Les autres comptoirs, Karikal, Yanaon, Mahé et Chandernagor sont acquis respectivement en 1738, 1751, 1721 et 1686. Et Karikal, Mahé, Chandernagor, Yanaon… Les cinq comptoirs français des Indes, reliques de l’empire des Indes fédéré par Dupleix ( 1746-1754) , disloqué à la fois par les Anglais et des rivalités franco-françaises. Comme pour les autres enclaves françaises en Inde, la France se détourne d'eux, ne laissant une présence que minimale, et porte son intérêt sur l'Indochine qui offre davantage de perspectives. Mahé est ensuite occupée par les Britanniques de 1757 à 1763, de 1765 à 1768, de 1772 à 1776, de 1778 à 1783, de 1785 à 1788, et de 1793 à 1817. Dans la nuit du 11 avril 1954, à la conférence de Kandamangalam, le consul général indien, Kewal Singh, conclut que « pour libérer les colonies, il faudrait attaquer l'un des quatre principaux Établissements français » puisque les Français se moquent du gouvernement provisoire installé à Nettapakkam. Sous l'influence du gouverneur Louis Bonvin, l'Inde française se rallie dès 1940 à la France libre. En 1667, la Compagnie envoie une expédition commandée par François Caron, accompagné du Perse Marcara, qui rejoint Surate en 1668 et y établit la première factorerie française en Inde[4],[5]. Dans ce carnet de voyages illustré par de nombreuses aquarelles, Arnaud d'Aunay dresse le portrait actuel d'un monde disparu : les Indes françaises. Vers 1720, les Français perdent leurs factoreries de Surate, Masulipatam et Bantam au profit des Britanniques. À partir de 1816, elles portent le nom d'Établissements français dans l'Inde (EFI) et incluent Pondichéry, Karikal et Yanaon sur la côte de Coromandel, Mahé sur la côte de Malabar et Chandernagor au Bengale.Le premier comptoir est installé à Surate en 1668 par la Compagnie française. Chandernagor est rendue à l'Inde dès 1950, le reste devenant indien en 1954. Pourtant, dès le début du XVIIIe siècle, des récits d'aventuriers, plus ou moins romancés, sont imprimés[13]. Cherchez des exemples de traductions Indes Françaises dans des phrases, écoutez à la prononciation et apprenez la grammaire. Son remplaçant, Charles Godeheu (gouverneur par intérim en 1754), est chargé de traiter avec les Britanniques. selon les recommandations des projets correspondants. Les Français perdent ainsi leur emprise sur l'Inde du Sud. En conservant les 5 comptoirs, elle se mettait à dos non seulement l'Inde, mais aussi les États-Unis, la Chine, ainsi que de nombreux pays des Nations unies. Mahé. Après 1816, la présence française en Inde ne sera plus que symbolique. Le 18 mars 1954, les membres de l'exécutif municipal, le maire de Pondichéry et sept communes attenantes proclament leur décision de fusionner avec l'Union indienne sans passer par un référendum. Mahe (Mahé) est le seul des cinq comptoirs qui se trouve sur la mer d’Oman, donc sur la côte ouest de l’Inde (côte de Malabar). 1.8K likes. On y parle le télougou, le tamoul et le malayâlam qui est la langue principale. LES FRANÇAIS AUX INDES par Denis PIAT. A/ Cinq fleurs de lis. Le temps de la Compagnie française des Indes orientales dans les Mascareignes prend fin : ces dernières passent alors sous administration royale. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Mais l'arrivée de l'officier britannique Robert Clive en Inde en 1744 contrarie les souhaits d'empire de Dupleix. Pour le ministère des colonies, les établissements français en Inde étaient un « boulet » : ils coûtaient une fortune à administrer, étaient dispersés aux quatre coins de l'Inde, étaient rarement visités par des voyageurs français, et la France avait interdiction d'y déployer des militaires ; enfin, étant des villes, ils étaient à 100% dépendants de l'Inde Britannique. Le petit port reste toutefois misérable et délaissé. Les actionnaires de cette dernière, soucieux de leurs