Alors que l’absence d’une seule des conditions est nécessaire, nous voyons donc qu’aucune des conditions n’est réunie. N’a t’elle pas été conçue avec comme unité de mesure la coudée royale ?”. Mais rien de tel, et nous ne pouvons que souscrire aux remarques du blogueur Archéologie rationnelle [18]. Ci dessous, une image tirée des statistiques de Youtube qui permet de voir que le 5 janvier, alors que la vidéo était vu une cinquantaine de fois, 300 dislikes furent imputés sur la vidéo. Voir les photos ci dessous. INVERSEN Erik,  Canon and proportion in Egyptian art, VICTOR N,  The rod and its use in egyptien architecture GM 121 1991. Il semble que le degré de précision de ces deux civilisations soit au delà de ce que nous pouvions penser. Nous allons donc nous demander en quoi le raisonnement de M. Leplat ne peut être accepté, du fait de la non-validité de ses arguments. [34] Jean-Claude HOCQUET, « La métrologie, voie nouvelle de la recherche historique », in Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1990, n°1, page 60. Dans la même intervention, vous me parlez d’Erathosthène. Donc, contrairement à ce qu’affirme M. Leplat, il existe des connaissances solides sur les mathématiques égyptiennes. Vraiment ? Pourtant, en scrutant un globe terrestre, l’on s’aperçoit d’une chose pour le moins amusante. Et comme l’indique Corinna Rossi, cette technique employée montre que les Égyptiens ne connaissent pas le nombre Pi [26]. Pour M. Leplat, il est nécessaire pour lier la coudée et le mètre de diviser le cercle par six. La photo ci dessous illustre mon propos et est tirée d’une publication de l’Égyptologue Magli Giulio. Ces éléments de preuves indiquent que 106 Iterous mesurent 1/36ème du globe, ce qui est exacte avec une précision de 99,8% par rapport au méridien de l’Égypte. cit., page 251. [15] Charles PIAZZI-SMYTH, The Great Pyramid : Its Secrets and Mysteries revealed, op. Les Égyptiens vénèrent alors les forces naturelles, effrayantes, sous l'apparence d'un animal. Et si les Egyptiens avaient fini par déterminer un nombre comme un graal ? Dès lors on comprend que les Romains n’ayant pas effectués la mesure de la terre, ils tirent cette connaissance d’autres civilisations. Aurélien Enthoven, fils de Carla Bruni et Raphaël Enthoven) Ã, Lettre d’information, abonnez vous à notre liste de diffusion, OBSERVATION DU COUCHÉ DE SOLEIL SUR UN SITE MÉGALITHIQUE, L’incroyable plan mégalithiques du Massif du Sancy – SORTIE LE 11 JUIN 2017, LE CODEX MÉGALITHIQUE DU PLATEAU DE CAURIA, LE FILM TEOTIHUACÁN LA CITE DES SCIENCES DES BATISSEURS. C’est un argument que nous trouvons assez faible. Oui, ce même Glen Dash que vous citez seulement à propos de la position de centre de la base de la GP mais le citant comme bon vous semble car, apparemment, vous ne prenez que les infos qui vous intéressent et passez sous silence les propos qui ne vont pas dans votre sens. Les spécialistes des mathématiques égyptiennes ne rejettent pas Pi sans raison. « Momies aliens » du Pérou : le point de vue d’une archéozoologue, De l’anonymat et de l’argument d’autorité. De même, M. Leplat cite Corinna Rossi, indiquant que cette dernière évoque le lien entre architecture et fonction symbolique, ce qui, selon lui, tendrait à montrer l’existence de chiffre comme Pi. Utilisée seule, une poulie est un … - réponse à Patrice Pouillard, UNE CROYANCE AVEUGLE - réponse à Patrice Pouillard, Un "skeptomètre" à l’usage des historiens et archéologues. Martouf 21 mai 2013 à 16:16 (CEST) Aucune preuve qu'ils le connaissaient. Oui ? Ces paysans vivent de manière très pauvre dans des maisons de boue séchée. Les Égyptiens ont-ils employé cette technique ? [44] Dieter ARNOLD, Building in Egypt, Pharaonic stone masonry, op. avec