A ce dernier succéda Guénè, second fils de Gamamou. Il en fut de même pour une tentative contre Yaragpalé, mais à la troisième fois les Kpellé durent se replier sur Komou, Gottoye et G’Belaya (village aujourd’hui détruit entre Donhouéta et le Diani), d’où ils purent enfin refouler les Toma et les poursuivre de l’autre côté du Diani jusque sur leur territoire. Enfin la création du village de Guéoué à côté de Tonon est le fait d’un cinquième fils, Foumbé Bouaké. Comme le Mahou, Yagbara, qui avait épousé une fille de Mouon et dont les descendants avaient donné leurs chefs aux villages du Manaleye et du G’benson (cantons Manon) et d’autres fondé Nzo, le Malinké Yalakolo Kourouma, devenu amant d’une fille de Mouon, engendre une descendance d’où sortiront les chefs du Sonkolé ainsi que ceux du Tonalé après l’effacement du clan Téa. La Guinée forestière est peuplée de Guerzés, Kissi, Mano, Koniaké et Toma qui sont parfois désignés collectivement sous l'expression "les forestiers". L’expression les « Siècles obscurs » nous semble mieux adaptée. Le clan Boo franchit l’Oulé et se répandit au Libéria ainsi que dans les régions de l’Ourapeulé du Ounah et du Niékolé, c’est-à-dire jusqu’au pays manon où quelques éléments pénétrèrent. La famille des chefs du Manansèlé est celle de Zomia, l’aîné des petits-fils de Mahou ; installée à Karana, elle n’en bougea jamais. Vers le Nord en pays Kpellé : de Gaman Koné Koné à Konian et Kéoulenta et de ce dernier village à Batouata. Le règne de Dombo peut se situer aux environs des années 188o-1890 et nous possédons plus de renseignements grâce à de vieux guerriers de ce temps encore vivants. Celui-ci en effet, se distingua par son courage dans les combats qui suivirent et emporta enfin une glorieuse victoire. E n plus de la Haute Guinée, fief traditionnel du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) Arc-en-ciel, Alpha Condé mise sur la région Forestière pour s’octroyer un 3e mandat ? Les masques Kono. Mahagpoulé créa le village de Boyéba dans le Toffaleye sud. Dans le Yanialeye et le Sonkolé, le maître de la terre est le clan Boma. Tout comme lui, vous êtes porteurs d’un destin national pour la salvation du peuple de Guinée. Save my name, email, and website in this browser for the next time I comment. Généalogie de la famille commandant le Zohota. Le clan Gué quitte Ségué pour Dendi. In H. E. Wright, J. McCullough, L. E. Alonso, & M. S. Diallo (Eds. Le clan Gou est un clan guerrier d’origine Dan qui s’est établi en pays Kpellé (Konodougou — Béro — Tonalé) et en pays Kono (Lola) avant d’entrer en pays Manon. L’origine légendaire de Melegpouma est la suivante : un nommé Zomia qui habitait un hameau près des chutes de l’Oulé était chasseur d’éléphant. Mais Zoho veut dire féticheur, sorcier et Zoho Missa Coma est décrit comme un si grand féticheur qu’il initiait les autres avant d’avoir été initié lui-même ! Be the first. Ina Histoire. Enfin des Delanwã de Galaye est issue la famille de Ouolo Kolyqui a laissé la réputation du plus grand guerrier de la région.L’Ounah qui était plus ou moins sous la dépendance de l’Ourapeuléétait commandé par Oni, père du chef Yagourou au pouvoir en 1948.A sa mort, c’est son fils Kolokoli qui lui succède et voit arriverles français. Après la fin des conflits en Sierra Leone et au Liberia, une partie des réfugiés a pu rentrer. Mahou qu’on appelait aussi Yagbara, eut plusieurs enfants : Zomia, Zofié, Mingoura et Famo (certains prétendent que Zofié et Mingoura seraient les petits-fils de Mahou, les enfants de Famo). Dans ces deux derniers cantons, il vient de Soulouta dans le Gouan. La tradition veut en effet que ce dernier soit venu de Lainé et ait gagné le sud-ouest d’où il aurait été chassé par une guerre. B. Holas. et ayant pour fils Dzoméa ou Zoméa (notre Zomia ?) Un nommé Soo du clan Ma originaire du Manaleye (ou Manansèlé en manon), quitta son village à suite d’une