intérêts commerciaux, décident de désavouer Dupleix et de le rappeler en France à la faveur d'un échec militaire sans grande conséquence face à la compagnie anglaise. Acheter . De plus, les 5 comptoirs devaient importer la nourriture et divers autres biens de l'Inde Britannique voisine, et la France ne pouvait pas déployer des militaires ou des navires de guerre devant les comptoirs, qui étaient donc entièrement dépendants de l'Inde britannique, qui laisse peu de marge de manœuvre. Le Roi, qui nomme tous les directeurs, est le premier actionnaire de la nouvelle compagnie dont les assemblées et les activités sont et restent étroitement contrôlées par l’État[3]. Au début du XIXe siècle, des chaires de sanscrit et d'histoire de l'Inde ouvrent à Paris, tandis qu'Alfred Assolant, avec ses Aventures (merveilleuses mais authentiques) du capitaine Corcoran publiées en 1867 connaît un succès de librairie retentissant qui évoque à peine l'Inde française, auquel répond Jules Verne, dix ans plus tard, avec Les Indes noires, qui lui, situe entièrement l'action dans l'Inde britannique. Ainsi en 1863, le gouverneur Bontemps peut ouvrir la première école de médecine de Pondichéry[7]. Elle se trouve approximativement à 630 km à l'ouest de Pondichéry par la route. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) Au temps de Colbert, la colonisation devient une affaire d'État ou de grandes compagnies favorisées par l'État. Bronze. Le but de cette dernière est la production de sucre, mais elle ne peut assurer son monopole et est dissoute en 1674. Cela débouche sur la bataille de Plassey en 1757 au cours de laquelle les Britanniques battent le nawab et ses alliés français, avant d'étendre leur emprise sur tout le Bengale. Le ministère des colonies souhaitait faire un échange, ou céder cet ensemble colonial aux Britanniques. Il y a deux tribunaux d'instance (à Pondichéry et Karikal), une Cour d'Appel (à Pondichéry) et cinq juges de paix. En 1626, Richelieu tente bien de « faire de grandes Compagnies » pour commercer avec les autres continents et sous son impulsion des compagnies plus ou moins actives voient le jour pour commercer avec l’Afrique et l’Amérique mais, face à la grande réticence des négociants des villes portuaires, son projet échoue complètement en ce qui concerne l’Orient[2]. Panier Mon compte . Un précepteur français était désigné pour éduquer les enfants des rois ou princes. Cette guerre non déclarée mobilise de plus en plus de moyens, au point que la Compagnie des Indes, déjà ébranlée par les dépenses du conflit précédent, finit par être déficitaire. R. TTB. La dernière modification de cette page a été faite le 4 décembre 2020 à 14:12. Dans le film Le Retour du héros (2018), le protagoniste se démène pour faire croire à ses proches qu’il a servi à Pondichéry. Le 2 avril 1721, Mollandin et le râja Vazhunnavar de Badagara (transcrit Bayanor de Bargaret , dans les documents français) concluent un accord permettant aux Français d'établir un comptoir destiné à servir d'entrepôt à l'embouchure du fleuve. Contrairement aux colonies portugaises en Inde, qui avaient une superficie de 4 200 kilomètres carrés et donc un arrière-pays agricole, les 5 comptoirs, qui totalisaient 510 kilomètres carrés avec les « loges » n'étaient que des villes, sans arrière-pays vivrier et agricole. 