J'ai lu dernierement des livres d'histoire beaucoup plus intéressant a lire, la vrai histoire qui raconte les faits au lieu de raconter pourquoi l'histoire c'est ainsi déroulée.-- Exemple: c'est comme essayer d'expliquer pourquoi les Québecois ont voté NPD aux dernieres élections, plutot que de dire, les Québecois ont voté NPD. aculturation...Bref, notre histoire est une série de défaites. On ne peut parler de la prétendue Grande noirceur sans parler de la Révolution tranquille, qui est censé être son contraire. C’est très intéressant puisqu’il faut comprendre en effet comment nous avons survécu à ce qui est forcément un malheur pour un peuple, d’être vaincu (même si ce fut essentiellement par le nombre et non par démérite, au contraire), envahi puis conquis, donc gouverné, par son ennemi traditionnel. Ceux-ci ne visent pas à favoriser l’acquisition d’une culture générale commune, québécoise et occidentale, ni d’un sens critique. MBC. Les Québécois ont choisi de prendre en main leur destinée, de confronter un pouvoir excessif, celui d’une puissante bourgeoisie anglaise qui exerçait un cartel sur la province et les destinées économiques de ses habitants, avec tout ce que cela impliquait. Respectez cet aspect. D’où l’importance de choisir des histoires appropriées à leur niveau de maturité. L’indépendance est une aspiration ancienne du peuple québécois. Mais si j’avais à choisir le plus retentissant ce serait sans doute le discours depuis le balcon de l’hôtel de ville de Montréal du général de Gaulle : Vive le Québec libre! Seulement voilà, le seigneur est devenu, de plus en plus, un Anglo-Saxon. L'importance de l'histoire : grande entrevue avec l’historien Charles-Philippe Courtois. Pourtant, ce sont des dates qui devraient être enseignées dès le primaire. Les historiens québécois se nourrissent les uns des autres et en sont venus à accoucher d'une histoire mythique. Bonjour Mathieu. 1. MBC. Quelles sont ses conséquences ? Et pourquoi, selon vous, l’indépendance se retrouve-t-elle en ce moment en mauvaise position ? Je le vois dans tous les domaines et tous les jours. Il m'a dit:" Il n'y en a pas un d'eux qui ferait la ligue nationale aujourd'hui mononcle!" Pourtant, aujourd’hui, on semble réduire la Révolution tranquille à une simple entrée dans la modernité. Et qui veut la connaître. En fait, le choix est vaste en histoire. Comment expliquez-vous le sentiment d’épuisement qui caractérise depuis quelques années le projet souverainiste? L'idée n'est pas de déboulonner le mythe de certains de nos personnages historiques-il faut toujours faire la part des choses-, mais de connaître les principaux jalons qui ont mené à ce que nous sommes collectivement aujourd'hui. Alors que certai… Ils ont alors forgé plusieurs mythes en corollaire : 1. celui du « clérico-nationalisme ». D’abord, je pense que les Québécois connaissent assez mal leur histoire. 20 h 06 L'histoire de la Seine racontée par Éric Dussault Durée : 23:00. Les Français, les Britanniques et même les Américains cultivent la mémoire une grande série d’événements et de personnages qui sont autant de jalons de leur histoire nationale, qu’elle soit politique, militaire, culturelle ou sociale. Pendant l’enfance, des milliards de connexions synaptiques se forment dans le cerveau ; l’écriture, tout comme le jeu ou la manipulation d’objets, stimule l’activité cérébraleet le développement de ces connexions. En fait, si on se donnait une perspective extérieure, on pourrait croire que les Québécois s’efforcent, autant qu’ils le peuvent, de raser leurs monuments avant qu’ils ne prennent trop de valeur historique... Lorsqu’ils subsistent, il est extrêmement rare qu’ils les transforment en sites d’interprétations courus, et, si ça se fait, ce n’est presque jamais par le gouvernement du Québec. De l'importance de l’histoire littéraire L'histoire littéraire ce sont tous les facteurs qui ont pu influencer de manière directe ou indirecte la création du œuvre, son élaboration, sa visée. Cela peut être dangereux pour le peuple dans une société de droit. Pourriez-vous revenir avec nous sur les origines de la Révolution tranquille, ses grandes réalisations et sa signification ? Ce serait bon aussi de lire la biographie de Jean-Charles Harvey et la thèse très étoffée de l'historienne Esther Delisle "Le traître et le juif".. On a créé un monstre avec Duplessis.. Vraiment! L'histoire est utile du point de vue politique et moral a. Selon l'opinion commune, nous