En Europe, elles ont reculé de 3,2 % au total, dont 6,5 % en Allemagne, 2,6 % en France, 2,5 % au Royaume-Uni, 2,0 % en Italie, 5,2 % en Espagne[p 15]. Afin de retrouver la part de chaque source primaire dans la consommation finale, il convient de reventiler les consommations d'électricité et de chaleur selon leur source primaire : La consommation d'énergie a progressé un peu plus rapidement que la population (+59 % contre +44 %), mais sa répartition par source d'énergie est restée très stable : la part des fossiles n'a baissé que de 0,3 points et celle du nucléaire de 0,3 points, et celle des énergies renouvelables n'a progressé que de 0,5 points, car le développement très rapide de la plupart d'entre elles a été en grande partie compensé par le recul de la part de la biomasse : −2,0 points. Les auteurs y ont réunis toutes les séries chronologiques connues sur la production de houille, lignite (browncoal), gaz naturel, pétrole brut et électricité, en unités spécifiques puis en tonnes équivalent charbon (tec). La diminution de la part de l’alimentation dans le budget total de la consommation provient du fait que la consommation d’alimentation a moins augmenté en volume que les autres catégories de biens et de services (1,4 %) alors que la consommation totale par habitant a augmenté en volume de 2,5 % par an. Les émissions de la Chine (28,8 % du total mondial) ont augmenté de 3,4 % en 2018 et de 2,2 % en 2018 après avoir baissé de 1,3 % entre 2013 et 2016 ; celles des États-Unis (14,5 % du total mondial) ont baissé de 3 % en 2019, celles de la Russie ont baissé de 1 % et celles de l'Inde ont progressé de 1 %. Conventions de conversion : Pour les énergies qui sont transformées en électricité (uranium, hydraulique, éolien, solaire), la conversion en unité de base (Gtep) est réalisée en termes d'équivalent à la production. En effet, l’énergie est nécessaire à la production et la consommation de tous les biens et services de l’industrie et des services. NB : la forte augmentation des réserves du Canada, du Venezuela et des États-Unis résulte de l'intégration des réserves non conventionnelles de sable bitumineux pour les deux premiers (162,4 Gbl au Canada et 261,8 Gbl au Venezuela), de pétrole de schiste pour le troisième. Scénario 3 : L'énergie suit le tendanciel de forte augmentation du prix de l'énergie de 8% /an. Par exemple, considérant un rendement de 38 %, on a 1. électricité produite par une centrale nucléaire : coefficient de 33 % ; électricité produite par une centrale géothermique : coefficient de 10 % ; toutes les autres formes d’électricité : méthode théorique, ou méthode du contenu énergétique qui revient à utiliser un coefficient de conversion de 100 %. Le cas de la Norvège est très spécifique : son taux de consommation électrique est très élevé du fait de la présence d'industries électro-intensives (fonderies d'aluminium) attirées par l'abondance de ressources hydroélectriques à bas coût. Au total, la part des énergies renouvelables dans la production d'énergie mondiale est donc supérieure à 20 %. La Chine est le 1er consommateur d'énergie dans le monde, une donnée à pondérer par son nombre d'habitants. Au-delà de cinq ans, à moyen et long terme donc, on constate que la corrélation est de moins en moins bonne à mesure que le terme augmente. Réserves minières d'uranium prouvées. Cette rubrique présente des données, des statistiques et des analyses sur la consommation d'énergie des ménages. La part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique de la France a progressé d’environ 4 points sur les dix dernières années (7,8 % en 2009). Le présent article utilise également cette méthode de substitution ou méthode de l'équivalent à la production avec un coefficient de 38 % pour toutes les sources d'énergie électriques. Il montre bien qu'en dépit des chocs pétroliers, globalement, la consommation d'énergie primaire dans le monde augmente de façon ininterrompue. 