ou sans les piédroits ? Le second argument nécessaire pour que l’équation de Funck-Hellet soit valable, c’est la multiplication par Pi, et donc, la connaissance par les Égyptiens du nombre Pi. Peut on construire la pyramide en 20 ans ? « S'il se trouvait par expérience que les pendules fussent de différente longueur en différents lieux, la supposition que nous avons faite touchant la mesure universelle tirée des pendules ne pourrait subsister ; mais cela n'empêcherait pas que dans chaque lieu il n'y eût une mesure perpétuelle et invariable. Sinon, vous pouvez lire ma note sur mon Facebook : https://www.facebook.com/notes/luis-casta%C3%B1o-s%C3%A1nchez/%C3%A9rathost%C3%A8ne-et-la-mesure-de-la-terre/10220114646770793/. Ou sont les étalons de mesure qui font 1 mètre ? Les diverses techniques de la soustraction à travers les ages et les civilisations. Alien Project : Maria, la preuve de la contrefaçon ? [39] Dieter ARNOLD, Building in Egypt, Pharaonic stone masonry, op. Boules de pierre en Slovaquie, République Tchèque et Pologne, Tout ce que la nature ne peut pas faire VI : Liesegang Rings, Tout ce que la nature ne peut pas faire VII : murs, Tout ce que la nature ne peut pas faire VIII : figures sédimentaires, Cadavres de monstres et incroyables momies extraterrestres : comment les reconnaître ? La coudée de Drovetti mesure pourtant 52,36 cm... Et, plusieurs fois, je l’ai pris en défaut, comme sur Angkor ou sur le Templo Mayor de Tenochtitman, ou encore sur l’utilisation des outils géographiques. Que Monsieur ou Madame X rejette la connaissance de pi par exemple n’a pas d’importance : si je vous dis que je suis le pape, vous ne me croirez pas et vous aurez raison. Selon l’auteur de cette vidéo, le lien entre la coudée et le mètre est la pierre angulaire d’un nouveau paradigme historique qui renverserait les connaissances acquises en histoire et en archéologie [2]. Là encore, pour ne pas être anachronique, il faut se servir des documents d’époques et des études matériels, ce que M. Leplat ne fait jamais. BAM : Interview complète de Quentin Leplat, LASCAUX, LE CIEL DES PREMIERS HOMMES : UN DOCUMENTAIRE PASSIONNANT OUVRANT LES PORTES DE L’ASTRO-GÉOMÉTRIE. Alien Project : récit d’un "plutôt POUR", Le clou dans le cercueil des momies de Nazca, Des conséquences tragiques d’un poisson d’avril - bis repetita placent, Les Pieds nickelés as du contre-espionnage, Où l’on découvre que l’habit ne fait pas le moine, ni le chapeau l’Aventurier, L’Aventurier, le Pigeon et la pyramide à secret, Dominique Jongbloed, le dernier des situationnistes. Mon article explique que le problème, c’est que la norme que vous aimeriez établir à 52,36 cm n’existe pas, car l’ensemble des coudées retrouvées ont une taille qui varie entre 52 ;2 et en gros 52,7. Et utiliser une moyenne sur quatre étalons, alors que de nombreux étalons ont été découverts par la suite est une méthode par laquelle M. Leplat écarte les travaux récents. Mais, donner foi à Jomard nous parait spécieux. Pour ma part ce n’est pas la meilleure preuve, mais elle fait partie de l’ensemble des éléments de preuves. Ératosthène à emprunté aux anciens Égyptiens une méthode de mesure de la terre. cit., page 87. On n’a beaucoup plus de traces que ne veut l’admettre M. Leplat. Source : http://birminghamegyptology.co.uk/wp-content/uploads/2014/07/Priskin-A-map-of-Egypt.pdf. R : Ben, si. cit., page 195. Ils le rejettent, car il n’y a pas de preuve de l’existence de Pi dans les mathématiques égyptiennes. Source à propos du canon de proportion et du Nebi. Les analyses ont été refaites des centaines de fois et sur plusieurs momies… À chaque fois, ils retrouvent de la cocaïne dans leurs cheveux. Le mètre peut être divisé en 3 pieds de 