pouvons « tirer des leçons » de l'histoire On dit souvent que la connaissance du passé nous évite de reproduire les mêmes erreurs qui ont été commises antérieurement : la connaissance et la mémoire des atroc Le mythe du Canadien français corrompu et réfractaire à la démocratie, en faisant comme si les défauts du régime Duplessis – qui en avait, comme celui de Taschereau, de Charest, et d’autres – étaient d’une nature différente de ceux de ses contemporains dans les provinces canadiennes et les États américains, eux aussi chrétiens et conservateurs, le plus souvent et rarement dépourvus de corruption. Mais au fond, les Québécois connaissent très mal leur histoire. En quoi cette vision s’articule-t-elle à la fameuse réforme scolaire, que vous avez sévèrement critiquée, même dénoncé, dans plusieurs de vos écrits? Vous êtes indépendantiste et vous le reconnaissez sans problème. Vous parlez d’éducation. La première est que, contrairement à la Grande-Bretagne, à la France et aux États-Unis, la nation québécoise n’est pas une puissance. Pour nous contacter: info@shfa.ca | Pour signaler une erreur sur le site: webmestre@shfa.ca, Copyright © 2020. C’est essentiellement l’école nationaliste menée par Lionel Groulx à L’Action française, ancêtre de L’Action nationale, qui a relancé cette considération juste après la 1re Guerre mondiale. Au lieu de préparer l’élève à devenir adulte, à exercer son droit de vote une fois adulte, en connaissant notamment les institutions de sa démocratie, ce cours prétend présenter la classe comme une démocratie où l’élève et le maître sont déjà à égalité en droits. Or, c'est dans l'histoire de nos communautés, de nos luttes, de nos succès que nous retrouvons les valeurs, les croyances à transmettre et les stratégies gagnantes. Lors de la crise etudiante, certaines personnes disait que la plupart des manifestants radicaux sont des etudiants dans des domaines de sciences molles ou de bricolage d'idées. (ps beau travail que cette entrevue!). Madeleine De verchères tout comme Dollard Desormeaux n'étaient pas les héros qu'on en a fait. Bonnes recherches ! Le plus grand héros, je ne sais pas, il y en a plusieurs, et des héroïnes certainement, depuis Jeanne Mance et Madeleine de Verchères. Celui-ci semble avoir décroché, tout en affirmant toujours plus une sorte de séparation tranquille, mais décroché non pas seulement devant les disputes ésotériques des souverainistes, mais devant une tâche qui ne semble pas prête d’être réalisée, aucune solution étant sur la table. Marcel Trudel, spécialiste de la Nouvelle-France.. Une histoire de la Nouvelle-France qui abat bien des mythes. Les Québécois ne sont pas aussi incultes qu'on voudrait le prétendre. On continue de reprocher à Duplessis d’avoir vendu le fer du Québec à « 1 cenne la tonne », à une compagnie qui payait par ailleurs la construction de son immense chemin de fer. Il est peut-être à venir, du moins je l’espère. Le souvenir d’une gloire passée, l’appréciation d’une puissance actuelle, sont de puissants stimulants de l’intérêt pour l’histoire. Ce que je dis est que de toujours regarder en arriere pour comprendre le present est certainement bien interessant mais totalement inutile . Reste à savoir si elle rejoindra le public. Il s’approche du premier et demande: «Qu’est-ce vous faîtes ?» En justifiant un peu les québécois peu friands de leur histoire, je suppose que certains facteurs explicatives pourraient être parce que nous sommes entourés d'américains et la puissance de leur culture (inculture, en faite), parce que l'histoire est une d'une serie des défaites et la perte de la Nouvelle France que fait mal se rappeler, parce que les gens ne veilent pas trop souffrir en en se rappelant que nous sommes dans un pays à majorité anglaise, parce que les histoires tristes d'acadiens, des Patrtiotes, Meach, Constituition, Reine d'Anglaterre dans la face, etc, sont des choses qui poussent les gens.....