Certains psychanalystes y voient un mécanisme d’autodéfense. Les symptômes sont plus simples, plus contraints, la pathologie et la physiologie sont aussi plus simples, et j'en passe. Elle recouvre toutes les tâches que nous effectuons «en roue libre», sans plus y réfléchir. Cependant, la distinction entre les deux peut parfois être assez difficile à faire, comme on le verra plus tard. Nous reviendrons sur ces démences dans les chapitres sur le langage et la mémoire. Par exemple, la production de certains neurotransmetteurs chute avec l'âge, sans compter que certains récepteurs synaptiques deviennent plus rares. Pour parler du vieillissement cérébral, il est d'usage de faire la distinction entre vieillissement normal et vieillissement pathologique. On pourrait notamment citer les modèles HAROLD, PASA, et bien d'autres. Certaines sont des tauopathies, mais d'autres n'en sont pas. Les démences liées à l'âge peuvent avoir plusieurs origines, les plus courantes étant d'origine vasculaires (AVC). L’agnosie qui se traduit par des troubles dans la reconnaissance des objets peut venir compliquer les actes quotidiens. Dans d'autres cas, la démence provient de l'accumulation de petites hémorragies ou ischémies de petite importance. Ce sont surtout les lobes occipital et pariétal qui sont touchés, non pas les aires temporales et limbiques. C’est une synucléopathie qui entraine la mort de neurones dans la substance noire (pour rappel, un noyau mésencéphalique dopaminergique) et plus précisément dans la substance pars compacta (pour rappel, une subdivision anatomique de la substance noire). Ces formes familiales sont cependant rares : moins de 15% des patients parkinsoniens sont atteints par ces formes génétiques. La vitesse de transmission de l’influx nerveux diminue, notamment à cause de l’oxydation des lipides cérébraux. Ces maladies se manifestent par un syndrome parkinsonien auquel on aurait ajouté d'autres symptômes. Même chose pour la démence à corps de Lewy, qui est à la fois une synucléopathie, une amylose et une tauopathie. Certaines variantes tauopathiques semblent se transmettre dans certaines familles, ce qui indique une origine partiellement génétique à ce syndrome. Celui-ci observa l'apparition de boules de protéines Tau visibles en dehors des neurones, boules appelées corps de Pick. Le fait est que les manifestations des maladies neurodégénératives sont a… Communiquer et se faire comprendre devient à ce stade de plus en plus difficile pour le malade. Les données volumétriques du cerveau entier sont souvent utilisées dans les essais cliniques sur la SEP comme mesure de la neurodégénérescence, et peuvent constituer une potentielle cible du traitement clinique. Il est clair que cette réserve n'est cependant pas infaillible. Les recherches sur le vieillissement normal montrent que les personnes âgées sont souvent considérées comme moins performantes que les personnes plus jeunes lorsqu’elles accomplissent des tâches qui sollicitent le fonctionnement de la mémoire, de l’attention, des capacités visuo-spatiales, du langage ou encore des fonctions exécutives* []. La kinésithérapie et la rééducation sont très importantes, notamment pour éviter les chutes ou les accidents. Cela entraine des troubles moteurs, connus du grand public et qui servent pour le diagnostic (tremblements, ...), mais ceux-ci ne sont pas les seuls symptômes observables avec la maladie de Parkinson. Les lésions cérébrales induites par la maladie se trouvent dans le tronc cérébral, les ganglions de la base, le cortex cérébral, le cervelet et dans quelques autres aires cérébrales à des degrés divers. Les aires frontales s'activeraient en plus pour compenser la baisse d'efficacité de aires antérieures. Dans les grandes lignes, elle associe divers symptômes, dont ceux qui servent pour le diagnostic sont les suivants : Autrefois, les neurologues ont identifié trois maladies qu'ils pensaient distinctes et qui s'exprimaient par un ensemble de symptômes précédents : l'atrophie olivo-ponto-cérébelleuse, le syndrome de Shy-Drager et la dégénérescence sriato-nigrique. Cela ne ralentit pas la vitesse du vieillissement cérébral, qui a lieu au même rythme chez tous les sujets. Sachez juste que ces théories visent à rendre compte des patrons d'activation cérébrales lors de diverses tâches cognitives. De nos jours, on ne distingue que deux sous-types d'AMS : une