33,33 cm.. et là nous avons beaucoup de preuves que ce pied à bien existé bien avant l’introduction du mètre. De fait la coudée royale de 52,36 cm, c’est une mesure de 1/6ème de PI en mètre. J’irai consulter en détail nombre de liens que vous mentionnez. Or les Égyptiens utilisaient la géométrie modulaire. Il y a aussi des problèmes de géométrie, avec des calculs de volume, des calculs de surface ou des calculs de pente [21]. Elle s’est développée au XIXe siècle, notamment à partir des recherches sur les cultures de l’Antiquité, égyptienne et gréco-romaine, avant de connaître un renouveau dans les années 1970 [6]. [11] John GREAVES, The Origin and Antiquity of Our English Weights and Measures Discovered, Londres, 1745. Sauf si, naturellement, ils préféraient utiliser la coudée comme 1/6 ème ou 1/12 ème de leur cercle de référence. Une lettre ouverte de la communauté scientifique bosnienne, Ce que les institutions scientifiques de Bosnie pensent du projet de M. Osmanagic, Ce que les institutions scientifiques de Bosnie pensent du projet de M. Osmanagic - suite (et fin ?). Je vois que vous insistez toujours sur les mêmes erreurs : 1/ “La grande pyramide ? On voit donc ici votre manque de rigueur démonstrative, puisque vous ne répondez pas à la question posée. Christian Schwarz-Schilling, Haut Représentant de M. Osmanagic ? [46] Jean-François CARLOTTI, « Quelques réflexions sur les unités de mesure utilisées en architecture à l’époque pharaonique », Cahiers de Karnak, n°10, Centre franco-égyptien d’études des temples de Karnak, Louqsor, 1995, page 138. Ces éléments de preuves indiquent que 106 Iterous mesurent 1/36ème du globe, ce qui est exacte avec une précision de 99,8% par rapport au méridien de l’Égypte. Enfin, la question de la création du mètre ne se pose pas, puisque l’on sait parfaitement quand et qui a fondé le mètre. Si l’on trouve un mètre graduée en coudée, pied, paume, doigt… cela est aussi pertinent que de trouver un mètre décimale, car ce qu’on cherche à montrer c’est que c’est la longueur qui est connue.. et non son système de division. Tout d’abord, il convient de préciser que nous n’avons pas besoin de trouver une règle graduée ou un étalon pour connaitre la mesure employée par une civilisation qui organise son espace suivant des principes géométriques simples. Cela n’est jamais fait ou jamais publié. [20] Aude GROS DE BELER, Les Anciens Égyptiens, Guerriers et travailleurs, op. Toute ressemblance avec des personnes existantes... Une initiative pour alerter sur la crise des institutions culturelles en Bosnie, Quelques précisions en réponse au professeur Debertolis, Lettre ouverte au Directeur du SB Research Group. Il explique que ce dernier a pris quatre étalons et en a fait la moyenne, qui tombe sur sa mesure. Et si oui, on peut en déduire une coudée qui mesure 0,5236 ± 0,0001 cm... Vous montrez dans ces deux interventions tout ce que l’on vous reproche, à savoir, votre manque de rigueur et de méthode. Surprise : la génétique égyptienne n’a connu que peu de changements en 1300 ans. cit., page 228. John Taylor (1781-1864) est un des premiers à construire un lien historique entre les Européens et les Égyptiens dans un ouvrage publié en 1859. Plus la corde est longue plus l’oscillation du pendule est lente. Car comme on ne connaît pas le plan, on ne peut se référer à la précision, car cette dernière est par rapport à un objectif, pas dans l’absolu. Possible et très vraissemblable que nous pensons d’une façon moderne. Je ne vais pas revenir sur le nombre de sophismes et le manque de rigueur de cette démonstration, d’autres l’ont déjà fait [4]. Les Mysterieux “Canons” du musée Pouchkine (ou pas....), Les Mystérieux “Engrenages” du musée du Caire (ou