La Mort De Molière: Drame En Trois Actes Et En Prose... (French Edition) (French) Paperback – April 9, 2012 by Théophile Marion Du Mersan (Creator) Molière, selon eux, aurait été empoisonné, victime des ennemis de la vérité, comme le sera plus tard Émile Zola, assassiné par des antidreyfusards. L’enthousiasme étant retombé, les dépouilles restèrent de nombreuses années dans les locaux du cimetière, puis furent transférés en l'an VII au musée des monuments français. 5e- Lecture Molière (1622-1673) ! Deux autres récits, rédigés au cours des années ultérieures, sont partiellement fiables. Pour rimer je n’ai plus de feu. […] La première scène de son ultime chef-d'œuvre débute. Aîné de cinq enfants, Jean-Baptiste est envoyé au collège jésuite de Clermont – l’actuel lycée Louis-le-Grand – que fréquentaient des fils d'aristocrates. « Mais, ajouta-t-il, vous me paraissez plus mal que tantôt. Molière représenta avec beaucoup de difficulté ; et la moitié des spectateurs s’aperçurent qu’en prononçant, Juro, dans la cérémonie du Malade imaginaire, il lui prit une convulsion. Aucun document — registre de la troupe, gazette, mémoire — ne confirme la présence d'un tel public à cette quatrième représentation, dont la recette, au contraire, marque un léger fléchissement par rapport aux trois premières. » Baron, après lui avoir touché les mains, qu'il trouva glacées, les lui mit dans son manchon pour les réchauffer. 1632 Mort de sa mère. – Hé comment ? Voir la note attachée aux "enfants bleus" dans la citation précédente. Elle contrefit du mieux qu'elle put la personne affligée; mais tout ce qu'on employa ne servit de rien : il mourut en fort peu d'heures, après avoir perdu tout son sang, qu'il jetait avec abondance par la bouche, et laissa ainsi le théâtre exposé à l'audace de tant de misérables auteurs dont il est maintenant la proie[8]. […] Pris de crampes soudaines, [il] grimace, mais tient bon jusqu'au bout, transcendé par la scène. ». Cette présentation du génie créateur rongé de l'intérieur aboutit donc à présenter les causes de la mort de Molière de la manière suivante: sujet à des fluxions de poitrine et des crachements de sang (hémoptysie) qui l'auraient contraint, à plusieurs reprises, à interrompre ses activités et à s'éloigner du théâtre, parfois pendant plusieurs semaines[12], Molière aurait présenté tous les signes fonctionnels évocateurs (toux proverbiale, voix rauque, hémoptysies répétées)[13] d'une maladie pulmonaire chronique et certains symptômes de la phtisie (asthénie cyclique, amaigrissement extrême dans les dernières années de sa vie)[14]. Quand la pièce fut finie, il prit sa robe de chambre et fut dans la loge de Baron, et il lui demanda ce que l'on disait de sa pièce. Il ne l'acheva qu'en souffrant beaucoup, et le public connut aisément qu'il n'était rien moins que ce qu'il avait voulu jouer. Molière représentait ce personnage, et par conséquent il fut obligé, dans l'une des scènes, à faire le mort. Sa mère meurt en 1632. Or, rien ne prouve, bien au contraire, qu'il souffrait de quoi que ce soit. Le second récit, le plus long et le plus circonstancié, est celui que Grimarest fera, trente-deux ans plus tard, dans sa Vie de M. de Molière, en invoquant les souvenirs d'un célèbre comédien de la troupe Michel Baron[9] qui prétendait avoir été témoin direct de l'événement. ». — Qu’est-ce, monsieur ? Le 17 février 1673, Molière fait la quatrième représentation de ce qui va être sa dernière pièce, Le Malade imaginaire. Il envoya chercher ses porteurs pour le porter promptement chez lui, et il ne quitta point sa chaise, de peur qu'il ne lui arrivât quelque accident du Palais-Royal dans la rue de Richelieu, où il logeait[n 4]. ». […] L'exercice de la profession de parler en public, s'il n'est modéré par prudence, attire ordinairement le fluxions sur la poitrine et enfin échauffe plus les poumons qu'il n'est besoin pour le rafraîchissement de la vie. Elles lui donnèrent, à ce dernier moment de sa vie, tout le secours édifiant que l'on pouvait attendre de leur charité, et il leur fit paraître tous les sentiments d'un bon chrétien et toute la résignation qu'il devait à la volonté du Seigneur. Attire aujourd’hui tout Paris Si l'hémorragie qui a étouffé Molière a commencé bien après la cessation des efforts qu'il