querelle et vint se réfugier chez ses cousins à Guiéta où commandait Dongo, un descendant de Mouon. Or, le premier est Maliéma, le second Kolo et les deux derniers Lola. Les descendants de Malawaga sont aujourd’hui les chefs du Toffaleye. Il partit donc avec les siens et par la grande forêt du Manansèlé aboutit à la limite des actuels cantons du Niékolé et du G’Benson où il créa Koronhoui (ou Korohouon en Kpellé). Puis ce clan se répandra en éventail vers le Sud en pays Manon : de Zon à Thuo, qu’il crée et à Dendi et Koéta ainsi que dans le triangle Gokota G’béké, Oueyakoré ; de Gaman Koné à G’bélé et Zan ; de Gama Yalé à G’ba. Il venait, lui aussi, de Missadougou; après avoir traversé le canton de G’Banhana et celui du Kossa-Guerzé. Le réserve de biosphère du Massif de Ziama abrite, elle, plus de 1 300 espèces de plantes et plus de 500 espèces d'animaux[4]. Labé; Mamou; Haute Guinée. C’est là le premier village manon de la plaine. Enfin, Sanahouo envoya fonder Yomou, où il séjournait quelques fois et qui devait plus tard, supplanter Donhouéta. Les descendants directs de Sanahouo qui se trouvent actuellement dans le sud attribuent à celui-ci la fondation de tous les villages que nous venons de nommer. Includes bibliographical references 26 Notes. Il pilla et incendia le village et s’en retourna avec de nombreux captifs. Quant au clan Saouro qui a donné son nom à une région Kono de l’Est, il peuple les villages de G’Bata, Guéta, Bouzouta, Dirita, Pinéta, G’Béké dans le Saouro, Zeassou et Bélégouma dans le Mossorodougou. gestion forestière, les permis de coupe, l’interdiction des feux de brousse, le reboisement, les droits d’usage et le Fonds forestier alimenté par la Loi des finances). Les chefs du canton Manon, celui de Bossou, ne sont pas Manon mais descendent d’un émigrant de Missadougou, Donkoura Doré. 0. Comme tous ces villages, Tonota a dû être détruit et reconstruit plusieurs fois, si bien qu’il possède plusieurs familles pouvant se dire valablement fondatrice bien que d’origines différentes. Guinée Forestière : Des citoyens victimes d’une "injustice" à Nzérékoré… Echo de nos régions. Une version Android de référence légère et rapide de l'histoire de la Rrépublique du Guinée équatoriale, la chronologie de la république du Guinée équatoriale. C’est ainsi qu’il envoya des chasseurs franchir la chaîne des Maka Yé. Généalogie de la famille commandant le Vépo, en intégrant les données de B. Holas. Le chef du clan Dela était Foningaman ; il envoya son fils Koninia Yananan reconnaître dans la grande forêt du sud un lieu propice à la fondation d’un vinage. Si c’est un Manon qui s’unit à une femme autochtone alors qu’on sait que les habitants du Vépo étaient primitivement des Manon, comment de cette union a pu naître une lignée Kono ? Un Polon 117b de Yéi fut transformé par les jeunes initiés de la session qui s’y était tenue, en un village du nom de G’Bili. Devant cette situation, il quitta Diakolidougou avec deux de ses frères Gohéli et Golodé. Droit d'auteur : les textes des articles sont disponibles sous. C’est le cas notamment du massif des Mont Nima, du massif du Ziama, du Mont Béro, de la forêt de Diécké. Ce sont les clans Ouéma ou Finé dont le totem est le chien, Ouéa (chien-gazelle-souris), Ouéma (poisson-serpent), Zoan(chien-poisson), Zoa (poisson-miel). Son fils Labila lui succéda, remplacé par son fils Goba. C’est ainsi que Sanahouo doit résister aux attaques des Toma de Doro (dans l’actuel cercle de Macenta) contre Donhouéta et des Kpellé libériens de Hayé qui craignent la fortune grandissante de Donhouéta. Fin XIXe siècle était institué une colonie agricole à la ferme de la Chalmelle dont la plus grande partie des travailleurs venait des refuges de nuit et des établissements de l'assistance publique de Paris. Voir deuxième partie, chap. 69-81). Pris comme dans un étau entre les Kpellé du Niékolé, du Ounah, du Boo, de l’Ourapeulé, d’une