Malgré son nom, l'Armée nationale libyenne est elle-même constituée de milices[42]. Selon une enquête de la BBC, la frappe est effectué par un drone Wing Loong II émirati armé d'un missile Blue Arrow 7[198]. En Libye aujourd’hui, les perspectives de stabilisation du conflit paraissent aussi éloignées qu’au début de la reprise des hostilités en 2014. Quelques mois plus tard, un rapport d'experts de l'ONU déplore « l'intensification d'un conflit par procuration Â» et la violation de l'embargo sur les armes par les Émirats arabes unis, la Jordanie et la Turquie qui acheminent du matériel militaire en Libye « sans vraiment d'effort pour en dissimuler la provenance Â»[143]. Une résolution réclamant un cessez-le-feu et un accès humanitaire inconditionnel aux zones de combat est proposée par le Royaume-Uni avec le soutien de la France et de l'Allemagne, mais elle se heurte à l'opposition des États-Unis, de la Russie, et des trois pays africains au Conseil de sécurité : l'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire et la Guinée équatoriale, qui jugent le texte trop dur contre Haftar[91],[95],[96],[94],[97]. « Les aspirations des puissances régionales sont au cœur du conflit libyen », souligne Tarek Megeresi, chercheur au European Council on Foreign Relations (ECFR). Nous nous attendons à ce que nos concitoyens soient libérés immédiatement. Les autorités tunisiennes évoquent officiellement un incident technique, mais selon une source sécuritaire tunisienne de RFI, le pilote aurait refusé de bombarder Tripoli et aurait fait défection[161]. La deuxième guerre civile libyenne14 est un conflit opposant depuis 2014 en Libye trois gouvernements rivaux15, différents groupes armés qui leur sont plus ou moins proches, dont plusieurs groupes djihadistes, ainsi que des groupes rebelles tchadiens et darfouri servant de mercenaires : Après les élections du 7 juillet 2012, la Libye est gouvernée par le Congrès général national (CGN), l'organe législatif élu qui remplace le Conseil nation… Dans les jours qui suivent, les combats et les frappes aériennes se concentrent dans la périphérie sud de Tripoli, dans les villes et quartiers d'El Azizia, Wadi al-Rabi, Ain Zara, al-Swani, Gasr Ben Ghachir, Abou Salim, Khalat Al-Ferjan, Salaheddine, le camp de Yarmouk et l'aéroport international[113],[41],[115],[116],[12]. La contre-offensive est baptisée « Ouadi Doum 2 Â» en référence à une défaite de l'armée libyenne en 1978, lors du Conflit tchado-libyen, où Haftar, alors officier dans l'armée de Kadhafi, avait été fait prisonnier[2]. RFI chiffre cependant ses effectifs à 70 000 combattants dans l'ensemble de la Libye[50]. L'ANL bénéficie quant à elle du soutien militaire de l'Égypte, des Émirats arabes unis et de l'Arabie saoudite[26],[16],[24],[3],[27]. [...] Il n'existe pas de solution militaire en Libye. L'aviation GNA mène ensuite un raid sur l'aéroport de Wattyia, à l'ouest de Tripoli, où sont basés les avions des forces d'Haftar[110]. Il passe ensuite à 4 700 début février selon l'OSDH[57], puis à 10 000 fin mai[58],[11] et 11 600 début juin[4]. L'ANL cherche alors à légitimer son offensive en la présentant comme une guerre contre le « terrorisme Â», mais le GNA dément compter dans ses rangs des personnes accusées de terrorisme[90]. Une conférence nationale est alors prévue à la mi-avril à Ghadamès[39]. Le porte-parole des forces du GNA, Moustafa al-Mejii, revendique des dizaines de morts et 18 prisonniers dans les rangs des forces d'Haftar[106]. Son plan initial était de faire entrer des troupes en petit nombre à Tripoli avant que ses adversaires n’aient le temps de réagir, et d’entraîner la défection et le ralliement à son camp de groupes armés locaux et de responsables sécuritaires. Conflit. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU fait état de 75 000 personnes déplacées[127]. Après son échec à Gharyan, l'Armée nationale libyenne établit une nouvelle salle de commandement et une piste d'atterrissage à Tarhounah, à 60 kilomètres au sud-est de Tripoli[154]. Elle comprend des milices des villes de l'est de la Libye, des milices tribales, d'anciens militaires kadhafistes, des miliciens salafistes madkhalistes, des combattants soudanais du MJE et de l'ALS et des Tchadiens du RFC[42],[3],[61]. [...] La communauté internationale devrait prendre une position claire. Les deux camps semblent vouloir tirer profit de la pandémie pour réaliser des avancées sur le terrain. Les combats connaissent ensuite une certaine accalmie, notamment après le début du ramadan le 6 mai[127],[128] Cependant le 21 mai, les forces du GNA lancent une nouvelle offensive[127],[128]. Celle-ci, la mission Miasit, lancée en janvier 2018, comprend jusqu'à 400 soldats déployés à Tripoli et Misrata chargés selon le ministère italien de la Défense de « soutenir les autorités libyennes dans leurs actions de pacification et de stabilisation du pays et de contrôle de l'immigration clandestine, des trafics illicites et des menaces à la sécurité, en harmonie avec les lignes d'intervention définies par les Nations Unies Â»[70]. Le porte-parole de l'ANL, Ahmad al-Mesmari, accuse alors l'armée turque d'être directement impliquée dans la bataille, ce que le GNA dément[17],[142]. Moins de la moitié de cette flotte provient de l'ancienne armée de l'air libyenne, le reste fut fourni par l'Égypte et les Émirats arabes unis entre octobre 2014 et juin 2015[7]. Le 4 avril 2019, dans un enregistrement diffusé sur Facebook par le bureau des médias de l'Armée nationale libyenne, le maréchal Haftar donne l'ordre à ses troupes d'« avancer Â» et d'« entrer Â» dans la capitale libyenne, Tripoli[71],[26]. Selon Frédéric Bobin, journaliste pour Le Monde : « Une loi non écrite commande l’engagement des combattants de Zinten dans cette nouvelle « bataille de Tripoli Â» : les factions rivales doivent choisir des fronts distincts afin d’éviter tout risque de collision. L'OSDH parle pour sa part de 450 combattants à la fin mai[20]. Un sondage réalisé par Istanbul Economics Research donne ainsi 58 % d'opinion défavorable[195]. Le 19 janvier, une conférence sous l'égide de l'ONU se tient à Berlin, où elle rassemble les chefs d'État ou de gouvernement de l'Allemagne, de la Russie, de la Turquie, de la France, du Royaume-Uni, de l'Italie, des États-Unis, de l'Égypte, des Émirats arabes unis, de l'Algérie et de la république du Congo, ainsi que l'Union africaine, l'Union européenne et la Ligue arabe. Ce plan a toutefois échoué dès le premier jour de l’opération. Le 12, le GNA accepte à son tour l'arrêt des combats[200]. Cible d'attaques répétées, l'aéroport de Mitiga ferme début septembre[169]. La France tient quant à elle une position ambiguë en reconnaissant officiellement le GNA, mais elle a par le passé fourni des aides à l'ANL lors d'opérations contre les djihadistes et est depuis accusée par le GNA d'avoir contribué à favoriser la montée en puissance d'Haftar[3],[16],[6],[30],[31],[32],[33]. Le 21 août, le GNA affirme regagné du terrain dans le secteur d'Esbea, à 40 kilomètres au sud de Tripoli, et repris plusieurs positions, dont l'académie de l'armée de l'air[170]. Un accord de cessez-le-feu est paraphé par Sarraj, mais Haftar refuse quant à lui de le signer et quitte Moscou le 14 janvier[202]. Le 2 avril, les forces de l'ANL s'emparent sans combattre de Gharyan, située à 100 kilomètres au sud-ouest de Tripoli, après avoir obtenu le ralliement d'un groupe armé local[26],[106],[72]. Les Zintenis pro-Haftar présents à l’aéroport international n’iront sûrement pas à Azizia où guerroient les Zintenis pro-Sarraj Â», « selon un document non rendu public du « panel des experts Â» des Nations unies enquêtant sur les violations de l'embargo des armes sur la Libye, le nombre de ces mercenaires a oscillé entre 800 et 1 200 Â», « selon le document des Nations unies, ces mercenaires ont surtout assisté les forces d’Haftar dans les domaines de l’artillerie, du contrôle aérien, de la guerre électronique et du tir de précision (sniper). Après un pause nocturne, les combats reprennent au sud de la capitale, en