pas....), Tout ce que la nature ne peut pas faire, I : pyramides, Tout ce que la nature ne peut pas faire, II : pavements et dallages, Tout ce que la nature ne peut pas faire, III : "ripple-marks", Tout ce que la nature ne peut pas faire, IV : sphères de pierre. [40] Dieter ARNOLD, Building in Egypt, Pharaonic stone masonry, op. En comptant le nombre d’oscillation du pendule pendant le temps que met l’ombre d’un bâton pour parcourir 30°, nous avons ainsi une méthode de conservation et de transmission de la mesure. Vous dites que les travaux de M. Leplat sont bien documentés. Le nombre 106 Iterous est rapporté fréquemment dans les écrits Égyptiens, sur les tombes et les temples. Elle est en tout cas fondamentale pour Howard Crowhurst et Quentin Leplat, tenants d’une théorie, l’astro-géométrie, inventée au début du XXe siècle par Félix Gaillard [3]. [5] Jean-Claude HOCQUET, La métrologie historique, Paris, PUF, 1995, page 3. Après la crue du Nil, la terre est labourée. Quelle énergie faut il pour tracter les blocs de la grande pyramide ? Il nous présente ce lien entre la coudée royale et le mètre comme une nouveauté trop récente et bousculant trop les paradigmes et les connaissances pour être admise par les archéologues et les historiens [10]. Et le rapport mathématique ne se peut être hasard ou coïncidence quand on retrouve encore et encore les mêmes rapports ; par ex les mégalithes en auvergne, ce n’est qu’un exemple. L’architecture métaphysique des anciens Égyptiens: Amazon.it: Gadalla, Moustafa: Libri in altre lingue Selezione delle preferenze relative ai cookie Utilizziamo cookie e altre tecnologie simili per migliorare la tua esperienza di acquisto, per fornire i nostri servizi, per capire come i nostri clienti li utilizzano in modo da poterli migliorare e per visualizzare annunci pubblicitari. Cela ne constitue pas un exploit pour eux (quoique !ils ont du faire nombre d’essais avant les pyramides), simplement ils manifestent leurs connaissances. Momies voyageuses ou momies sédentaires ? En 1745, dans un ouvrage attribué à l’astronome John Greaves (1602-1652), The Origin and Antiquity of Our English Weights and Measures Discovered, l’auteur, qui s’est rendu en Égypte, évoque le lien entre les mesures anglaises et les mesures antiques [11]. Surtout si, comme M. Leplat le produit en permanence, ils ne sont pas contextualisés. J’ai proposé au métrologiste Luis Castano Sanchez une discussion vidéo publique qu’il a refusé, idem pour l’égyptologue Franck Monnier. Le second élément est l’usage du travail de Corinna Rossi sur les mathématiques dans l’architecture égyptienne [30]. Il comprend un groupe d’énoncés de problèmes et leurs solutions, notamment, des additions, des soustractions, des multiplications et des divisions. L'aspect animal est le plus ancien. C’est ce qui est suggéré, de tout évidence le mètre était connu des anciennes civilisations et aux 4 coins du monde. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées. Pourquoi les Égyptiens avaient mis au point un cérémonial et des techniques aussi complexes. Erik Inversen à publié en 1975 un ouvrage ou il traite des canons de proportion employés pour les dessins Égyptiens. cit., page 3. Je vous renvoie, encore une fois, à mon article “Hombre, medidas, pirámides” qui date déjà de 2018 et où j’ai abordé le sujet. cit., page 53. Et pour trouver, il faut chercher. Selon l'égyptologie "classico-dogmatique" les égyptiens ne connaissaient pas la roue, ni Pi ni Phi ni le système métrique. Que les olmèques astèques ou mayas aient découvert le mètre avant nous ? Outre qu’un tel raisonnement est circulaire, car il implique de définir un cercle en mètres pour retomber sur le lien entre les deux mesures, il oblige aussi