Si on peut envisager adopter cette voie au Québec — 4e producteur mondial d'hydroélectricité, cette solution sera beaucoup plus difficile à mettre en place dans le reste du monde, incluant la plupart des pays de l'OCDE, où la production d'électricité repose en grande partie sur le charbon, le gaz naturel et le mazout. On en déduit que le plus grand réservoir connu correspond à environ deux ans et demi de la consommation mondiale totale actuelle[N 4]. On s'en sert aussi pour les ulcères des chevaux ». Le raffinage du pétrole brut est une étape incontournable avant de pouvoir l’utiliser. Une méthode prédictive a été proposée par le géologue M. King Hubbert pour déterminer le moment où la production d’un champ pétrolifère atteint son point culminant. Il a été repéré lorsqu’il suintait en surface sur le sol. La Russie et l'Arabie saoudite plafonneront entre 11 et 12 Mbl/j. Les dix premiers gisements mondiaux en termes de débit de production ont tous été découverts avant 1976[22]. Le pétrole dans son gisement est fréquemment associé à des fractions légères qui se séparent spontanément du liquide à la pression atmosphérique, ainsi que diverses impuretés comme le dioxyde de carbone, le sulfure d'hydrogène, l'eau de formation et des traces métalliques. L’effet réel est donc souvent plus ambivalent, surtout pour les pays les plus pauvres, au point que l'on parle de malédiction pétrolière[34],[35],[36],[37]. Mais les coûts complets de production, y compris investissements, sont beaucoup plus élevés, entre 40 et 80 Dollars canadiens par baril[7]. Mais les réserves sont gigantesques : 155 milliards de barils, soit 35 années de production au rythme actuel, et elles ne cessent d'être réévaluées à la hausse[53]. L’exploration, c’est-à-dire la recherche de gisements, et la production sont souvent associées : les États accordent aux compagnies des concessions, pour lesquelles ces dernières assument le coût de l’exploration, en échange de quoi elles exploitent (pour une certaine durée) les gisements trouvés. La combustion du pétrole libère dans l’atmosphère d’autres polluants, comme le dioxyde de soufre (SO2), mais ceux-ci peuvent être maîtrisés, notamment par la désulfuration des carburants ou des suies. Dans les pays développés, une hausse du prix du pétrole se traduit par un accroissement du budget consacré à la voiture, mais dans les pays les plus pauvres, elle signifie moins d’éclairage et moins d’aliments chauds, car le kérosène est souvent la seule source d’énergie domestique disponible. ... La source d'énergie la plus utilisée dans le monde est le pétrole. Encore une fois, la différence entre le pétrole et la dynamite est que cette dernière peut libérer son énergie beaucoup plus rapidement que le pétrole, d'où son utilité comme explosif. Parce que tout le monde s'intéresse à la science! Le gaz naturel: C'est la forme la plus "propre" de toutes les énergies fossiles : sa combustion … Les sables bitumineux du Canada, le Brésil et la Norvège connaîtront aussi une forte croissance[54]. Progressivement recouverte par du sable et de l’argile, cette matière organique a peu à peu été enfouie dans les profondeurs de la Terre, à un, deux, voire 10 kilomètres de fond. L’exploration et l'exploitation pétrolières ont exigé le progrès de nombreuses sciences et technologies pour leur développement, et particulièrement en géophysique. Ses projections n’en restent pas moins largement supérieures à celles de l’AIE : 103,5 Mbbl/j en 2040. mes prochains billets ne porteront pas tous sur le pétrole. Citons pour mémoire la fusion nucléaire et l'exploitation des hydrates de méthanes, deux sources d'énergie aux réserves bien plus vastes, mais pour lesquelles nous ne disposons pas encore de technologie fonctionnelle. Une fois consommées, elles ne peuvent être régénérées qu’à l’échelle des temps géologiques. Longtemps trusté par le nucléaire, le secteur de l’électricité en