particulier à Wadi al-Rabi et près de l'aéroport[44]. Dans un premier temps, le maréchal Haftar annonce le 9 janvier la poursuite des opérations[200], mais le 11 il proclame finalement un cessez-le-feu[201]. Une proposition britannique soutenue par les États-Unis appelant les forces du maréchal Haftar à arrêter leur avancée vers Tripoli est bloquée par la Russie qui propose alors une déclaration appelant toutes les forces armées libyennes, et pas seulement celles de Haftar, à cesser le combat, mais celle-ci est rejetée à son tour par les États-Unis[77]. L’accord de cessez-le-feu permanent avec « effet immédiat » est né, après cinq jours de discussions à Genève, organisées sous l’égide de l’ONU et de la commission militaire conjointe, constituée de cinq membres représentant le GNA (gouvernement reconnu par l’ONU) et cinq autres le maréchal Haftar (soutenu par des forces étrangères). Le GNA dispose également d'une quinzaine d'avions de guerre à Tripoli et Misrata[3] et de quelques hélicoptères[47]. Le dernier point de blocage a ainsi été levé, car l’Italie, qui assurait le commandement de Sophia, la précédente opération navale européenne, refusait le débarquement dans ses ports. Libye: les drones turcs seraient-ils en train de changer l’équilibre militaire? Mais le même jour, dans la soirée, l'ANL déclare avoir détruit un drone turc Bayraktar à l'aéroport de Mitiga, d'une frappe aérienne alors que l'appareil s'apprêtait à décoller[145],[144]. Le 6 avril, réunis à Dinard, en France, les ministres des Affaires étrangères du G7 demandent la fin immédiate des « mouvements militaires vers Tripoli, qui entravent les perspectives du processus politique mené par les Nations unies Â»[78],[79]. ... Libye : le pétrole au cœur de la guerre, les migrations aussi. L'attaque est revendiquée par le porte-parole de l'ANL Ahmad al-Mesmari qui présente l'hôpital de campagne comme une « couverture Â» utilisée « par les terroristes pour ne pas être visés Â» et qui affirme que les victimes « ne sont pas des médecins mais des étudiants en faculté de médecine. Fin mai 2020, Le Monde indique que « selon un document non rendu public du « panel des experts Â» des Nations unies enquêtant sur les violations de l'embargo des armes sur la Libye, le nombre de ces mercenaires a oscillé entre 800 et 1 200 Â»[64]. Si ces lignes de front se maintiennent, Tripoli sera encerclé à l’ouest comme à l’est par les forces de Khalifa Haftar. Le maréchal Haftar, qui avait lancé son offensive sur Tripoli en avril 2019, a essuyé une succession de défaites et a dû battre en retraite. Ghassan Salamé, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, déclare notamment fin septembre que la Libye est « probablement le plus grand théâtre de guerre de drones au monde Â»[174]. Les Zintenis pro-Haftar présents à l’aéroport international n’iront sûrement pas à Azizia où guerroient les Zintenis pro-Sarraj Â»[49]. L'Armée nationale libyenne revendique quant à elle à cette date la mort de 16 militaires turcs[195]. Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, déclare alors : « La détention de six de nos concitoyens par des milices illégales liées à Haftar est un acte de violence et de piraterie. En Libye, les civils piégés par une guerre qui s’éternise. Huit raids aériens sont effectués par les avions du GNA, puis les troupes au sol entrent dans la ville en profitant du retournement de certains combattants locaux[129],[130],[131]. Les forces de l'ANL tentent alors de prendre le contrôle de l'aéroport international de Tripoli[15]. L'ANL conserve cependant sa pointe la plus avancée à Aïn Zara, dans la banlieue sud-est, à une douzaine de kilomètres du centre-ville[25]. Les forces de l'ANL atteignent la banlieue, mais ne parviennent pas à entrer dans la capitale. Elle est lancée par l'Armée nationale libyenne (ALN) contre les forces du Gouvernement d'union nationale (GNA) afin de prendre le contrôle de la capitale, Tripoli, et de ses environs. Aujourd’hui, plusieurs puissances étrangères, dont la Turquie et la Russie, sont