1790. R/ (date). La superficie de ces possessions est alors 510 km2, dont 293 km2 pour Pondichéry. Humanités; Science des religions; Hindouisme; ATT GUY SORMAN : "LES INDES FRANCAISES" Le Canada, les Antilles, la Guyane, la Compagnie des Indes, les Iles Mascareignes. En 1673, les Français acquièrent la zone de Pondichéry du qiladar de Valikondapuram sous l'autorité du sultan de Bijapur. L'Inde française a suscité peu de chefs-d'œuvre littéraires, du moins chez les écrivains français. Ainsi, par exemple, on ignore en partie de nombreux aspects de la colonisation française, comme les rapports des colons ou militaires français avec la population, la vie culturelle, l'administration, etc. Compter : Bases en calcul Introduction à l'addition et à la soustraction: Bases en calcul Les unités de numération (dizaines et centaines): Bases en calcul Additions et soustractions jusqu'à 20: Bases en calcul . Elle est occupée par les Britanniques de 1774 à 1776, et de 1778 à 1783, puis, de 1785 à 1787, avec les 4 autres comptoirs. Cette décision devait être confirmée par l'Assemblée représentative, mais au moment où les membres du Parti socialiste de l'Inde française veulent passer cette résolution au vote, le gouverneur ajourne la séance. 1671 : François Martin (Agent de la Compagnie) fonde le premier comptoir de Pondichéry. Intégration des établissements français de l'Inde à l'Union indienne, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mahé_(Inde)&oldid=176480984, Page avec coordonnées similaires sur Wikidata, Article avec une section vide ou incomplète, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article contenant un appel à traduction en anglais, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Quand l'Inde devint indépendante en 1947, la France se trouva dans un douloureux jeu de géopolitique : si elle restituait immédiatement les 5 comptoirs à l'Inde, elle n'allait que renforcer la position des nationalistes en Indochine, qui se battaient pour leur indépendance. Les questions aléatoires portent sur de nombreux thèmes. Mahé (malayâlam : മഹ - tamoul : மக) une ville du territoire de Pondichéry, en Inde, chef-lieu du district homonyme. Histoire des indiennes de coton en Europe, Monument aux combattants des Indes françaises morts pour la patrie, Charles Joseph Pâtissier de Bussy, marquis de Castelnau, Hubert Jean Victor, marquis de Saint-Simon, Aventures (merveilleuses mais authentiques) du capitaine Corcoran, Western Medicine in French Pondichéry (1690–1954), Une citoyenneté différée : cens civique et assimilation des indigènes dans les établissements français de l’Inde, Résumé en ligne sur le site du Centre d'information et de documentation de l'Inde francophone, Administration municipale en Inde française, Liste des sénateurs des Établissements français dans l'Inde, Liste des députés des Établissements français dans l'Inde, Site du Centre d'information et de documentation de l'Inde francophone, Situation politique en Afrique française libérée (1942-1943), Massacres de Sétif, Guelma et Kherrata (1945), Première expédition de Madagascar (1881-1882), Première guerre franco-malgache (1883-1885), Seconde expédition de Madagascar (1894-1895), Histoire de l'empire colonial français pendant la Seconde Guerre mondiale, Catégorie : Histoire coloniale de la France, Compagnie britannique des Indes orientales, Compagnie néerlandaise des Indes orientales, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Inde_française&oldid=177267233, Article manquant de références depuis novembre 2018, Article manquant de références/Liste complète, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Les comptoirs sont évoqués, en oubliant Chandernagor, dans le. Puis, entre 1741 et 1754, Joseph-François Dupleix entreprend une nouvelle conquête de l'Inde. Jusqu'en 1741, les objectifs français — comme britanniques — sont purement commerciaux. Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». 