part, les Manon du Libéria d’autre part, le G’Benson était voué à la disparition en tant que groupement politique sans l’arrivée des français. Des chefs Kpellé libériens Yagbaolo Pé et Bato envahissent le pays et détruisent tous les villages entre Diani et Oulé, à l’exception de Oulo. Vous êtes en ce moment, comme Nelson Mandela, dans le créneau de l’histoire de l’Afrique du Sud. Lorsque le capitaine Duffner écrit que certains Malinké n’hésitent pas à se faire tatouer de deux points à la nuque ou sous le bras pour être bien accueillis par les Kpellé au milieu desquels ils font du commerce, il se trompe. Seuls le Moné et le Sonkolé ne prirent pas part à la curée. Un Lolamou nommé Domia, du village de Hangon (sur la piste de G’Banhié à Yéké), avait épousé une Boomou nommée Heya de l’ancien village de Yessié (sur la piste de Voui à Donhouéta). Généalogie de la famille commandant le Manon. 1.1.2 Histoire L'histoire de la Guinée est intimement liée … La Guinée forestière a été, de par sa localisation géographique, le refuge des populations voisines ayant fui la guerre dans leurs pays respectifs. Afin de mettre son domaine toujours grandissant à l’abri des attaques de l’envahisseur, Tangalan Saouromou Gbâ, vieilli, chargea son neveu toujours à la fleur de l’âge de s’installer au sommet d’une colline voisine qu’il jugeait comme un point stratégique avantageux. Plus tard, les deux branches se séparèrent et tandis que Mahou allait s’installer à deux kilomètres de l’emplacement actuel de Karana, des membres de la famille de Mouon allaient se fixer à Bangouépa, Béléhouon et Boouon (dont le nom manon est G’bein). En ce qui concerne ce dernier village, l’origine est plus incertaine. Cependant pour une région donnée, le clan maître de la terre est par définition le premier occupant, nous commencerons donc par l’étude des clans maîtres de la terre avant de suivre les grandes vagues d’invasion venues du nord puis l’expansion des divers clans d’Est en Ouest et inversement. Une guerre éclata qui chassa les habitants de Holomata et Séolota, villages qui furent détruits. Ibidem, p. 23. Il est venu du village de Gaa dans le Vépo qui était alors en pays manon ou dan, sous la conduite de Sotigalagba à travers le Mossorodougou, le Lola et le village e Guiéta où il aurait séjourné avant de fonder Nehemkoheba qui donnera ensuite zérékoré. VIII, p. 237. Il trouva une jeune fille qui lui donna de la nourriture et l’emmena chez son père à G’Banhié, lequel offrit une large hospitalité à l’étranger, très large même puisqu’il le logea dans la case de sa fille. Facebook. Après lui, son fils aîné, Gbogolo, prit le commandement et fut suivi par ses fils, respectivement Gbégbé et Koumo. Un nommé Lama Douo (ou un de ses ancêtres, Koligbon) crée le village de Palé et y a quatre fils qui se disputent après sa mort. L’Ourapeulé ne constituait pas une seule chefferie. L’un, que nous appelerons Nia-Tea, vient du nord-ouest et occupe G’Ba et Koeta, l’autre, que nous nommerons Nia-Mini, vient de l’est et occupe Bouan et Vilapa. C’est lui qui venu du pays Dan par Zouo et Tonkaran fonda Bouan qui plus tard devint Bossou, du nom du guerrier Kono : Bossoucoura. Labé; Mamou; Haute Guinée. Il séjourne dans la partie nord du Boo à Oulo, Ouéya et Bamakaman. « A l’extrême Sud s’étaient formées les provinces de Toura etde Kamaradougou ainsi que la confédération Guéré-Guerzé dominéepar ses Gargara Dialonké ». 