à prendre une bonne bière et s'amusser. Qu'est-ce qui nous en empêche? Et le plus grand maltraité, celui dont la réputation est la plus injustement déformée ? Pour bien des gens ce patrimoine se limite à la langue. Votre vision de l’indépendance s’enracine dans l’histoire. Il y a quelques années, vous publiiez à l’Institut de recherche sur le Québec une étude sur la conversion de l’enseignement de l’histoire au Québec à l’idéologie multiculturaliste. Ils sont friands de livres, de films et de documentaires historiques, visitent en masse de grands lieux de mémoire physiques, comme Notre-Dame ou Versailles, la tour de Londres, le Liberty Bell Center de Philadelphie... Rien de comparable chez nous, même si les visites du Vieux-Québec restent populaires. Mais je disais que cette seconde raison n’est pas sans rapport avec la première. La réforme a aboli beaucoup de choses : la moyenne de groupe, le bulletin traditionnel, le plus possible la possibilité qu’un élève échoue et même la référence aux disciplines. Vous avez publié dernièrement un livre sur Les 50 discours qui ont marqué le Québec. L’importance de l’histoire dans la formation des jeunes. Edmond Courbaud, Paris, Les Belles Lettres, 1927, II, 62–63. On a un quotidien plein de defis que, Dieu merci ,notre jeunesse va relever.J'aimerais que nos journeaux, notre tele, nos twitters et facebook, nous enseigne nos victoires au quotidien , comme on nous enseigne qui a gagne la derniere game de hockey meme avec les pitons qu'on a a Montreal. Marcel Trudel.. Accueillir les points de vue différents, c'est le seul chemin qui puisse nous offrir un environnement intellectuel enrichi et valable. Vous avez publié La Conquête. Bien au-delà de l’âge, chaque enfant se développe de manière très différente. L'importance de l'histoire, Ville De Port-Au-Prince, Ouest, Haiti. L'Histoire - celle qui choisit les évènements dont elle veut bien se souvenir - n'a encore de mémoire que pour le beau Jean Lesage, venu du fédéral, bon orateur, charisme efficace. De quelle manière la Conquête fait-elle basculer notre histoire ? Le gouvernement réécrit donc l’histoire, selon les termes mêmes de Jean-Yves Le Drian [1], ministre de l’Europe et des affaires étrangères français, car cette loi remet … L’importance de l’histoire Comme l’affirmait le Professeur Cheikh Anta Diop (1923-1986), « le rôle de l’histoire dans l’existence d’un peuple est vital. On dit aussi qu’ils ne l’aiment pas, qu’ils en ont même honte ? Importance de la Géographie La géographie est une science qui est à relation avec toutes les autres disciplines et ce, surtout dans le monde professionnel. Aujourd’hui, on n’obtient pas une cenne la tonne quand nos subventions aux minières dépassent les redevances qu’on touche et cela, c’est sans compter les routes que l’on compte offrir, dans le Plan Nord, de bâtir pour elles et j’en passe... Une situation à corriger, indubitablement, mais le problème de ce mythe de la Grande noirceur est qu’il nous à fait accroire que le mal logeait dans le passé, en détournant le regard des problèmes actuels. Pour être ancré dans le présent, il faut connaître son passé tout en s’alimentant de rêves et de projets pour un avenir meilleur. Voilà qui donne un peuple difforme dans sa distribution par classes sociales. Voilà l'importance de l'histoire et par le fait même l'importance d'en assurer la préservation et la transmission. Nous nous devons de leur transmettre également une culture, non seulement une culture francophone internationale mais aussi une culture particulière à la situation des Francophones de l'Alberta : les manières d’être, de faire, les valeurs, les croyances qui sont particulières et nécessaires à la survivance et au développement d'une communauté francophone en terre albertaine. Voici un vieux conte populaire pour monter l’importance de l’histoire en gestion de projet… Un jour, un homme se dirige vers trois maçons qui travaillent sur un mur de briques. Vous avez parlé de la Révolution tranquille. Une bonne partie ont une vague idée de l’effort de colonisation, de la Conquête et de la Révolution tranquille, ou encore de la place de la religion et de l’Église dans le passé, par exemple. Pis ca c,est facilement faisable. On lui doit aussi plusieurs études sur les idées politiques québécoises, mais aussi sur notre rapport au passé, de même que plusieurs textes d’analyse politique consacrés à la question nationale. Le Goff (1974), dans la préface de son œuvre Histoire et Mémoire´ comprend que l’histoire est une évolution, c’est-à-dire, c’est la science de l’évolution des sociétés humaines´ (p. 16). 