11 h. Lec.54. En outre, les comptoirs français étaient lourdement taxés, dont l'industrie du tissage, au contraire des Portugais, fidèles alliés des Britanniques. Dispersés sur les côtes du pays, leurs frontières avec l'Inde devenue indépendante ne sont pas nettes et leurs capacités de résistance militaire si l'Inde avait souhaité les annexer sont faibles voire nulles. En 1674, François Martin, le premier gouverneur, commence la construction de la ville et sa transformation d'un port de pêche en un port important. Le cache ou cash est une petite monnaie de bronze qui circule dans les territoires français des Indes. Les Antilles = Guadeloupe, colonisée par la France le 28 juin 1635 par Jean du Plessis d'Ossonville, et d'Olive. Evocation des anciens comptoirs français qui ont constellé la côte indienne et en qui subsiste une âme indéfinissable faite d'héritage français et indien. 8 h. Lec.61 = cet ex.. R. SUP. Un groupe minoritaire était constitué de religieux catholiques, le reste étant constitué de colons, d'investisseurs, ou de commerçants. Extraits du journal d'Anandarangappoullé (1736-1748) by Ān̲antaraṅkap Piḷḷai ( Book ) En 1761, le gouverneur anglais de la ville rivale de Madras, au … Elle tire semble-t-il son nom de François Mahé de la Bourdonnais, qui la reprit aux Marathes en 1741. A Chandernagor, Yanaon, Pondichéry, Karikal et Mahé, il débusque respectueusement les traces discrètes de près … Le 26 décembre 1754, il signe avec eux un traité par lequel il abandonne les conquêtes de Dupleix, ce qui est conforme à la vision purement commerciale de la compagnie, mais qui laisse le champ libre aux Anglais, qui étendent leur influence en Inde à la place des Français. Pourquoi donc ne pas faire des îles Mahé l’une des escales ? En 1725, les Britanniques persuadent Vazhunnavar d'expulser les Français hors de Mayyali. Pour mémoriser les cinq comptoirs français en inde, il suffit de retenir l’astuce proposée par Th. 1753. En 1757, il y avait environ 30 000 Français dans les Protectorats et colonie de l'Inde française, dont sans doute les 2/3 étaient des militaires de l'armée du Royaume de France. Cependant Pondichéry a perdu beaucoup de sa gloire passée et Chandernagor perd de son importance commerciale au profit de Calcutta. Ainsi, par exemple, Mahé et les quatre autres comptoirs français (Pondichéry, Kârikal, Yanaon et Chandernagor) peuvent vendre de l'alcool sans taxes, ainsi que d'autres marchandises en duty-free. L'anglais est parlé par les élites, et les personnes qui travaillent dans le tourisme. Les Français regagnent la ville en 1699 par le traité de Ryswick signé le 20 septembre 1697. Si elle conservait les 5 comptoirs, c'était pour montrer qu'elle restait une grande puissance mondiale, même si les cartes étaient en train de changer.[réf. Martin: “Ya ka chan ma pon !” Pour faciliter la reprise en main des comptoirs, l'anglais sera donc maintenu comme langue administrative. Au début du XVIIIe siècle, la ville de Pondichéry est dotée d'un plan en damier et s'accroît considérablement. Toutes les communes de Karikal font de même. Le premier comptoir est installé à Surate en 1668 par la Compagnie française des Indes orientales, puis c'est le tour de Pondichéry en 1673, de Chandernagor en 1686, de Mahé en 1721, de Yanaon en 1725 et de Karikal en 1739, constitués en districts d'un même territoire, auxquels s'ajoutent les comptoirs (ou loges) de Balasore, Cassimbazar, Yougdia[Note 1], Dacca, Patna, Masulipatam, Calicut et Surate. La défense et la police des établissements sont d’abord assurées par un corps de miliciens indiens, les cipayes, dissous en 1907 et remplacé par une gendarmerie locale, qui prend en 1943 le nom de « Forces publiques de l’Inde », composée d’une section de gendarmes auxiliaires indigènes et d’une compagnie de cipayes. 