variante AMS-P avec les troubles parkinsoniens au premier plan et une variante AMS-C où le syndrome cérébelleux est prédominant. Le lobe temporal prend en charge la mémoire et le langage, notamment la mémorisation du sens des mots et des connaissances. Et cette observation est loin d'être isolée : d'autres études ont montré que les dégâts observés dans le cerveau ne sont pas vraiment corrélés aux déficits cognitifs ou comportementaux. La plupart est due à l'expérience, le système nerveux pouvant apprendre à tout âge. La probabilité d'être atteint d'Alzheimer augmente avec l'âge : si 10% des personnes de 60 ans sont affectées, plus du quart des personnes de 85ans sont atteintes par la maladie. Il s’agit ici du souvenir des événements personnels que nous avons vécus et que nous pouvons raconter. Il s'agit d'une tauopathie qui atteint surtout les ganglions de la base et le cortex cérébral (surtout les régions frontales et pariétales). La plupart des démences n'est cependant pas forcément lié à l'âge, pas plus que les maladies neurodégénératives : pensez à la sclérose en plaque, qui est une maladie neurodégénérative pouvant entrainer un tableau clinique démentiel, mais n'est cependant pas lié à l'âge. «De manière volontaire la personne n’arrivera plus à générer certains gestes alors que de manière réflexe elle ne présentera aucune difficulté. À coté des démences vasculaires, les démences moléculaires proviennent de l'accumulation de protéines ou de molécules particulières dans le cerveau. Le nombre de neurones peut diminuer, les cellules du cerveau ne se renouvelant pas mais rien ne prouve que ceci est systématique. C’est précisément cette incapacité de réminiscence malgré la présentation d’indices qui caractérise la maladie d’Alzheimer.». Les orientations dans le temps et dans l’espace se trouveront de plus en plus perturbées, ce qui compliquera fortement le maintien au domicile. Vieillissement normal du cerveau. Le diagnostic de la maladie est compliqué aux stades peu avancés, mais assez facile quand les symptômes sont assez francs. L'AMS-P correspond peu ou prou à la dégénérescence striato-nigrique, alors que l'AMS-C correspond à l'atrophie olivo-ponto-cérébelleuse. La PSP commence par d'autres troubles, sur lesquels vient s'ajouter ensuite le syndrome de Richardson, chose qui est parfois source de mauvais diagnostic initial. Les gens ont souvent vécu ces mêmes légers mésaventures dans la … Le second syndrome associait des troubles végétatifs prédominants à des syndromes parkinsonien, pyramidal et cérébelleux. Le traitement du syndrome cérébelleux est plus difficile, vu qu'il est insensible à la plupart des médicaments du système nerveux connus à ce jour. Plus tard, quand la maladie se fait plus intense, divers troubles comportementaux se font jour : dépression, apathie, agitation, psychose, etc. La maladie d'Alzheimer est techniquement une tauopathie, à savoir une maladie caractérisée par l'accumulation de masse de protéine Tau, formée par dégradation du cytosquelette neuronal. L’apparition des plaques séniles est le marqueur d'Alzheimer qui apparait en premier, suivi par les dégénérescences neurofibrillaires, puis les symptômes de la maladie elle-même. Mais l’essentiel à retenir quand on parle du vieillissement normal du cerveau est peut-être que ses répercussions cognitives varient énormément d’un individu à l’autre. La maladie se caractérise aussi par une perte neuronale dans certaines zones spécialisées du cerveau : le tronc cérébral, les ganglions de la base (et surtout le striatum) et le cervelet. Comme le vieillissement normal s’accompagne déjà de changements cognitifs, c’est le degré et les fonctions atteintes qui permettent de distinguer le vieillissement normal … À noter qu'il existe des maladies neurologiques dont les symptômes ressemblent à ceux de la maladie de Parkinson. Ces maladies sont désignées sous le nom de syndromes parkinsoniens atypiques, ou encore de Parkinson+ (ce qui trahit leur symptomatologie). Tel est le cas des maladies que nous allons aborder dans les sections suivantes, à savoir : la paralysie supra-nucléaire progressive, l'atrophie multi-systématisée, la dégénérescence cortico-basale ou la démence à corps de Lewy. Les ganglions de la base sont souvent les plus touchés, comme dans la maladie de Parkinson, ce qui donne un syndrome parkinsonien assez visible. Il se pourrait que ce changement