impliquées dans le conflit et les Européens comme les Etats-Unis appellent à un cessez le feu immédiat. Libye, la guerre du Moyen-Orient aux portes de l’Europe Face à la possible déstabilisation généralisée de la Méditerranée et du Sahel, la France a un devoir d’ingérence en Libye. Le 20 décembre, le GNA demande à cinq « pays amis Â» — la Turquie, les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Italie et l'Algérie — d'« activer les accords de coopération en matière de sécurité Â»[182]. Or, les Émirats avaient pris l'engagement auprès des États-Unis de ne pas transmettre leurs armes à une tierce-entité[136],[138]. Pas assez, en tout cas, pour dissuader les deux parties en présence de vouloir tirer profit de la pandémie pour réaliser des avancées sur le terrain. Des mesures « préventives » contre le virus ont également été mises en œuvre dans l’est libyen sous le contrôle du maréchal Khalifa Haftar. Libye - guerre des clans: péril en la demeure? Il déclare : « L'heure zéro a sonné pour l'assaut large et total attendu par tout Libyen libre et honnête Â»[175]. Selon le GNA, des frappes aériennes sont également menées contre les lignes d'approvisionnement de l'ANL jusque dans le centre du pays[83]. Après avoir été utilisés intensivement pendant plusieurs mois, la plupart des avions de combat des deux forces aériennes sont alors immobilisés pour des raisons de maintenance[174]. D'autres entités, comme la compagnie Moran, dirigée par Vyacheslav Kalashnikov, sont également engagées[64]. Dans les rues de Tripoli, en juin 2020. Le représentant spécial de l'ONU Ghassan Salamé déclare également le 15 avril que l'offensive d'Haftar « ressemblait davantage à un coup d'Etat qu'à une lutte antiterroriste Â»[90]. L'attaque est condamnée par l'ONU, l'Union africaine, l'Union européenne, la France, l'Italie, le Qatar, le Nigeria, la Turquie et plusieurs ONG[147],[148]. L'intervention en Libye n'est cependant pas soutenue par l'opinion publique turque[195]. L'ANL dispose de blindés et d'armement moderne fournis par les Émirats arabes unis[3]. La Turquie se déclare alors prête à intervenir militairement en Libye si le GNA en fait la demande[183],[184],[185],[186],[180],[51],[187]. Le 3 juillet, un centre de détention de migrants est bombardé par l'ANL à Tajoura, à l'est de Tripoli[147],[148]. Le soir du 4 avril, plusieurs dizaines d'hommes de l'ANL avec quinze pick-up prennent sans combattre le contrôle du barrage de sécurité « pont 27 Â», à 27 kilomètres à l'ouest de Tipoli[26]. Ceux qui jettent les armes, ceux qui restent chez eux, ceux qui lèvent le drapeau blanc, seront en sécurité. C’est que le vent de la guerre a tourné. Le Mouvement pour la justice et l'égalité (MJE) sert quant à lui initialement dans le camp d'Haftar, mais il serait ensuite entré en conflit avec ce dernier, ainsi qu'avec les autres groupes soudanais, et aurait fini par rallier le GNA[68],[69],[67]. Il aurait été pris presque sans combat, les forces d'Haftar ayant pris la fuite après la destruction par les drones turcs du système de défense antiaérien russe Pantsir[222],[218]. Au total, l'ensemble des combattants en Libye reconnaissant l'autorité du GNA est estimé entre 17 000 et 35 000[1]. L'ANL annonce cesser ses opérations dans la banlieue de Tripoli entre le 10 août à 15h00 et le 12 août à 15h00[163],[164]. Certains manifestants accusant le gouvernement français de soutenir Haftar apparaissent également vêtus de gilets jaunes, en référence au mouvement de contestation qui secoue alors la France[117],[118]. Il promet d'épargner les civils, les « institutions de l'Etat Â» et les ressortissants étrangers[26] : « Nous répondons à l'appel de Tripoli. L'attaque est menée par les unités 106 et 107, considérées comme faisant partie des troupes d'élite de l'ANL[2],[76]. Le 26 janvier, le cessez-le-feu est rompu par l'ANL qui lance une offensive sur la localité d'Abou Grein, entre Misrata et Syrte, et s'empare de deux villages : Qaddaheya et Wedi Zamzam[210]. La guerre en Libye continue de faire rage malgré les appels