1664 : Compagnie des Indes orientales (Colbert). L'incendie et la démolition de Pondichéry en 1761 seront une grande perte pour les historiens, car l'essentiel des archives relatives à la colonisation de l'Inde par la France entre 1675 et 1761 sont détruites. Amazon.com: French India Indes français Pondichéry Karikal Yanaon Chandernagor Mahé - 1938 - Old map - Antique map - Vintage map - Printed maps of India: Posters & Prints L’exposition « Les Indes, combattantes de la première guerre mondiale » vise à faire revivre l’Histoire d’un conflit, non pas entre deux nations, mais entre deux Europes bipolarisées par le jeu des alliances.Ce projet s’attache en particulier à faire la lumière sur la participation des soldats originaires des Indes britanniques et françaises. Après l'indépendance indienne de 1947, comme les autres comptoirs, Mahé reste sous juridiction française jusqu'au 13 juin 1954 avant de rejoindre finalement l'Union indienne. En 1756, les Français encouragent le nawab Siradj al-Dawla à attaquer et conquérir le fort William britannique à Calcutta. La dernière modification de cette page a été faite le 11 novembre 2020 à 15:26. Par décret du 25 janvier 1871, les Établissements français des Indes sont dotés d'un Conseil général et de Conseils locaux élus. Les auteurs sont peu nombreux, citons : Maurice Magre, qui y vécut dix ans, Francis de Croisset, assez mondain, Maurice Dekobra qui l'exploite dans un registre d'aventure sulfureuse, ou Henri Michaux avec Un barbare en Asie, sans parler de René Daumal, reporter atypique[15]. Un accord entre la France et l'Inde en 1948 permet un vote dans les possessions françaises afin que celles-ci déterminent leur avenir. Les dirigeants socialistes décident de prendre les communes avoisinantes l'une après l'autre puis de revenir à Pondichéry. Traité de cession des Établissements français de Pondichéry, Karikal, Mahé et Yanaon. Mais ces transits sont limités, car Mahé n'est pas un grand port, mais plutôt un petit port de pêche, et celui de Pondichéry est très éloigné. L'Inde française regroupe différentes possessions coloniales françaises en Inde entre 1668 et 1954. Télécharger cette image : L'INDE Indes français english Pondichéry Karikal Yanaon Chandernagor Mahé 1929 map - T2K49B depuis la bibliothèque d’Alamy parmi des millions de photos, illustrations et vecteurs en haute résolution. Dans la foulée, apparaissent deux types de récits fictionnels : des romans d'imagination d'un côté, souvent assez délirants et xénophobes[14], et de l'autre des textes nourris par une expérience réelle de l'Inde et des établissements français. Mahé. Les Établissements sont alors insignifiants en ce qui concerne la population et le territoire par rapport à l'Inde. A/ Cinq fleurs de lis. th. Mathématiques. Sommaire; Bases en calcul . Un précepteur français était désigné pour éduquer les enfants des rois ou princes. Les Français se replient sur Calicut, mais, en décembre, reprennent le comptoir. En 1761, Pondichéry est rasée par les Britanniques et reste à l'état de ruines pendant quatre ans. Le gouverneur réside à Pondichéry et est assisté par un conseil. Un groupe minoritaire était constitué de religieux catholiques, le reste étant constitué de colons, d'investisseurs, ou de commerçants. Planned by Jean-Baptiste Colbert, it was chartered by King Louis XIV for the purpose of trading in the Eastern Hemisphere. Il revient finalement à Colbert en 1664 de créer d’autorité la Compagnie française des Indes Orientales afin de « procurer au royaume l’utilité du commerce des Indes et empêcher que les Anglais et les Hollandais n’en profitassent seuls ». Le nom originel de la région est Mayyali ce qui signifie « l'embouchure de la rivière noire ». Un piquet de grève du mahajana sabha sous la direction d'I. Cela n'empêche pas les Français d'étendre leur influence à la cour du nawab du Bengale et d'augmenter leur volume de commerce dans ce pays. L'administration de Chandernagor est cédée à l'Inde le 2 mai 1950 avant que la ville intègre le Bengale occidental le 2 octobre 1955. Adressée à l'Assemblée Nationale par les colons de Pondichéry, réclamans contre leur exil, depuis la révolution, pour leur service de justification et d'éclaircissements, sur l'Administration des colonies de l'Inde, aux Commissaires civils qui