avait fait pour jouer son rôle, c'est peut-être parce que la poche anévrismale s'est d'abord fissurée, et ne s'est rompue qu'un peu plus tard. Ses meurtriers ont arseniqué les fioles folles et il crache du sang. En 1697, Pierre Bayle fait état, dans son Dictionnaire historique et critique, de la légende, qui alors commence à se répandre, selon laquelle Molière serait mort sur scène, et il mentionne quelques-unes des épitaphes qu'elle a suscitées : « Le principal personnage de la dernière comédie de Molière est un malade qui fait semblant d'être mort. » Baron, ayant vu le sang qu'il venait de rendre, s'écria avec frayeur. En s'appuyant sur ce témoignage, certes imprécis, mais peu sujet à caution, sur quelques rares indications relevées dans les gazettes et les libelles des années précédentes et surtout sur les deux derniers récits cités ci-dessus (La Fameuse comédienne et la Vie de Molière de Grimarest), la plupart des historiens ont tenté depuis le XIXe siècle de préciser la nature de cette crise létale, dans laquelle ils voyaient l'aboutissement d'une longue maladie: « Quelle maladie, au fait ? Il est bien Monsieur pour toi. Lisez la biographie de Molière et répondez aux questions en cochant la bonne réponse. Cependant Sa Majesté fit dire à ce prélat qu'il fît en sorte d'éviter l'éclat et le scandale. Il observa ce régime presque le reste de ses jours.». Tant soit peu, dit-on, s’en chagrine, », « extrêmement effrayé les spectateurs et ses camarades », « Quelle maladie, au fait ? Tout le monde ou presque, car le curé Lenfant ordonne aussitôt qu'on viole la sépulture, qu'on arrache les clous du cercueil, qu'on s'empare de la dépouille et qu'on la jette dans la fosse commune, à quelques dizaines de mètres. Littré: "Une voie de quelque chose, est ce qui peut être porté dans un seul voyage, ou d'une seule fois, par voiture ou autrement. Le 17 février, jour de la quatrième représentation du Malade imaginaire, il fut si fort travaillé de sa fluxion qu'il eut de la peine à jouer son rôle. », En somme, comme l'écrit Georges Forestier dans sa récente biographie (Molière, Paris, Gallimard, 2018, p.12), Molière, « est mort […] des conséquences brutales d’une infection pulmonaire qui a emporté des centaines d’autres Parisiens en février 1673 ». Et cependant le seul Molière y gît : Sans doute Madeleine Béjart, morte un an plus tôt exactement, a-t-elle signé un tel acte de renonciation, puisqu'elle a été inhumée le 19 février 1672 à l'église Saint-Paul, où son corps a été porté en carrosse et en convoi depuis le Palais-Royal, par autorisation de l'archevêque de Paris[18]. Mr. l'archevêque révoqua donc sa défense, à condition que l'enterrement serait fait sans pompe et sans bruit. Sur ce personnage, voir Jean Mesnard, «Jean Vivot, ami, éditeur et biographe de Molière», Les historiens croient trouver ces symptômes décrits dans, Le 2 mars, Félix Phelippes de la Brosse, doyen du chapitre de La Rochelle et lui aussi janséniste, écrira à. Madeleine Jurgens et Elizabeth Maxfield-Miller, Ce document, publié une première fois par, Cette épitaphe a été publiée pour la première fois, sans mention d'auteur, dans, On ne trouve rien de tel dans le très exhaustif, Lettre DLXXIV, À M. Ottavio Ferrari, 4 juin 1673, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mort_de_Molière&oldid=176338933, Article avec une section vide ou incomplète, Portail:France du Grand Siècle/Articles liés, Wikipédia:Article sans élément Wikidata associé, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. La Faculté de médecine, Un moment après, il perdit la parole et fut suffoqué en demie heure par l'abondance du sang qu'il perdit par la bouche[7]. À son départ de l'école, Molière reprend la charge de valet de chambre ordinaire et tapissier du roi, précédemment accordée à son père. Il y eut même des gens qui le tournèrent du côté de la réflexion et qui moralisèrent beaucoup sur cet incident[30]. Un instant après, il lui prit une toux extrêmement forte et, après avoir craché, il demanda de la lumière. ». Vite, parlez, Par une ironie de l'histoire, Harlay de Champvallon, débauché notoire (voir ce que Segrais écrit de lui : "C'était une grande happelourde : il avait un bel extérieur, mais il n'était propre qu'à attraper de petites femmes", L'original de ce