France opère une profonde mutation. La loi de Ricardo s’applique très bien au pétrole, et, en règle générale, le retour sur investissement tend à diminuer : les gisements sont de plus en plus petits, dispersés, et difficiles à exploiter. Le gisement le plus connu est celui de l'Alberta ; déjà exploité, il fournit en 2011 plus de 2 millions de barils par jour, permettant ainsi au Canada d'être le deuxième fournisseur de pétrole des États-Unis. L'éloignement des habitants de leur lieu de travail favorise aujourd’hui le recours à la voiture et donc la consommation de pétrole. Bref, tu l’auras compris : chaque partie du monde utilise l’énergie qui lui semble la plus accessible. En ce sens, le pétrole est véritablement le successeur du charbon, qui avait rendu possible la première révolution industrielle. Le raffinage consistait simplement, à l’origine, en la distillation du pétrole, pour séparer les hydrocarbures plus ou moins lourds. Ces procédés, qui notamment comprennent le reformage, le désasphaltage, la viscoréduction, la désulfuration, l’hydrocraquage, consomment de l'énergie. Le pétrole, la plus grosse industrie au monde ! L'ampleur des chiffres cités est aussi liée au report de la phase 2 du méga-projet gazier de Kashagan, au Kazakhstan. En règle générale, on injecte de l’eau et/ou du gaz dans le gisement, via des puits distincts de ceux qui extraient le pétrole. On distingue également différentes sortes de réserves en fonction du type de pétrole : pétrole conventionnel ou pétroles non conventionnels. Pour réduire notre dépendance au pétrole, il nous faudra mettre en place toute une gamme de programmes favorisant l'économie d'énergie, les transports en commun, l'aménagement urbain et les sources d'énergie alternative. L’impact environnemental le plus inquiétant du pétrole est l’émission de dioxyde de carbone aux différentes étapes de sa production, de son transport et surtout de sa consommation, en particulier sous la forme de combustion comme carburant. Il y a bien sûr des exceptions, comme dans des pays où l’exploration a longtemps été paralysée pour des raisons politiques. Cette unité, bien qu’universellement utilisée pour le pétrole, n’est pas une unité légale, même aux États-Unis. Les Romains, occupant le pays, l'appelaient "picula", qui signifie "graisse" ou "poix". C’est la principale matière première des carburants qui alimentent les transports (voitures, camions, avions). Seul le transport ferroviaire est en grande partie électrifié, ainsi qu'une part des transports urbains (tramways et trolleybus) ; pour les autres moyens de transports, les alternatives sont encore marginales et coûteuses, bien que la voiture électrique et hybride rechargeable ainsi que divers types de véhicules électriques (bus, vélos, bateaux, etc) se développent. Les projets les plus récents d’énergie éolienne et solaire pourront fournir à un véhicule électrique 6 à 7 fois plus d’énergie utile que le pétrole à un véhicule thermique. Selon l'AIE, l'Arabie saoudite avait retrouvé en 2016 le premier rang parmi les producteurs de pétrole, que les États-Unis lui avaient repris depuis 2014 grâce au boom du pétrole de schiste ; la chute des cours du brut, tombés de 110 dollars mi-2014 à 44,90 dollars en septembre 2016, a plombé l'équilibre financier de nombreux producteurs américains, qui ont sensiblement ralenti leur production ; à l'inverse, l'Arabie saoudite, dont les coûts de production sont particulièrement bas, a poussé ses pompes au maximum afin de maximiser ses revenus ; la production de brut est ainsi tombée à 8,7 millions de barils par jour (Mb/j) aux États-Unis en juin 2016, alors qu'elle atteignait 10,5 Mb/j en Arabie saoudite[27]. Le pétrole, qui représente le tiers de l'énergie consommée dans le monde - essentiellement du fait du secteur des transports - est finalement très peu utilisé dans les centrales électriques Actuellement l'énergie la plus utilisée