3. En 1973, cette part atteignait 86,7% (dont 46,2% pour le seul pétrole) et les énergies décarbonées ont ainsi légèrement progressé dans le mix énergétique mondial. On arrive alors à une potentiel énergétique solaire théorique sur un an de 1 070 000 PWh. La répartition de la consommation finale entre les différents secteurs est présentée comme suit: Consommation finale d'énergie par secteur dans le monde en 2012 (d'après données du Key World Energy Statistics 2014). Les statistiques de l'Agence internationale de l'énergie, moins récentes mais plus précises, s'élevaient pour 2018 à 33 513 Mt, en progression de 117 % depuis 1973[s 4]. Les économies anciennement développées sont contrastées : autour de la moyenne comme les États-Unis ou très inférieures à la moyenne comme en Europe. Équivalence : 1 Gbbl de pétrole = 0,1364 Gt ; les réserves de pétrole non conventionnel (en grande partie déjà intégrées dans les réserves de ce tableau) pourraient représenter le double des réserves conventionnelles : Équivalence : 1 Mtep = 1,5 Mt de charbon ou 3 Mt de lignite. Joe Biden : la réintégration des États-Unis dans l’accord de Paris, et après ? Le premier tableau ci-dessous explique comment un tiers environ de l’énergie est « perdue » dans le processus de tranformation en énergie finale (de 13 371 Mtep à 8 979 Mtep) : l’essentiel de la perte est due aux centrales électriques et au rendement des autres usines de transformation. La consommation d’essence dans un moteur de voiture est comptée dans la consommation finale. Evolution de la consommation finale et du PIB au Royaume-Uni (©Connaissance des Énergies, d'après données du Departement of Energy, juillet 2010). Au niveau mondial, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) dues à l'énergie en 2018 sont estimées par l'AIE à 33 513 Mt, en progression de 117 % depuis 1973, dont 44,0 % produites par le charbon, 34,1 % par le pétrole et 21,2 % par le gaz naturel ; par secteur en 2017, 37 % étaient issues de l'industrie, 25 % des transports, 16 % du secteur résidentiel et 10 % du secteur tertiaire. la croissance démographique mondiale qui augmente mécaniquement la demande (+1,5% par an) ; la mondialisation de l’accès au mode de vie des pays développés qui augmente la production par personne (+1,5% par an) ; les progrès dans la production et l’utilisation de l’énergie (-1% par an). Ces statistiques prennent en compte l'énergie solaire photovoltaïque et les centrales solaires thermodynamiques, qui sont incluses dans la production 2019 pour environ 12 TWh dont 4,5 TWh aux États-Unis, 5,7 TWh en Espagne, 1,55 TWh en Afrique du Sud et 0,2 TWh aux Émirats arabes unis (voir Liste des centrales solaires thermodynamiques). Des données annuelles de consommation par usage sont également diffusées. Scénario pessimiste (sur le plan économique) : l'énergie coûte de plus en plus cher, l'agent économique voit son pouvoir d'achat baisser, tous ceux qui n'avaient pas investi dans les économies Consommation d'énergie par personne en 2012 (©Connaissance des Énergies, d'après Key World Energy Statistics 2014, AIE). De façon plus précise, on peut chercher à mesurer comment les variations à court terme (d’une année à l’autre) du PIB influencent la consommation finale d’énergie dans les pays de l’OCDE. L'unité officielle d'énergie est le joule ; dérivée du Système international d'unités (SI), cette unité correspond au travail effectué par une force d'un Newton sur un mètre. Les 4 premiers pays concentrent 57,4 % des réserves. Cette durée est très variable selon le type d'énergie : 50 ans pour le pétrole et pour le gaz naturel, 132 ans pour le charbon, 128 ans pour l'uranium avec les techniques actuelles. En 1800, avant la révolution industrielle, la consommation énergétique mondiale était de 305 Mtep (énergie commerciale seulement), 97 % de cette énergie étant issue de l'exploitation de la biomasse (en particulier du bois), 3 % par le charbon, ce combustible devenant majoritaire au début du XXe siècle en raison des besoins massifs des machines à vapeur[25]. Ces chiffres rendent compte des émissions de chaque pays mais n'intègrent pas les gaz à effet de serre induits par la production des produits importés ou exportés. Ce fut un progrès fondamental pour l’évolution de l’humanité. 