à ce que tous les postulats de l’équation soient justes ; si un seul argument n’est pas confirmé, alors le lien entre le mètre, la coudée royale, Pi et Phi n’est pas démontré. La division par 7 est identique à  celle pratiquée sur la coudée royale. Ce qui n’est pas le cas. Il va plus loin dans ses calculs, et estime ainsi que le pouce égyptien est très proche du pouce anglais, avec uniquement un millième de différence [15]. La règle de Licht trouvé en 1915 près d’une pyramide, mesure 70 cm ± 0,1 et elle est graduée en 7 unités de 10 cm ± 0,5. C’est la partie des sciences historiques qui s’intéresse à l’étude des systèmes de mesure anciens [5]. Cet exemple est d’autant plus intéressant, que lors d’une étude statistique publiée en 2017 nous avons constaté que les mesures les plus redondantes sur les églises du 12ème au 18ème siècle étaient de 33,3 cm, 52,3 cm et 31,4 cm. Non, on n’a pas de manuels ; mais, en archéologie du bâti, on a des méthodes qui permettent de comprendre les moyens et les techniques de construction. Le mètre n’étant pas une mesure arbitraire, puisqu’il vaut 1/40 000 000 du méridien de la terre, il est lui aussi issue d’une figure géométrique concrète. Aucune document archéologique attestant l’existence d’une coudée royale qui mesure 52,36 cm ???? Les mathématiques et la géométrie sont les bases de la métrologie historique. “We calculated the center of the pyramid to be N100,000.023 and E499,999.987 PLUS OR MINUS 4.9 CENTIMETERS NORTH TO SOUTH OR EAST TO WEST”. En France, avant l’introduction officielle du mètre, les deux mesures du pieds les plus employées étaient le pied de 31,4 cm et le pied de 29,7 cm (pied romain). Et le principe de parcimonie s’impose. Il y décèle une grille qui permet d’intégrer les gravures dans les temples et les tombes. https://www.academia.edu/4807717/The_Egyptian_Heritage_in_the_Ancient_Measurements_of_the_Earth, http://birminghamegyptology.co.uk/wp-content/uploads/2014/07/Priskin-A-map-of-Egypt.pdf, The Journal of Egyptian Archaeology – 79(1):pp. Nous avons peu de traces pour faire des hypothèses. La grande pyramide ? [45] JOMARD, « Mémoire sur le système métrique des anciens Égyptiens, contenant des recherches sur leurs connaissances », in Description de l’Égypte, Paris, 1809, pages 495 à 794. Mais, M. Leplat n’applique pas les techniques modernes et préfère s’appuyer sur des arguments anciens, comme les travaux de Jomard, ceux de Richard Lepsius ou de Flinders Petrie, plutôt que sur ceux de Dieter Arnold, Corinna Rossi ou Denys Stocks. 157-177; Le nbi Et Le Canon De Proportions. Et, notamment pour les pyramides, on a bien étudié les exemples pour avoir une bonne idée des techniques. 2/ Quant à l’estimation des dimensions de la Terre dans l’Antiquité, c’est encore les textes qu’il faut étudier, M. Leplat. D’une part, M. Leplat ne donne pas bien ses références : il manque, ici ou là, l’année de publication, l’édition ou la page, ce qui ne permet pas une vérification rapide des références, à la différence des travaux sérieux. L’architecture métaphysique des anciens Égyptiens: Amazon.es: Gadalla, Moustafa: Libros en idiomas extranjeros [7] Astrid EMERY, Concevoir et bâtir dans la Mésopotamie protohistorique, Thèse de doctorat soutenue en 2007 sous la direction de Jean-Daniel FOREST à Paris 1, pages 15 et 16. Le front est oblique ; la partie supérieure sert à noter et à montrer les mesures [40]. La longueur de ces coudées oscille entre 52,3 et 52,9 centimètres [43]. Prenons deux exemples : M. Leplat cite Jommard en permanence, indiquant que la moyenne des coudées tombent sur 52,36 ; mais, il oublie d’indiquer que la publication de Jommard est très ancienne et totalement dépassé ; c’est pour cela que l’on mentionne l’année de publication. Cela produit, par exemple, des phrases du style : “Angkor Wat a été construit sur 300 ans” aperçus dans un message de M. Leplat. Ce trajet qui suit le Nil est relié par les temples de chacune des Nomes. 