document, aujourd'hui disparu, avait été collationné par le notaire Jean Levasseur. Et de répondre : Une tuberculose, accompagnée de ce qu'on nomme, au XVIIe siècle, mélancolie hypocondriaque, puis neurasthénie, aujourd'hui syndrome dépressif ou dépression nerveuse chronique. Lenfant et Lechat, deux prêtres habitués en ladite paroisse[n 2], qui refusèrent plusieurs fois de venir, ce qui obligea le sieur Jean Aubry d'y aller lui-même pour en faire venir, et de fait fit lever le nommé Paysant, aussi prêtre habitué audit lieu ; et comme ces allées et venues tardèrent plus d'une heure et demie, pendant lequel temps ledit feu Molière décéda, et ledit sieur Paysant arriva comme il venait d'expirer ; et comme ledit sieur Molière est décédé sans avoir reçu le sacrement de confession, dans un temps où il venait de représenter la comédie, M. le curé de Saint-Eustache lui refuse la sépulture, ce qui oblige la suppliante [Armande] à vous présenter la présente requête pour être sur ce pourvu[1]. ». Cette disparition inopinée du chef de la Troupe du Roi, unanimement tenu pour le meilleur acteur et auteur comique de son temps, les difficultés rencontrées par sa veuve pour lui assurer une sépulture chrétienne, et les circonstances insolites dans lesquelles se déroulèrent, quatre nuits plus tard, son convoi funèbre et son inhumation dans le cimetière de la paroisse Saint-Eustache, ont suscité au cours des siècles suivants de nombreux commentaires et alimenté diverses hypothèses, dont certaines de nature plus légendaire qu'historique. N'acceptons plus d'avaler les couleuvres de cette authentique fable, forgée de toutes pièces par ces assassins, avec la complicité du pouvoir et de ses héritiers, selon laquelle Molière serait mort de sa belle mort. Malade imaginaire. Je mis fin à ces vers en février le dix-huit. C'est par la prétendue faiblesse d'Argan que se manifeste le plus cette omniprésence. Il vous dépeint le caractère With Kevyn Alexandre, Pascal Aubier, Didier Bernard, Francis Bouc. Recueil Sur La Mort De Molière (French Edition) [Anonymous] on Amazon.com. Le plus fiable est dû à La Grange, l'un des principaux comédiens de la troupe de Molière et son homme de confiance, qui l'a intégré dans son "Extrait des recettes et des affaires de la Comédie" (manuscrit baptisé "Registre de La Grange" depuis le XIXe siècle) à la date du vendredi 17 février, précédé d'un losange noir[3] : « Ce même jour après la comédie, sur les 10 heures du soir, M. de Molière mourut dans sa maison rue de Richelieu, ayant joué le rôle du Malade imaginaire, fort incommodé d’un rhume et fluxion sur la poitrine qui lui causait une grande toux, de sorte que, dans les grands efforts qu’il fit pour cracher, il se rompit une veine dans le corps et ne vécut pas demi-heure ou trois quarts d’heure depuis ladite veine rompue, et est enterré à la paroisse Saint-Joseph, aide de la paroisse Saint-Eustache. Jean-Baptiste Poquelin est le fils de Jean Poquelin un bourgeois aiséδ de Paris, tapissier, qui avait acheté la chargede valet de chambre du roi. *FREE* shipping on qualifying offers. Les cinq récits coïncident sur le fait que Molière est mort chez lui et non sur scène, comme on en a rapidement répandu le bruit (voir ci-dessous). 1635 Jean-Baptiste entre au collège de Clermont. Il était d'ailleurs d'une très bonne constitution et, sans l'accident qui laissa son mal sans aucun remède, il n'eût pas manqué de forces pour le surmonter. leur dit-il. Ce contretemps acheva de tout gâter ; le roi les renvoya brusque l'un et l'autre, en disant à la Molière que l'affaire dont elle lui parlait dépendait du ministère de M. l'Archevêque. Cette singularité parut tenir quelque chose du merveilleux, et fournit aux poëtes une ample matière de pointes et d'allusions ingénieuses: c'est apparemment ce qui fit que l'on ajouta beaucoup foi à ce conte. Que feront-ils, si l'on ne joue pas ? Après la mort de Molière, aucune des très nombreuses épitaphes qui circuleront dans les semaines et les mois suivants ne laissera pourtant entendre que Molière était malade ; bien au contraire, beaucoup joueront avec le paradoxe que Molière, à jouer le malade et à feindre le mort en scène, a été rattrapé par la maladie et par la mort qui s'est ainsi vengée. Né en 1622 et mort en 