soit lié à un processus de compensation. Celle-ci dit que les sujets peuvent avoir une sorte de réserve, quelque chose qui permettrait de compenser les lésions cérébrales. Le vieillissement normal s'accompagne en effet de pertes de mémoire, de manifestations comportementales et d'une baisse des fonctions intellectuelles. Il n'y a pas encore de traitement curatif pour cette affection, comme pour toutes les maladie neurodégénératives. Par la suite, divers troubles cognitifs se font jour : troubles du langage, de l’attention, des capacités de raisonnement ou de la pensée. Il faut notamment signaler que l'atrophie de l'hippocampe est légère dans le vieillissement normal, mais devient nettement plus marquée dans la maladie l'Alzheimer, d'où les pertes mnésiques caractéristiques de cette maladie. Les souvenirs sont conservés, mais les connaissances et le sens des mots disparaissent progressivement. Dans les démences liées à l'âge, on observe une mort des neurones dans certaines régions du cerveau, et éventuellement une mort des axones et dendrites : la perte touche autant la matière grise que la matière blanche. Les problèmes mnésiques vont s’amplifier: les souvenirs même plus lointains se brouilleront et la connexion entre les visages et les noms se fera de plus en plus difficile. Si la plupart des formes de Parkinson apparaissent sans raison génétique connue, il existe quelques formes de Parkinson causées par des mutations génétiques d'un seul gène. Le fait est que les pertes mnésiques liées au vieillissement concernent les souvenirs récents, les souvenirs anciens étant relativement conservés par le vieillissement normal. Elle se caractérise par des anomalies dans le fonctionnement des astrocytes, l'accumulation de protéine tau dans le cerveau, ainsi qu'une mort neuronale assez localisée. -Début du vieillissement biologique non défini-Le Cerveau ne vieillit pas seul mais au sein de l’organisme-Idées reçues:-sensibilité particulière du cerveau :pas de renouvellement des neurones -la perte neuronale progressive explique la baisse ses capacités >>>les … Comme on le voit, ces symptômes ressemblent aux effets du vieillissement normal, ce qui fait que la distinction peut être assez difficile à faire pour un œil non-averti. Il existe plusieurs grands types de démences de ce types, certains faisant consensus : La démence fronto-temporale est en réalité un regroupement de maladies différentes aux causes diverses. C'est de cette observation qu'est venue l'idée de donner aux malades des médicaments qui augmentent la quantité d'Acth dans le cerveau des malades. Pour cela, le cerveau active certaines aires cérébrales bien plus fort que chez les sujets jeunes. Le lien entre santé mentale et santé du cerveau n’est pas encore très clair : des recherches laissent croire qu’une bonne santé mentale est associée à une bonne santé du cerveau… Aussi, le dysfonctionnement de la substance noire entraine une altération du fonctionnement de ces ganglions de la base. Au début de la maladie, le syndrome parkinsonien est surtout présent d'un coté du corps, mais il devient souvent bilatéral avec l'évolution de la maladie. Ni protéine amyloïde, ni alpha-synucléine ne s'accumule dans le cerveau des patients. La mémoire sémantique comprend elle, toutes nos connaissances encyclopédiques. De même, ceux avec une forte atteinte du néocortex, dans les lobes temporal et frontal, vont exprimer une PSP avec aphasie progressive non-fluente. Le syndrome de Shy-Dager n'est plus vraiment considéré comme un sous-type pertinent, mais il est parfois utilisé quand les symptômes dysautonomiques prédominent et qu'on ne sait pas quel sous-type exprime le patient. Les capacités cognitives liées à l'attention et la concentration sont aussi touchées : la mémoire de travail diminue, le langage se fait plus difficile, la vigilance diminue, etc. Malheureusement, les articulations douloureuses sont l’un des signes les plus fréquents du vieillissement et des pathologies comme l’ arthrose deviennent de plus en plus fréquentes avec l’âge, au fur et à mesure que le cartilage commence à se dégrader. On suppose que la mort des neurones est liée à l'atteinte des oligodendrocytes par la synucléine, mais on ne sait pas très bien quel est le lien exact entre ces deux phénomènes. Toutes les aires du cerveau ne vieillissent pas la même vitesse : certaines sont plus atteintes par l'âge.