle. Dans les grandes lignes, je dresse ici son parcours assez atypique et les raisons qui me poussent à envisager le trouble sans qu'il ait pour autant jamais été diagnostiqué.
2020 témoignage d' adultes tdah