2. Les paysans constituent limmense majorité de la population égyptienne. Je ne parle pas d’Eratosthène, donc je ne vois pas ce que ce point vient faire ici. Or l’arpentage sur de longues distances, est la base de la mesure de la terre. Sauf que, M. Leplat oublie totalement de dire que dans le même livre, Corinna Rossi rejette de manière catégorique l’usage de Pi et de Phi par les Égyptien (Corinna Rossi, Architecture and Mathematics in Ancient Egypt, 2004, pages 87 à 89). Alors M. Leplat estime que les chercheurs n’acceptent ses brillantes positions pour des raisons politiques, au sens large du terme. De fait, on peut prouver l’emploi d’une mesure sans avoir découvert un étalon qui confirme la mesure. cit., page 251. Vous employez le terme de précision ; qu’appelez vous précision ? Vous tombez donc ici dans le sophisme de la cueillette de cerise, en choisissant le seul artefact qui pourrait aller dans votre sens, mais en écartant les autres. La vérité nécessite de réfléchir, d’observer de bonne foi. [36] Corinna ROSSI, Architecture and Mathematics in Ancient Egypt, page 61. Ces agissement laisse entrevoir a quelle point ces gens là n’ont pas confiance dans les connaissances qu’ils brandissent. Voilà le coeur de la polémique: Les anciens égyptiens connaissaient-ils le mètre ? Les Tablettes d’émeraudes de Thoth l’Atlante, mythe ou réalité ? Cela produit des données qui sont à la fois anachroniques et détachés de la réalité des sociétés que M. Leplat prétend étudier. Deux lignes peintes sur un édifice de la 3e dynastie sont espacées d’un mètre. Le secret astronomique et géodésique de la coudée royale. The description of the land of Egypt found on the enclosure wall of the Edfu temple is shown to refer to a map of the country that was devised to bring a symbolic numbers game into play based on the golden ratio. Exemple 1, ci dessous un étalon Allemand avec entre autre une pige de 2 pieds métriques (2 x 33,333 cm), la précision est de l’ordre de 3/10ème de millimètre.  La seconde mesure en dessous vaut 3/5 de coudée royale Égyptienne à 3/10ème de mm près. Sauf, que cet argument n’est étayé ni par une étude sur le papyrus lui-même, ni par une citation d’auteurs qui auraient étudié ce dernier. Elles sont très différentes ; pas la même langue, pas la même organistion politique et sociale, la même économie, pas le même système religieux, pas les mêmes voisins... C’est une évidence, sinon, vous faites un amalgame. ", Les Egyptiens et le théâtre de l’absurde de Semir Osmanagic. Cette mesure qui relie les temples de chacune des Nomes d’Égypte indiquent que les anciens Égyptiens avaient pu évaluer la distance avec une précision tout à faire remarquable. • Les dieux apparaissent sous trois formes différentes : animale, humaine et mi-animale, mi-humaine. Le dernier argument indispensable pour que le lien entre la coudée et le mètre soit établi, c’est que la coudée fasse exactement 52,36 centimètres. Il faut se rappeler que dans l’Antiquité, les mesures ne sont pas aussi standardisées qu’aujourd’hui [44]. Concernant Luis Castano Sanchez, il ne parvient pas à comprendre la différence qu’il y a entre un “système de mesure” et “la mesure” elle même. La description de la terre d’Égypte trouvée sur le mur d’enceinte du temple d’Edfou fait référence à une carte du pays conçue pour faire jouer un jeu de nombres symboliques basé sur le nombre d’or. [48] Jean-Claude HOCQUET, La métrologie historique, op. D’une part, ces autres preuves qu’ils réclament existent déjà pour