dans les transports est l'énergie fossile ( pé-trole, gaz ). L'AIE reconnait que le rythme de l'expansion américaine n'est pas totalement certain, car il dépendra en partie de l'évolution du prix du baril. Guy Gendron Jean-Luc Paquette et Monique Dumont, Classification des hydrocarbures liquides, Organisation des pays exportateurs de pétrole, plus grandes introductions en Bourse de l'histoire du pétrole, BP Statistical Review of World Energy 2020 - 69th edition, Statistical Review of world energy - all data, Centre national de ressources textuelles et lexicales, Trésor de la langue française informatisé, Production cost and the Canadian oil sands in a lower price environment, Pétrole : les découvertes au plus bas depuis trente ans, Le boum du schiste devrait faire des USA le, World energy outlook 2014 - Résumé en français, Data and statistics - World : Balances 2018, Pétrole : les Etats-Unis vont passer devant l'Arabie saoudite, Pétrole : l'Arabie saoudite retrouve son rang de numéro 1, Pétrole : le démantèlement des plates-formes de la Mer du Nord coûtera 100 milliards, Liste des 500 plus grosses compagnies mondiales 2014, Data and statistics - World : Electricity 2018. Au fur et à mesure que des couches de sédiments se déposent au-dessus de cette strate riche en matières organiques, la « roche-mère » ou « roche-source », croît en température et en pression. Document 1 : Une source d’énergie est dite primaire quand elle se trouve telle quelle dans la nature. C’est la plus grosse industrie au monde. Accroitre l'efficacité énergétique[58],[59],[60] consiste à produire les mêmes biens et services avec moins d'énergie, et dans notre cas, de produits pétroliers. Si le prix de celui-ci augmente, la facture énergétique augmente et pour la payer il faut produire plus de biens et de services (donc augmenter le PIB). Toutefois, l’afflux soudain de devises est parfois mal géré (voir syndrome hollandais), il peut encourager la corruption, des ingérences étrangères, des gaspillages et détourner les investissements et la main-d’œuvre des autres secteurs tels que l'agriculture. La part du pétrole dans la production mondiale d'énergie primaire était en 2018 de 31,6 % contre 26,9 % pour le charbon et 22,8 % pour le gaz naturel ; cette part a fortement décliné : elle atteignait 46,2 % en 1973[s 3]. Le pétrole: la forme la plus utilisée car c'est la plus pratique : très énergétique, assez facile à extraire une fois les infrastructures en place, mais surtout, c'est celle dont les réseaux de distribution sont les plus développés. Le pétrole, une fois raffiné, est transformé en différents produits comme l’essence, le kérosène, le fuel, le mazout, le bitume… Il sert également de matière première en pétrochimie pour la fabrication de plastiques, d’engrais et de solvants. Quant aux hydrocarbures expulsés, plus légers que l’eau, ils s’échappent en règle générale jusqu’à la surface de la Terre où ils sont oxydés, ou bio dégradés (ce dernier cas donne des sables bitumineux), mais une minime quantité est piégée : elle se retrouve dans une roche réservoir, zone perméable (généralement du sable, des carbonates ou des dolomites) d'où il ne peut s’échapper à cause d’une roche couverture couche imperméable (composée d’argile, de schiste et d'évaporites), la « roche piège » formant une structure-piège. Bien que cette quantité totale soit inconnue, elle laisse présager que l'exploitation qui en est faite s'approchera un jour de cette limite ultime. En effet, la surconsommation de ces 50 dernières années a épuisé plus rapidement que prévu les réserves. Le pétrole est connu depuis l’Antiquité où il était plutôt connu sous le nom de bitume. Les réserves de sables bitumineux de l'Athabasca, dans la province de l'Alberta au Canada, dépassent de loin les réserves de brut conventionnel canadien, estimées à 7,3 Mds bl[b 1].
2020 pourquoi le pétrole est l'énergie la plus utilisée