9 %. Dans le cadre des négociations internationales sur le climat, tous les pays se sont engagés à maintenir la hausse des températures en deçà de 2 °C par rapport à l'ère préindustrielle. Par la force de l'habitude, la plupart des statisticiens continuent à utiliser la tonne d'équivalent pétrole (tep) et plus souvent son multiple, le million de tonnes d'équivalent pétrole (Mtep), le pétrole étant la source d'énergie la plus utilisée dans le monde. Part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d'énergie en France en 2017 : 16,3 %. Au total, les réserves ultimes (ressources) atteindraient 11 576 kt. La consommation globale d’énergie a doublé depuis 40 ans. les autres activités humaines consomment un peu moins du dernier quart de la consommation finale, dont 10% est l’énergie fossile qui n’est pas brûlée, mais utilisée pour la fabrication de produits chimiques (par exemple plastiques et engrais). Les chiffres clés de la production d’énergie dans le monde, Chiffres clés de la consommation en France. L'Agence internationale de l'énergie fournit les estimations suivantes : Une part importante des énergies primaires est convertie en électricité ou en chaleur de réseau et est donc consommée sous ces deux formes. Intensité énergétique pour le monde en unités d’énergie consommées par $ US de PIB (©Connaissance des Énergies, d'après source : Energy Independant Agency). renouvelables. Cette statistique ne prend pas en compte les énergies auto-consommées (bois, pompes à chaleur, solaire thermique, etc. La quadrature du cercle ! La durée potentielle d'utilisation de l'énergie nucléaire pourrait se compter en siècles grâce aux filières de surgénération et en millénaires avec celle de fusion nucléaire, et le potentiel exploitable de l'énergie solaire est estimé à vingt fois la consommation mondiale annuelle. La production mondiale d'énergie commercialisée était en 2019, selon BP, de 584,9 Exajoules, en progression de 12,1 % depuis 2009. Bien entendu, la grande majorité de la surface terrestre est inutilisable pour la production d'énergie solaire, car celle-ci ne doit pas entrer en concurrence avec la photosynthèse nécessaire à la production alimentaire, depuis les échelons les plus modestes des chaînes alimentaires (phytoplancton, végétaux en général) jusqu'à l'agriculture. Cette De l'énergie finale à la consommation finale en 2012 (d'après données du Key World Energy Statistics 2014). Enfin, dans les pays intermédiaires, dont la Chine et l’Inde, l’appétit pour les produits de confort fait croître la part de la consommation résidentielle dans le total (hors production exportée), malgré le coût relatif élevé de l’énergie. Toute la consommation d’énergie destinée à satisfaire les divers besoins de l’homme est issue de formes d’énergies dites primaires qui sont soit épuisables (énergies fossiles comme le charbon, le pétrole, le gaz naturel, mais aussi l’uranium), soit renouvelables (énergies hydraulique, éolienne, marines, géothermique et solaire, y compris la biomasse qui est une concentration d’énergie solaire en carbone dans un végétal). L’explication est qu’à court terme, les habitudes de consommation et les outils de production n’ont pas le temps de s’ajuster, mais dès le moyen terme, il faut chercher d’autres explications, telles un mouvement de réduction de « l’intensité énergétique ». Exemple. L’Asie ne comprend pas la Chine. Les 4 premiers pays concentrent 53,5 % des réserves. Dans le secteur des transports, l’augmentation de la consommation en 2011 se démarque des baisses de ces dernières années (-1,1 % en 2009, -0,8% en 2008). Pour cela la législation sur la construction des bâtiments et sur les énergies renouvelables a été précisée et l'UE envisage de pousser à améliorer l'efficacité énergétique des appareils électro-ménagers et des chauffe-eau. En 2018, l'énergie finale consommée dans le monde s'élevait à 9 938 Mtep contre 4 660 Mtep en 1973, en progression de 113 % en 45 ans[s 2]. Evolution de la consommation … Les quatre principaux pays producteurs regroupent 64,8 % du total mondial. La France ou la Suède visent déjà −35 %. La satisfaction des besoins peut être directe, si l’énergie est consommée par un être humain au cours d’un usage domestique (se chauffer, travailler sur son ordinateur, se déplacer en voiture), ou indirecte si elle est utilisée dans la production de biens ou de services destinés à la consommation humaine. Dans le cas d'une électricité produite directement (hydroélectricité, photovoltaïque, géothermique...), la conversion en énergie primaire pertinente est fonction du contexte et le coefficient de conversion utilisé doit être indiqué (voir ci-dessous) : pour comptabiliser la production d'une centrale hydroélectrique, on peut convertir directement les kWh en TEP selon l'équivalence