certaines, ils n’ont pas pris soin de les chercher, ou bien, elles ne sont pas nécessaires et relèvent plus d’une injonction dogmatique que rationnelle et scientifique. Résonances des grottes de Barabar. [4] https://m.facebook.com/notes/rationnel-itude/a-la-recherche-de-largument-perdu/167899657744500/, consulté le 29 décembre 2019 ; https://archeologierationnelle.wordpress.com/2019/12/29/coudee-royale-et-pi-reponse-a-quentin-leplat/, consulté le 30 décembre 2019 ; https://irna.fr/La-coudee-Egyptienne-et-le-complot-metrique.html, consulté le 1er janvier 2020 ; https://www.facebook.com/luis.castanosanchez.1/posts/10218478504268253?notif_id=1578310112472733¬if_t=feedback_reaction_generic, consulté le 14 janvier 2020. Ils le rejettent, car il n’y a pas de preuve de l’existence de Pi dans les mathématiques égyptiennes. Ce n’est bien sur qu’une hypothèse, même si nous savons que les Égyptiens utilisaient le gnomon pour mesurer l’ombre à partir des Obélisques, ou avec les nombreuses illustrations qui en attestent. Pour changer, un peu d’archéologie réelle... M. Osmanagic, défenseur du patrimoine national bosnien ? Il estime que le lien entre mètre et coudée est si évident, que les positions des historiens et des archéologues, qui réfutent cette théorie, sont fragiles. Et ainsi apprendre des autres. Accéder au contenu Très bien, mais où, dans mon article je vous en parle. Enfin, à propos des arguments philologiques (écrit) il convient de rappeler qu’ils ne sont pas essentiels et ne peuvent à eux seuls constituer une preuve. Ils se cachent derrière des pseudos, refusent le vrai débat publique, utilisent des méthodes de trolling ou tentent de faire déréférencer les vidéos qui les dérange. La grande histoire des peuples d’Amérique. [26] Corinna ROSSI, Architecture and Mathematics in Ancient Egypt, op. La surface inférieure comprend le nom de son possesseur [41]. Ce n’est pas parce que nous avons déterminé une valeur pour le mètre vers 1800 que d’autres ne l’ont pas trouvée avant nous : je ne vois pas en quoi ni vous ni moi pouvons être affirmatifs. Seulement, le chiffre 6 est le seul qui valide l’hypothèse du docteur Funk Hellet, et c’est pour cela qu’il est impérarif de s’en servir. [9] https://www.youtube.com/watch?v=oWZKKx04sF4&feature=youtu.be, 00 :03 :24. Il extrapole visiblement les mesures des étalons pour les faire coïncider avec sa théorie, voir illustration ci dessous. Vous choisissez une coudée et une seule, pour tenter de valider votre hypothèse. Et le fait que Richard Lepsius et Flinders Petrie aient le plus travaillé – à la fin du XIXe et au début du XXe siècle – n’indique pas que leurs travaux sont exacts ou les meilleurs. Cette utilisation du mètre n’est pas un cas isolé, on peut la rencontrer dans des milliers de cas. En 1952, le médecin Charles Funck-Hellet publie dans La revue du Caireun article intitulé « La Coudée Royale Égyptienne ». Ses compétences en mathématiques sont très limités, il se contente de lire des ouvrages anciens qui sont distant de plusieurs millénaires des mesures dont nous parlons. Mais, pourquoi par six ? Je voudrais revenir essentiellement sur les questions de méthodes et les questions historiques. (Marianne Michel, Les mathématiques de l’Egypte Ancienne). [27] Ian LIGHTBODY, « Biography of a Great Pyramid Casing Stone », in JEAE, 2016, pages 52 et 53. Mégalithe et pyramide gardien de la mesure de la terre. Venons en à l’autre élément de preuve demandé… ou sont les étalons de mesure qui prouvent par exemple que les Égyptiens connaissaient le mètre ? Il est l’auteur des plans des sanctuaires des dieux car lui seul sait tracer des plans et orienter les bâtiments”. Et vous ne le montrez pas. En effet, sur un bâtiment, quelle partie faut-il mesurer pour connaitre les étalons employés : la longueur des murs, la hauteur ? l’espace entre les travées ? Nous avons un autre exemple majeur. 