à la trêve et les premiers cas de contamination de Covid-19 dans le pays. Selon le communiqué de la maison blanche, les deux hommes ont discuté d'une « vision commune pour la transition de la Libye vers un système politique démocratique et stable Â» et le président Trump a « reconnu le rôle significatif du maréchal Haftar dans la lutte contre le terrorisme et la sécurisation des ressources pétrolières de Libye Â»[91],[94]. Son plan initial était de faire entrer des troupes en petit nombre à Tripoli avant que ses adversaires n’aient le temps de réagir, et d’entraîner la défection et le ralliement à son camp de groupes armés locaux et de responsables sécuritaires. Rien n’y fait, ni les appels répétés de l’ONU, ni celui de plusieurs pays occidentaux et arabes à une « trêve humanitaire ». (DC 10 01 2020) New World TV. La Russie soutient aussi discrètement Haftar, même si elle entretient officiellement des liens avec les deux gouvernements rivaux[28],[29]. L'initiative est cependant rejetée quelques jours plus tard par Haftar qui affirme que l'offensive « ne s'arrêtera pas avant que tous ses objectifs ne soient atteints Â»[105]. Une source médicale à l'hôpital de Gharyan fait pour sa part état à l'AFP d'au moins 15 morts pour l'ANL et 8 pour le GNA[129]. Le 5 avril, la Russie et l'Allemagne demandent à leur tour la fin des opérations militaires[75]. Une deuxième frappe aérienne touche ensuite un second hangar, à l'intérieur duquel se trouvent 120 personnes[149]. Le bilan passe à 117 tués et 150 déserteurs au 7 mars 2020[55], puis à 298 morts à la mi-mai[11] et à 351 morts le 1er juin[4]. Le 6 avril, les combats se poursuivent, notamment dans les environs de Wadi al-Rabi et de Gasr Ben Ghechir[78]. Une guerre civile dilatée en conflit régional. Depuis 2014, la Libye est divisée. Ne tirez que contre les hommes armés. Libye. En Libye, depuis la chute du régime de Khadafi en 2011, la guerre n’a jamais cessé. Ghassan Salamé, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Libye, qualifie l'attaque de « crime de guerre Â» et de « carnage ignoble et sanglant Â»[148]. Le maréchal Khalifa Haftar annonce alors « accepter le défi Â» et déclare « le djihad et la mobilisation générale Â», exhortant « tous les Libyens Â» à porter les armes, « hommes et femmes, militaires et civils, pour défendre notre terre et notre honneur Â»[190]. Le lendemain, les Turcs — des marins selon Ankara — sont libérés[146]. Conflit en #Libye : l'arrivée de l'armée turque a réveillé Européens et puissances voisines. Les milices des villes de Misrata, Zintan et Zaouïa soutiennent également le GNA[44]. Le même jour, un avion L-39 Albatros de l'ANL atterrit également en Tunisie, dans la région de Médenine, pour des raisons incertaines[159],[160]. Cependant, il s'avère que les quatre armes anti-chars Javelin avaient appartenu à l'armée française après avoir été achetées en 2010 aux États-Unis[137]. Cependant le 4 février, l'émissaire de l'ONU Ghassan Salamé annonce que les deux parties, représentées par deux délégations constituées de cinq officiers militaires chacune, sont venues à Genève pour engager des discussions et ont accepté de transformer la « trêve Â» en un « cessez-le-feu durable Â»[211],[212]. Une nouvelle mission navale européenne va tenter de faire respecter l’embargo de l’ONU sur les armes. Publié le : 04/02/2020 - 14:41 Modifié le : 05/02/2020 - 04:47. Elle multiplie alors ses frappes aériennes et son porte-parole, Ahamd el Mesmari, promet une « bataille définitive Â»[154]. Le 9 avril, les combats et les bombardements aériens se poursuivent à Gasr Ben Ghachir et Wadi al-Rabi, mais aucun camp ne prend véritablement l'avantage[83]. En juin 2020, les forces de l'ANL sont totalement expulsées de la banlieue de Tripoli. Les premiers combats significatifs débutent le 5 avril en fin de journée, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tripoli, dans les environs de Gasr Ben Ghechir, Soug al-Khamis, al-Saeh et Soug al-Sabt[15],[62],[2].

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