physique en énergie 11 630 kWh = 1 TEP ; mais si l'on se pose la question « combien de centrales à charbon cette centrale hydroélectrique peut-elle remplacer ? Selon le rapport 2016 de l'Agence internationale de l'énergie, l'Accord de Paris sur le climat de 2015 aura pour effet, si les engagements des pays sont respectés, de ralentir la croissance des émissions de CO2 liées à l'énergie (croissance annuelle ramenée de 600 à 150 millions de tonnes par an), ce qui serait largement insuffisant pour atteindre l'objectif de limiter à 2 °C le réchauffement climatique d'ici 2100 ; la trajectoire résultant de ces accords mènerait à +2,7 °C. On constate une progression quasi-générale et rapide de la part de l'électricité ; cette progression est particulièrement rapide dans les pays émergents : Chine, Inde, Indonésie ; par contre, on constate une légère baisse au cours de la période la plus récente dans quelques pays développés : États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Russie. Les investissements dans les énergies renouvelables ont reculé de 3 %, mais les mises en service ont progressé en cinq ans de 50 % et la production correspondante de 35 %[16],[17]. Les économètres qui observent les effets des programmes se focalisent sur les émissions de dioxyde de carbone : les statistiques d’intensité énergétique sont maintenant doublées de statistiques d’intensité carbone. Mais elle est aussi un effet tendanciel des progrès technologiques et du jeu naturel des prix des énergies fossiles, indépendants des mesures contraignantes ou indicatives de ces programmes. Au Néolithique, entre 9000 et 3300 ans avant notre ère, les hommes commencent à cultiver la terre et domestiquent des animaux qui, pour certains, devienn… Entre 1973 et 2012, la consommation d’énergie dans le monde a presque doublé (+ 92%). Evolution de la consommation d’énergie finale mondiale de 1971 à 1997 répartie par région. L'UE veut aussi renforcer l'accès pour tous à l'information individuelle sur nos consommations d'énergie (dont pour le chauffage collectif, la climatisation et l'eau chaude). Quelle part ont pris, dans cette évolution, les grandes régions du monde ? Production éolienne annuelle sur la base d'un, « inépuisables à l'échelle du temps humain », « les renouvelables font de très grands progrès sur les prochaines décennies mais leurs gains restent largement confinés à la production d'électricité. Ces énergies primaires sont transformées en énergies secondaires : produits pétroliers raffinés dont les carburants automobiles, électricité… Cette transformation d’une énergie en une autre se fait toujours — c’est une loi fondamentale de la physique — avec une perte d’énergie, si bien que la transformation d’une énergie primaire en énergie secondaire «  consomme de l’énergie primaire ». Les surfaces utilisables pour le solaire se limitent aux déserts, aux toits de bâtiments et autres surfaces déjà stérilisées par l'activité humaine (routes, etc). La prochaine frontière pour l'histoire des renouvelables est d'étendre leur usage dans les secteurs de l'industrie, du bâtiment et des transports où existent d'énormes potentiels de croissance »[22]. La part de l’énergie nucléaire reste pour sa part relativement stable (4,4% en 2017). Au Moyen-Orient, cela suppose d'abandonner l'idée d'extraire 60 % du gaz et de ne pas toucher à environ 260 milliards de barils de pétrole, l'équivalent de toutes les réserves de l'Arabie saoudite. La consommation d'énergie finale dans le monde a atteint 8 979 Mtep en 2012 . Les différentes filières de production d’électricité dans le Monde 4. Cependant certains (surtout dans les pays d'Europe du Nord) prennent l'habitude d'utiliser des multiples de l'unité officielle et il n'est pas rare de trouver des péta voire des yotta-joules (péta et yotta sont des préfixes du Système international d'unités) pour mesurer l'énergie produite à l'échelle du monde[n 1]. - 80% de l'énergie consommée vient des énergies fossiles (pétrole et charbon) - C'est ce qui émet le plus de GES - Augmentation à cause de la mondialisation et l'industrialisation réchauffement climatique = impacts sur le climat, les écosystèmes, l'agriculture, la fréquence et Comment ont évolué, depuis, 1800, la consommation des grandes sources d’énergie primaire ?
2020 évolution de la consommation d'énergie dans le monde