100 mille ? De l'hygiène quotidienne jusqu'à l'embaumement, les égyptiens utilisaient des substances comme le natron ou de nombreux onguents car ils connaissaient leurs propriétés. J’ai publié un très grand nombre de preuves matérielles et vérifiables facilement. En effet, Jomard publie à partir de 1809, avant le déchiffrement des hiéroglyphes et les fouilles méthodiques de l’Égypte [45]. Luis Castano Sanchez, oublie complètement les mesures longues distances romaines par exemple. On ne part pas de rien... Il faut déjà citer des sources, ce que M. Leplat ne fait jamais. Le peuple de lEgypte Ancienne croyait aux signes du monde naturel et une grande partie de ses décisions étaient basées sur eux. Cette méthode est donc incapable de fournir les étalons employés ; au mieux, elle donne les proportions, comme l’indique M. Carlotti dans son article sur les mesure du Temple d’Amon à Karnak (Jean-François CARLOTTI, “Cahier de Karnak”, n°10, Centre franco-égyptien d’études des temples de Karnak, Louqsor, 1995). Je ne vois pas très bien le problème de reconnaître toute la validité des proportions observées sur les sites anglais, auvergnats, péruviens, egyptiens, bretons. Comme nous l’avons indiqué au début, pour que le lien entre la coudée royale et le mètre soit établi, il faut que les trois propositions du docteur Funck-Hellet, reprises par Quentin Leplat, soient exactes : la division par six, la présence de Pi dans les calculs égyptiens et une mesure exacte de 52,36 cm. Bien sur Claire Simon et Erik Inversen ne font pas directement le lien avec l’unité métrique, mais compte tenu de tout ce que nous publions à propos de l’existence du mètre en Egypte… le Nebi de 70 cm divisé en 7 parties est une preuve matérielle. Pour une précision aussi gigantesque que Keops, il serait logique d’avoir aussi une donnée très précise plutôt qu’une coudée approximative. Par ailleurs, comment comprendre, si les Égyptiens connaissaient Pi, qu’ils ne s’en servent pas dans leurs calculs ? https://www.academia.edu/43355780/SISTEMA_DE_MEDIDAS_ANTIGUO_EL_HOMBRE_LA_GRAN_PIR%C3%81MIDE_Y_LAS_DIMENSIONES_DE_LA_TIERRA._RPI_CA-82-20_. L’aventurier et la justice, nouvel épisode, Déclaration de la communauté scientifique concernant la fraude des momies extraterrestres, Quelques remarques sur les analyses ADN des "momies" de Nazca, Momies de Nazca : le point de vue des paléontologues, ADN : de l’importance du protocole d’extraction, Compte-rendu d’examen de documents - affaire des momies de Nazca, Réflexions sur « les fameux indices de fraude ». Mais pourquoi 7 au lieu de 10 ? M. Leplat ne fait jamais cela. Ou sont les arguments philologiques, (c’est à dire des preuves écrites ou artistiques), que les anciens connaissaient la taille de la terre et en avaient déduit leur mesure ? C’est un bâtiment conçu avec tout un système de mesures. Ainsi, Dieter Arnold évoque une coudée mesurant entre 52,3 et 52,9 centimètres [35]. De même, M. Leplat dit : divisé en six, c’est facile avec un compas ; sauf qu’il ne cite pas de source expliquant, par exemple, que le compas est connu en Égypte au moment de l’Ancien Empire. Avez-vous lu un ouvrage de Jean-Pierre Adam pout parler de prétendu spécialiste ? Pire encore, M. Leplat utilise pour appuyer ses théories certaines recherches, comme celles de Corinna Rossi, alors même que cet auteur invalide dans son ouvrage les théories présentées. Toute la pseudo-démonstration de Jacques Grimault n’est qu’une fumisterie. Les expériences de terrain l’ont déjà largement démontrées.

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