120. Généalogie de la famille commandant le Saouro. Notes Ma Donhoué devenue adulte, fit un champ à quelques distances sur l’emplacement de l’actuel Donhouéta. Op. cit., p. 72) écrit : « Les Guerzé et les Manon, sous l’autorité d’un gar-gara, avaientoccupé la région intermédiaire. VI, p. 187. A sa mort le notable Oualada de Yei devint chef et c’est sous lui que se produisit l’arrivée des Français. Les masques Kono. Yagbaolo Pé s’installe à Tinsou d’où il commande le Boo. Elle l’obtint, ce fut Kolou Kilé qui eut deux fils dont descendent les chefs actuels de Booué. Mais réduire les Dzogota-bla aux clans Yomaet Togba nous semble hasardeux car le clan Yoma, maître de la terre, n’est peut-être pas Mandé, en tout cas il serait Mandé archaïque (il ne connaissait pas les armes à feu à l’arrivée du clan Togba) et le clan Togba se donne une origine Guéré ou Geh. Missadougou aurait été fondé par Falikaman, ancêtre local du clan des Camara, vers le XVIIe siècle et ses enfants (ou descendants ?) À cause de toutes ces potentialités économiques, c'est une région qui attire une population nombreuse. Missakoro aurait été du clan Kolo, parent d’ailleurs du clanTéninguéta. La date doit se placer entre 1900 et 1908 puisqu’elle coïncide avec l’arrivée des français dans le Nord du cercle de Nzérékoré. Ce sont eux qui ont donné sa physionomie actuelle aux pays Kono et Kpellé en créant ces chefferies que l’administration qui les avait conservées, nommait cantons. Beyla : nombreux sites naturels font de cette préfecture une destination touristique remarquable ; les chutes de Hongbela à 15 km de la ville, celles de Bridoikou, à 42 km, la grotte de Sidikidou à 15 km, les cornes de la montagne Foyé dans Gbessola 86 km et le Pic de Sinko.. Kissidougou . Mais l’histoire de la ville de Conakry débute le 8 mai 1887 avec la prise de possession, par les français, de la totalité de l’île de Tombo ... Quant à la Guinée forestière, elle abrite surtout des Malinkés (35 % d’entre eux), mais aussi des petites ethnies telles que les Kissiens, les Tomas, les Guerzés. Ce Coma n’est pas masqué, il est revêtu d’une étoffe de coton jaune à franges de raphia et décorée de plumes et de cauris. Il serait venu d’un village nommé G’Bagouno situé dans le cercle de Beyla, en passant par Doffa Toumouna près de Kéora et Kolopala, puis il fonde le village de Mabouan. Son frère Bolo Ouo revient dans le Tonalé, crée un premier Démou sur la piste entre Bangouépa et l’actuel Démou, qui se déplacera encore jusqu’à son emplacement définitif. Mamourou Ougnan fondateur de Fagnan, Dorota, Zouata puis de Guélémata où se réunirent les trois villages précédents. La Guinée: Pays côtier de l'Afrique occidentale, située dans la zone tropicale humide, la Guinée est limitée au nord par la Guinée Bissau, le Sénégal et le Mali, au sud-ouest par l'océan atlantique, à l'est par la Côte d'ivoire, au sud par le Libéria et la Sierra Léone. Signalons enfin le clan Nana dans la région de Tongarata et le clan Iro d’origine Dan dans la région Iro-Kogota. Au Nord les Guio, au Sud les Dan que les Manon appellent Mini avaient pénétré sur le territoire de ce qui sera le cercle de Nzérékoré : Saouro-Nana et Vepo ainsi que le sud du Mossorodougou (villages de Manota aujourd’hui disparu et de Zon, Blahegouma). Ce clan G’Ban Kono se trouve principalement dans le Saouro à G’Ban et Dangbessou, dans le Mossorodougou à Guélémata, Fahan et Zouguéta, dans le Lola à G’Béké, Oueyakoré, Lola et Gokota. Un descendant de Zoria nommé Ouassilé aurait fait ses champs sur l’emplacement de Oulo et le village de culture serait devenu le village le plus important du Boo (1780 habitants en 1947). Une partie des habitants du Boo sous la conduite du grand guerrier Bakoli Yilé, se réfugia à Goueeké (Moné), les autres avec Dombo à Kassata (Libéria). Yalakolo aurait séjourné à Guiéta, sans doute plus longtemps que ne le dit la légende, et il devait être accompagné de toute une fraction du clanKolié car avant de retourner à Diakolidougou on le voit fonder des hameaux dans le Tonalé : Houyé, Poulomou, Baouhon, Diekolé et s’installer à Moata dont il prend la chefferie. 