vont y être envoyés par le Roi. En 1724, un fort est construit. On compte bien faire de l’île de France le carrefour des voies maritimes françaises dans l’océan Indien. En 1672, Saint-Thomas[pas clair] est prise par les Français, mais ils en sont chassés par les Néerlandais. K. Kumaran à Mahé, le 16 juin 1954 force l'administrateur colonial à remettre la ville à ses habitants. À partir de 1860, la France va se focaliser sur l'Indochine française, l'Inde ne devenant plus qu'un lointain souvenir colonial. En pratique : Quelles sources sont attendues ? À partir de 1921, les Britanniques décident d'accorder au territoire français de Mahé, ainsi que pour les quatre autres comptoirs français en Inde, dont Pondichéry, le statut de « zone franche », pour convaincre les Français de conserver les cinq comptoirs qui coûtent cher à administrer, répartis tels qu'ils sont aux quatre coins de l'Inde. Contrairement aux autres districts (Kârikâl, Yanaon, Pondichéry), anciens Établissements français de l'Inde, Mahé est située sur la côte de Malabar. Décembre 1791. Quelles colonies françaises ? Les cinq comptoirs sont difficiles d'accès, et peu visités des Français métropolitains qui ne constitueront plus qu'une partie des quelque 200 Occidentaux présents en 1939. En 1741, le gouverneur Joseph François Dupleix arrive en Inde avec l'ambition de créer un empire territorial français, en dépit de l'opposition de ses supérieurs en métropole soucieux de ne pas provoquer les Britanniques. Sous le commandement du marquis Bussy-Castelnau, l'armée de Dupleix contrôle la région entre Hyderabad et le cap Comorin. L'intégration de jure des établissements à l'Inde a lieu en 1956[9]. Chandernagor est établie en 1692, avec la permission du nawab Shaista Khan, le gouverneur moghol du Bengale. Des gouverneurs comme Pierre Christophe Le Noir (1726-1735) et Pierre-Benoît Dumas (1735-1741) agrandissent de la ville. En 1912, Alfred Martineau fonde la Revue historique de l’Inde française, (1916-1936, tome I-VI) et dresse l'inventaire des archives des comptoirs français depuis l'origine, qui suscitera chez un journaliste comme Claude Farrère une brillante analyse, qu'il conclura par un « nous avons perdu l’Inde parce que, tout bien réfléchi, nous ne tenions pas à la gagner », sans appel (L'Inde perdue, 1935). 1815. En 1816, après la fin des guerres napoléoniennes, les cinq établissements de Pondichéry, Chandernagor, Karikal, Mahé et Yanaon ainsi que les loges de Machilipatnam, Kozhikode et Surate sont rendus à la France. En 1693, les Néerlandais prennent et fortifient Pondichéry. Les Français ne savent pas comment valoriser ce petit territoire, enclavé dans les Indes britanniques, ne produisant aucun bénéfice, sans perspectives économiques et devant importer la plupart de ses marchandises par l'intermédiaire des Anglais auxquels la ville reste dépendante. Indes Orientales Françaises. Dans Chandernagor, chanson aux connotations érotiques, le chanteur Guy Béart évoque les cinq comptoirs français de l'Inde[12]. En 1769, la Compagnie française des Indes orientales endettée est dissoute par la Couronne, puis refondée en une nouvelle compagnie, la Compagnie des Indes orientales et de la Chine, qui prend la responsabilité de l'administration des colonies françaises en Inde ; elle disparaît en 1793. La Biche (de païsa) est une monnaie des Indes françaises frappée à Pondichéry et Mahé, et qui vaut un quinzième de fanon. Les membres de cette force étaient récompensés par la Médaille d’honneur des Forces publiques de l’Inde. Suivant son idée, le consul demande à M. Dadala de préparer un plan pour la libération de Yanaon, dont la population et la superficie sont modestes. La présence française, honorifique, fictive et symbolique, est bien vue de la population indigène en général, d'autant plus qu'à partir des années 1920, des nationalistes indiens du Kerala ou de Cochin vont trouver asile en ce territoire officiellement français. 