2. Mais la démocratie n’a été accordée au Québec qu’après que Londres se soit assuré de le mettre en minorité dans une colonie à majorité anglaise. Library Comment évolue-t-elle intellectuellement et politiquement ? Lorsqu’on revisite cette période, on est frappé de voir à quel point les Québécois étaient emporté par un vent de libération nationale. et trad. Voilà pourquoi on a scandé « Maîtres chez nous » en 1962, dans une campagne électorale dédiée à la nationalisation de l’électricité. Il m'a fair remarque que mes heros de l'epoque, Beliveau, Richard Moore et compagnie patinaient a une lenteur desarmante. Et si oui, pourquoi ? - Le tome I de la nouvelle édition intégrale des œuvres de Spinoza, contenant les deux ouvrages de jeunesse, a paru cette année aux Presses Universitaires de France. et alors, on cherchait à faire de la Révolution tranquille le moment inaugural de cette ouverture et de cette modernité. L'un des grands oubliés de notre histoire moderne - ici la révolution tranquille - est certes Georges Emile Lapalme, avocat de Joliette qui, pendant 10 ans était le chef du parti Libéral; une partie du programme fastueux de la Révolution Tranquille tient dans les pensées que cet homme sans éclat a formulé pendant son règne dans l'opposition à Duplessis. Et, au-delà des nouvelles pédagogies mises de l’avant, il faudrait se pencher sur les contenus des nouveaux programmes. Faut au moins etre capable de suivre si l'on veur tirer devant. Les Canadiens français, favorables à l’effort de guerre, se sont révoltés contre la conscription. Le Canadien français est né pour un petit pain... Surtout, cela implique que le peuple canadien-français perd le contrôle de sa destinée. Leur culture? À quel moment renaît-elle ? J'ai pas l'impression que le jeunes rouges ont eu cette chance. Est-ce que je me trompe? Il y a des études classiques qui ont la qualité de bien se lire et dont on trouve des rééditions, comme l’Histoire des Patriotes de Gérard Filteau, un bon pédagogue, ou La guerre de la Conquête de Guy Frégault, historien rigoureux et doté d’une bonne plume. MBC. Allons-y d’une première question banale, mais importante : les Québécois connaissent-ils mal leur histoire ? Une conscience instantanée qui ne serait pas mémoire, s’anéantirait-elle même. Et quelles sont les conséquences politiques et identitaires de cette histoire à la fois oubliée et détestée, ou encore oubliée parce que détestée ? Pour revenir aux tendances actuelles de la recherche sur les lendemains de la Conquête, les plus intéressantes des études récentes sont souvent celles qui analysent la façon dont les Canadiens se sont adaptés à la nouvelle donne. Ma foi, c’est sûrement Pierre Bédard, le premier chef du parti canadien, avant Louis-Joseph Papineau, qui, en chef élu d’un parti qui déplaisait au gouverneur britannique de l’époque qui entendait régner ici en petit tyran, a été emprisonné arbitrairement en 1810 et a vu son journal, Le Canadien, supprimé tout aussi arbitrairement. (Madame de Staël) Quand on est aimé, … Des encyclopédies vivantes... Les historiens s'alimentent à l'université les uns les autres et créent une hystoire qui relève davantage du mythe que de la réalité.. J'ai appris l'histoire sur les bancs d'école, j'ai puisé dans les livres de littérature et d'histoire de la bibliothèque de mon conjoint qui a fait son cours classique. Je l’ai rencontré pour que nous parlions d’une question fondamentale : le rapport que les Québécois entretiennent avec leur histoire. En fait, je parlais de la Conquête et de ses effets sur le peuple canadien-français, essentiellement de le placer en position subordonnée, de peuple qui ne contrôle pas sa destinée. On ne parle pas longtemps de son divorce, on parle plus naturellement de sa nouvelle conjointe. Favoriser l’investissement personnel de chaque membre qui la compose l’est encore moins. faudrait en parler à nos grands-parents gardés dans une ignorance indécente par une censure infantilisante. C'est bien connu, «un peuple sans histoire n'a pas d'avenir...pire, il a celui des autres». L'époque Duplessis ils l'ont vécue.. J'ai eu la chance d'entendre l'histoire pas très réjouissante de témoins vivants de cette époque. Un très bon historien engagé.. Ce n'est pas ce qu'on attend de nos enseignants. Il s’agit certainement d’une des grandes périodes de notre histoire. On a beaucoup discouru récemment sur les objectifs de l'enseignement de l'histoire, sur les raisons de la connaissance du passé. Demandez autour de vous ce que 1534, 1763, 1774, 1791, 1837, 1840, 1982...veulent dire, et même nombre de nos savants finissants d'université n'en ont pas la moindre idée. Elle bloque l’accès des Québécois à leur propre passé, en les convaincant qu’ils n’ont rien fait d’intéressant avant 1960. 1 - Se connaître, se construire et construire son avenir. La question que cela soulève est évidemment : pourquoi ?