119. En pays Kono on trouve également un clan G’Ban mais son totem au lieu d’être l’aubergine, comme en pays Kpellé, est la chèvre ; aussi ne s’agit-il peut-être que d’une homonymie et nous avons sans doute là deux clans différents. B. Holas a bien marqué dans la légende concernant le peuplement du Vépo l’origine Manon d’une partie des habitants 112 et dans celle concernant le peuplement du Saouro l’origine Dan des habitants de celui-ci (plus précisément à notre avis la partie qui a été rattachée au Saouro et qui s’appelait le Nana). Son fils Magona aurait créé un village de culture sur l’emplacement du futur G’Balo (canton de Boo). Les relations du Boo-Nord avec Kaman Kékoura semblent avoir été moins cordiales. Tout se termina par un mariage entre l’étranger et la fille de son hôte et le jeune ménage alla se fixer sur l’emplacement de Mélégpouma. Ce chef entretint des relations avec Magnan Holomo de Kobéla et Ouolo Koly de Galaye (Ourapeulé) qui étaient nos principaux adversaires et qui comptaient à eux trois sur le soulèvement général de tout le pays. Un fils (ou descendant) de Mouon nommé Yaléigbé Téa quitta Guiéta pour se fixer à Holomata entre Galapai et Démou tandis que son frère Séolo fondait Séolota entre Konian et G’Baya. Le fait est connu de certains auteurs. Guinée -- Histoire. Il est impossible de démêler un écheveau si embrouillé. Dans la Préfecture de Beyla, ce sont toutefois les koniake qui sont majoritaires. De l’étude de l’ensemble de ces mouvements migratoires, on peut déduire que les Kono résultent d’un métissage de Mandé (Konianké, Malinké, Diomandé ou Mahou) avec des éléments Manon et Dan, voire Guéré ou Geh. Pendant les guerres que Oulo eut à soutenir contre Kaman et contre N’Zebela Togba, le chef Toma, la chefferie revint tout naturellement aux guerriers de Soulouta. Les traditions manon et les traditions kpellé concordent sur ce point. G’Bein reste le centre Nia le plus irnportant et dans le G’Benson ce clan est connu sous le nom de G’Bein. Le captif Kpellé Mouon Mali déclara que ce fruit provenait d’un arbre et que son oncle Mouon, grand chef Kpellé, en était possesseur. Si en effet la majorité de ces villages a été créée par des membres du clan Ma (que l’on nomme ici Mô) leurs fondateurs venaient des villages de G’Belei et de G’Bao. Les Mahouka par contre étaient installés dans la région de Touba. N’Zérékoré ; Moyenne Guinée. B. Holas. En allant vers l’Est, on trouve le clan Nona à Ninata dans le Souhoulapeulé d’où une fraction ira s’installer à Boma. Lorsque Fagnanla reviendra du nord avec Gohéli et Golodé, il s’installera d’abord à Diékolé près de Moata et Démou, puis passant par Bangouéta, Karana et N’Zao, il entre dans le territoire du clan Boma où il trouve Gofali Boma à qui il demande l’hospitalité. Mais Moriba se porta à sa rencontre en traversant le Tonalé et le Toffaleye. Dans le Konodougou par contre où le premier village du canton serait Lainé, le clan arrivé le premier est le clan Téninguéta sous la direction de G’Banga Yoko. Les attaques des Toma se produisaient plus particulièrement contre les régions du Boo-Nord et du Boo-Centre qui étaient souvent tenues de faire appel, aux Kpellé d’autres cantons pour se défendre. Avant l’arrivée des Hononwã la chefferie du Tonalé appartenait aux Tohonwã ou Téanwã de Guiéta puis de Soota. Venant de Karana il crée ou s’établit à Gonon (Manansèlé), G’Beibola, G’Bélépie, G’Boa Davoi et de ce dernier à G’Boa Yila (tous ces villages étant situés dans l’actuel Libéria). N'Zérékoré en est la ville principale. Il était détesté par la plupart de ses demi-frères parce que bâtard, il était cependant plus riche et plus puissant qu’eux. Ce fut le début du canton Saouro dont Gama devint le chef-lieu. Il aurait poussé ensuite jusque dans le Manon et serait retourné à Guélémata. Please select Ok if you would like to proceed with this request anyway. Après avoir subi une défaite, Tangalan Saouromou G’bâ dans l’embarras fit appel à son neveu, guerrier réputé. Ils eurent sans doute beaucoup d’enfants. Booué avait été fondé par Magona, fils de Zoho Missa Coma, donc Sanahouo n’a pu que le développer.
2020 histoire de la guinée forestière