2,25 g. Mahé de la Bourdonnais, gouverneur général des îles de France et de Bourbon (1699-1753) by Pierre Crepin ( Book ) Les Franca̧is dans l'Inde; Dupleix et Labourdonnais. Les Français sont alors en conflit constant avec les Néerlandais et les Britanniques. Les militaires français encadraient un grand nombre de Cipayes, ou soldats Indiens, dont le nombre n'était pas connu avec précision, et discuté par divers historiens. 6,43 g. 19,5 mm. Dupleix quitte ainsi l'Inde le 14 octobre 1754 emportant avec lui ses rêves d'une Inde française. Suivant ce plan, des dirigeants du parti socialiste hissent le drapeau national indien sur le poste de police de Nettapakkam le 31 mars 1954 et y installent un gouvernement provisoire. Le district comprend également la petite enclave de Kallayi. [réf. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les cinq principaux comptoirs ont été respectivement fondés en 1674 pour Pondichéry, 1686 pour Chandernagor, 1721 pour Mahé, 1725 pour Yanaon et 1739 pour Karikal. Le 4 février 1673, Bellanger, un officier français, prend résidence dans la loge danoise de Pondichéry : c'est le début de la période française de Pondichéry. La Compagnie françaises des Indes orientales y avait construit un fort dès 1724, en accord avec un rajah local. Fanon de Mahé ou cinquième de roupie, 1751, Pondichéry, (Ar, 13 mm., 3 h., 2,28 g.) (pd. Colbert fonde la Compagnie française des Indes orientales et la Compagnie française des Indes occidentales (1664). indes franÇaises - comptoir de mahÉ - louis xv 1603. nécessaire], Dans les protectorats français, comme celui de Hyderabad, les rois et princes étaient entourés de conseillers français, en liens directs avec la Compagnie française des Indes. Le ralliement du Parti socialiste des Établissements, et notamment d'Édouard Goubert, maire de Pondichéry, joue également un rôle important dans l'intégration. En 1719, John Law fusionne la Compagnie des Indes avec d'autres sociétés françaises dont il a obtenu le contrôle et créé la « Compagnie perpétuelle des Indes »… jusqu'à la banqueroute financière de mars 1720. Le gouverneur Jean Law de Lauriston rebâtit la ville. Polynésie françaises, Clipperton, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, Nouvelles-Hébrides; Inde française et Compagnie des Indes (5 comptoirs) Dates : 1649-1954. Il vous sera agréable d’aborder le dernier ouvrage de Denis Piat au gré de votre fantaisie : « Les Français aux Indes » (XVIIIe-XIXe siècles) offre au lecteur une flânerie panoramique dans l’Empire des Indes grâce au format tout en largeur de ce grand et beau livre. Les loges sont cédées à l'Inde dès octobre 1947. En 1936, la population est estimée à 298 851 habitants (la grande majorité étant constituée d'indigènes), dont 187 870 (63 %) pour Pondichéry, dont 70 français permanents (administrateurs, négociants, et religieux) et un peu moins de 130 occidentaux d'origine européenne, américaine ou australienne[1]. Les Français ne sont jamais nombreux (3 au maximum en 1938) et sont souvent confondus avec les Britanniques et les religieux portugais de l'église catholique.Le comptoir ne sera que très rarement visité par des Français métropolitains, comme la plupart des quatre autres, les rares visiteurs Français n'étant surtout que des administrateurs de passage. Les ambitions de Dupleix se heurtent aux intérêts britanniques en Inde et une période d'escarmouches militaires et d'intrigues politiques s'ensuit, y compris dans les périodes où la France et la Grande-Bretagne étaient officiellement en paix. À partir de 1816, elles portent le nom d'Établissements français dans l'Inde (EFI) et incluent Pondichéry, Karikal et Yanaon sur la côte de Coromandel, Mahé sur la côte de Malabar et Chandernagor au Bengale.