1673, Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est un véritable homme de théâtre. Le 9 mars suivant, La Gazette d'Amsterdam consacrera un article à la mort et à l'enterrement de Molière[25]: « … Il fut enterré le 21 du passé à Saint-Eustache sa paroisse (sic) à neuf heures du soir, pour éviter la foule incroyable de peuple qui se serait trouvée à son convoi, si on l'eût fait de jour. De les revoir, malgré tous nos efforts ; Il en mangea avec un peu de pain et il se fit mettre au lit. Ils sont partis, et j’ai peu d'espérance Il fait d… Découvrez toutes les informations sur le film La Mort de Molière, les vidéos et les dernières actualités. » Pour l'Église, en effet, les comédiens, qui exercent une profession "infâme", sont excommuniés. Le premier à signaler au public la mort soudaine de Molière est le gazetier Charles Robinet, qui écrit le lendemain même de cette disparition dans sa Lettre en vers à Madame[28] : « Notre vrai Térence françois, », Les auteurs de la Préface de 1682 observent que la mort de Molière « dont on a parlé diversement, fit incontinent paraître quantité de madrigaux ou épitaphes. Un jour qu'il devait jouer Le Malade imaginaire, pièce nouvelle alors et la dernière qu'il avait composée, il se trouva fort mal avant que de commencer, et fut près de s'excuser de jouer, sur sa maladie. En 1732, le littérateur Évrard Titon du Tillet fit paraître le premier volume de son Parnasse françois. Je vous vois tous les sens troublés. Qu’on ne peut voir de portraits tels. Il y avait d'autant plus d'inclination qu'il était devenu très valétudinaire et il était réduit à ne vivre que de lait. Elle fit voiturer cent voies de bois[n 16] dans ledit cimetière et les fit brûler sur la tombe de son mari pour chauffer tous les pauvres du quartier. L'omniprésence de la maladie et de la mort. Pour un long temps, selon toute apparence, Molière et Louis XIV : triomphe de Jean-Baptiste Poquelin à Versailles. On lui conseilla, pour lors, de ne point achever et de s'aller mettre au lit ; il ne laissa pas, pour cela, de vouloir finir, et, comme la pièce était fort avancée, il crut pouvoir aller jusqu'au bout sans se faire beaucoup de tort. », « Votre fluxion ne vous sied point mal, et vous avez grâce à tousser. Selon eux, les interruptions pouvaient avoir de « multiples causes: indisposition passagère d’un acteur important, graves obligations familiales inopinées, fêtes religieuses, séjour à la Cour, décision collective de la troupe…» et Molière n'aurait donc pas, toujours selon les mêmes auteurs, été « plus souvent malade que ses contemporains, dans un temps où la moindre fièvre, si l'on en réchappait, coûtait des semaines de lit ». Pascal Paradou : Et on raconte : « Ah, il est mort, là, sur ce fauteuil ! Poquelin-Molière : « Le mardi vingt-uniesme, deffunct Jean-Baptiste Poquelin de Moliere, tapissier, vallet de chambre ordinaire du roy, demeurant rue de Richelieu, proche l'académie des pintres (sic), decedé le dix-septiesme du present mois, a esté inhumé dans le cimetiere de Sainct-Joseph. Il perdit tout soudain la vie. M’interrompre si hardiment ? Sur la foi d'un témoignage de la fin du XVIIe siècle attribuant au même La Grange et à un nommé Jean Vivot[5] une part importante dans l'élaboration de cette édition, on en a déduit que la préface avait été rédigée par La Grange, ce qui n'est pas certain[6] : « Lorsqu'il commença les représentations de cette agréable comédie, il était malade d'une fluxion sur la poitrine qui l'incommodait beaucoup et à laquelle il était sujet depuis quelques années. Le récit de la cérémonie est fait par un témoin inconnu dans un pli qu'il adresse quelques jours plus tard à un prêtre attaché à la chapelle Saint-Joseph[24]: « Mardi 21 février 1673, sur les neuf heures du soir, l'on a fait le convoi de Jean-Baptiste Poquelin Molière, tapissier, valet de chambre, illustre comédien, sans autre pompe sinon de trois ecclésiastiques; quatre prêtres ont porté le corps dans une bière de bois couverte du poêle des tapissiers; six enfants bleus[n 13] portant six cierges dans six chandeliers d'argent; plusieurs laquais portant des flambeaux de cire blanche allumés. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Térence et Plaute et Molière sont morts. M. le Baron (sic) lui répondit que ses ouvrages avaient toujours une heureuse réussite à les examiner de près et que plus on les représentait plus on les goûtait. Agathe Sanjuan : Tout à fait ! Ce récit, presque entièrement en contradiction avec la requête rédigée par Armande Béjart, témoigne presque exclusivement du rôle central que 30 ans après les faits ce comédien, réputé pour son talent exceptionnel mais aussi pour son imagination et sa fatuité exceptionnelles — et qui se présentait comme l'héritier spirituel de Molière — avait voulu se donner en un temps où les autres témoins directs étaient morts: « Le jour que l'on devait donner la troisième (sic) représentation du Malade imaginaire, Molière se trouva tourmenté de sa fluxion beaucoup plus qu'à l'ordinaire[n 3], ce qui l'engagea à faire appeler sa femme, à qui il dit, en présence de Baron : "Tant que ma vie a été mêlée également de douleur et de plaisir, je me suis cru heureux. – Molière... – Eh bien, Je rencontre la famille de comédiens de Madeleine Béjart, et le 13 juin 1643, je Et de fait le nombre des épitaphes et autres pièces de vers occasionnées par la fin brutale d'un comédien aussi célèbre que controversé s'élève à plus d’une centaine. Par ailleurs, il n'avait pas eu le temps de signer une renonciation au métier de … Serait-il vrai ? © Wikimedia Commons L’histoire est belle, mais c’est bien une légende. Son état de santé s'était aggravé toute la journée (tuberculose pulmonaire). Après treize années à sillonner la France, Molière et ses comédiens regagnent Paris en 1658. Trente-deux ans plus tard, Grimarest mettra en forme un peu du souvenir que Michel Baron gardait de ces étranges obsèques : « Tout le monde sait les difficultés que l'on eut à faire enterrer Molière comme un chrétien catholique, et comment on obtint, en considération de son mérite et de la droiture de ses sentiments, dont on fit des informations[n 15], qu'il fût inhumé à Saint-Joseph. Un chien errant [qui a suivi le cortège] et quelques gueux affamés se précipitent pour le dévorer. Les comédiens ne peuvent donc recevoir les derniers sacrements et obtenir une sépulture ecclésiastique qu'à condition de renoncer par écrit à leur profession ou d'en faire oralement l'abjuration sur leur lit de mort en présence d'un prêtre[n 10],[n 11]. […]. Ils reçoivent alors la protection de Philippe d'Orléans, le frère du roi, et donnent une représentation devant Louis XIV. Qui vaut mieux que l’autre cent fois, interroge ainsi, Jean-Baptiste Aubry, sieur des Carrières est le second mari de, Plus haut dans son récit, Grimarest écrivait : «Il aurait tout quitté pour vivre dans une mollesse philosophique dont son domestique [= sa vie privée], son travail et sa troupe l'empêchaient de jouir. causa la mort de Molière est celui de sa vie qui lui fait le plus d'honneur. ». Le curé de Saint-Eustache, le janséniste Pierre Marlin[19], refuse donc d'accorder au défunt une sépulture chrétienne[20]. Publié pour la première fois en l'An VIII de la République [1800], dans le second tome du. Le quiproquo dans la comédie autour de L'Avare de Molière (10 avril) Avec autrui, amis, famille, réseaux. Une toux qu'il avait négligée lui avait causé une fluxion sur la poitrine, avec un crachement de sang, dont il était resté incommodé, de sorte qu'il fut obligé de se mettre au lait pour se raccommoder et pour être en état de continuer son travail. Mais, criblé de dettes, il se produit ensuite en province. Le 17 février 1673, jour de la mort du célèbre Jean-Baptiste Poquelin, alias Molière. Clion (sic), adieu ! – Vous les allez avoir de même. Avec des traits si naturels Quand il fut dans sa chambre, Baron voulut lui faire prendre du bouillon, dont la Molière avait toujours provision pour elle ; car on ne pouvait avoir plus de soin de sa personne qu'elle en avait. Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est décédé le 17 février 1673… à son domicile de la rue de Richelieu à Paris. Rappelons que c'est en partie pour répliquer à ce texte que Molière a écrit Le Malade imaginaire, et qu'il n'aurait pas pu l'écrire s'il n'avait pas été en excellente santé : toute la pièce repose sur le fait qu'Argan se croit malade, alors qu'il est en pleine santé et que tous les remèdes qu'il prend quotidiennement ne parviennent même pas à le tuer. Non, la plume des doigts me tombe, L’histoire s’inspire de Phormion de Térence mais les personnages caricaturaux rappellent davantage la commedia dell’arte. La mort de Molière, survenue dans la soirée du 17 février 1673, à son domicile de la rue de Richelieu à Paris, alors qu'il venait de jouer pour la quatrième fois le rôle titre de son Malade imaginaire, a frappé ses contemporains par son caractère doublement dramatique. [Quelques lignes plus loin, l'auteur en vient au récit de l'inhumation au cimetière Saint-Joseph.] "Eh non ! La Mort de Molière, cependant, a été et peut être encore représentée sans le quatrième acte, et nous en prévenons messieurs les directeurs de spectacles, afin qu'ils ne se privent pas des trois premiers, supposé qu'ils n'aient pas dans leurs magasins assez d'habits et de … Molière, lui, ne croyait pas à la médecine : il croyait au théâtre. Deux témoignages immédiatement postérieurs à sa mort pourraient confirmer cette absence de symptôme de maladie. ». Quand le musée fut fermé, en 1816, on transporta les cercueils au cimetière de l’Est, l'actuel Père-Lachaise, où ils reçurent une place définitive le 2 mai 1817. Pierre Camus de Villiers, curé d'Auteuil, avait été pendant longtemps proche de Port-Royal. Il s’intéresse tôt au théâtre, sous l'influence de son grand-père qui l’emmène voir les spectacles de l’Hôtel de Bourgogne. par Molière. Il y a une tombe élevée d’un pied de terre. Né le 15 janvier 1622, de mon vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, j'étais le fils d'un des tapissiers et valets ordinaires du roi. Je ne puis plus tenir contre les douleurs et les déplaisirs, qui ne me donnent pas un instant de relâche. D'ordinaire, la mort est foudroyante. Celle-ci, rémunérée 300 livres par an, prévoit trois mois de travail et assure des contrats lucratifs à la … aujourdhui.over-blog.fr/article-17-fevrier-1673-mort-de-moliere-67283740.html Or, à l'exception de son valet, qui veut le pousser à consulter des médecins qui vont l'effrayer, le ridiculiser et le déclarer fou, ses proches (sa femme en particulier) insistent sur le fait qu'il va très bien, qu'il dort comme un bienheureux, mange comme quatre et ne tousse pas ; sa maladie est une maladie imaginaire et sa seule vraie maladie est justement son hypocondrie. C'est là que Molière goûte pour la première fois aux plaisirs de la scène. La dernière modification de cette page a été faite le 7 novembre 2020 à 15:33. Et surtout, le récit omet la plupart des détails contenus dans la requête d’Armande à l’archevêque de Paris : la recherche d’un prêtre, les multiples allées et venues, la présence du sieur Couton à l'instant de l'agonie. 1662 : Molière se marie Molière épouse Armande Béjart, la fille ou la sœur de Madeleine (son ancienne compagne) selon les différentes sources, qui a … Comme l'écrivent les éditeurs de la Pléiade, on ne comprend pas pourquoi Molière « aurait conçu Le Malade imaginaire autour d’un faux malade auquel on ne cesse de répéter qu’il est en parfaite santé et que sa constitution en témoigne, si à tout moment une quinte de toux intempestive pouvait risquer de contredire ces belles affirmations…». Autopsie du malade imaginaire », dans. 3° Sur la mort imaginaire et véritable de Moliere, par Poliménc;. c'est ce Molière, répondit-elle. La fiabilité de ce récit est garantie par le fait que l'archevêque de Paris diligenta aussitôt une enquête pour vérifier la véracité des faits contenus dans la requête, à l'issue de quoi il donna son autorisation pour l'inhumation de Molière dans un cimetière dépendant de la paroisse Saint-Eustache. Il resta assisté de deux sœurs religieuses, de celles qui viennent ordinairement à Paris quêter pendant le carême et auxquelles il donnait l'hospitalité. Quelques formules considérées comme sibyllines dans les témoignages contemporains, quelques apparentes incohérences factuelles, ont donné occasion à certains amoureux de Molière à l’imagination fertile (des comédiens singulièrement[n 17]) de développer, au sujet de la mort inopinée du grand homme, une théorie littéralement « cabaliste » (pour ne pas dire complotiste), mettant en cause les fameux « dévots » de la Compagnie du Saint-Sacrement que l’auteur du Tartuffe aurait stigmatisés neuf ans plus tôt sur ordre de Louis XIV.

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