La crise ivoirienne a provoqué de nouveau un flux de déplacés, venus se réfugier en Guinée forestière, no… Cet article est publié par Fatima Communication. Guinée forestière (Forested Guinea) is a forested mountainous region in southeastern Guinea, extending into northeastern Sierra Leone.It is one of four natural regions into which Guinea is divided and covers 23% of the country. Si ce regroupement a pu se faire assez facilement et semble assez unique dans la région, c’est probablement que la parenté entre ces divers peuples était encore ressentie et que s’ils étaient souvent frères ennemis, ils n’en étaient pas moins frères. Les Kpellé trouvant Dyecké trop fort pour eux, marchèrent sur Soopa tandis que N’Zebela Togba devait prendre Dyecké. A notre avis il s’agit du clan kpellé Molou qui a été assimilé au clanMa par suite de l’identité des totems. Vous êtes en ce moment, comme Nelson Mandela, dans le créneau de l’histoire de l’Afrique du Sud. Gamamou obéit et y construisit un village fortifié, nommé dès lors Gama. Koiguei eut un fils, Fanti, d’une femme qu’il avait amenée du Manansèlé. Histoire de la Guinée « Selon une légende, à l’origine il y avait dans l’île Tombo, non loin l’actuel port, un fromager géant sous lequel un paysan Baga du nom de Cona, qui avait construit sa case. 117b. Un nommé Haran quitte Missadougou et séjourne à Tono Oumou (région de Touba) et Pogua, puis fonde Harana. On trouve d’ailleurs plusieurs villages du cercle de Nzérékoré qui rappellent cette origine : au nord de l’ancien Guiépa, un Konian du Tonalé, entre Koulé et Zohota dans l’ouest près du Diani un village Kpellé, un troisième, mais aujourd’hui détruit dans le Boo Sud près de Vai. Ceux-ci se reforment au Libéria, à G’Bénéfalaye, et refoulent les Toma au-delà de Yoa. Il se pourrait également que nous nous trouvions là devant le clan G’Banga représenté à Dulapa (Manansèlé) et qui, comme nous l’avons vu, est issu de l’union d’une femme Ma et d’un homme G’Bili. Un nommé Soo du clan Ma originaire du Manaleye (ou Manansèlé en manon), quitta son village à suite d’une querelle et vint se réfugier chez ses cousins à Guiéta où commandait Dongo, un descendant de Mouon. La Réserve naturelle intégrale du Mont Nimba s'étend à 70 % sur le territoire de la Guinée (le reste se trouve en Côte d'Ivoire). L’égypte entre le 10 et le 16 février,bat le soudan par 2 buts à 1,puis l’éthiopie par 4 à 0 et s’adjuge le trophée. Human Rights Watch dénonce violences et répression en Guinée. dans les attelages gouvernementaux des pays. Sanahouo trouva donc Ma Donhoué dans ce hameau et l’épousa. Related Subjects: (6) Equatorial Guinea. Cette veuve est dans l’incompréhension. Une partie du clan s’établit à Bouan et à une époque assez rapprochée de nous se répandit en pays Kono à Lola, Gokota, G’Béké, Oueyakoré dans le Lola, Malou et Zon dans le Mossorodougou sous le nom de Nina. C’est ainsi que le chef du Sonkolé, Koly Kourouma (infirmier vétérinaire d’ailleurs converti à l’Islam), appartient bien au clan Kourouma par son ancêtre le Malinké Yalakolo, qui avait eu un fils, Fanyanla, d’une fille de Mouon, chef de Guieta, ainsi que nous l’avons relaté. Il atteignit ainsi l’emplacement de Belignan. La constitution du Sonkolé et du Tonalé en chefferies est le fait du clan Hono ou Kolié dit Kourouma. Par contre il est possible que Zoméa ne soit pas à assimiler à Zomia premier chef du Manansèlé mais que Kossiré soit un frère ou un cousin du Zomia petit-fils de Mahou et que Zoméa ait reçu le nom de son oncle. Ici comme dans le Manansèlé la prééminence politique de ce clan s’affirme. Il a même poussé des pointes en pays Manon : à Kankoré (ou Kansono) venant du Gouan et de Kankoré à Dyecké, à Moata venant de Lola. On peut se demander quelle distinction peut être faite entre la population Kono et la population Kpellé. De Ouéta le clan G’Bili se répand dans l’Ourapeulé à Koeplita, Péninzou, Galaye, Péla, de Péla il gagne l’Ounah (G’Baole) et le Niékolé. cit., p. 72) écrit : « Les Guerzé et les Manon, sous l’autorité d’un gar-gara, avaientoccupé la région intermédiaire. Des querelles entre musulmans et animistes aboutirent à l’exode de Missadougou, d’un groupe nombreux de Kpellé Boo et Dela. Dans le Mossoroudougou, nous avons vu un Lolamou prendre la chefferie de Manota et son fils Mossorou étendre sa domination sur toute la région. Vous êtes les porte-flambeaux de la justice historique en Guinée. Ce dernier est sûrement d’origine kpellé mais celle du premier est beaucoup plus incertaine. Les mouvements que nous avons décrits aux XVIe et XVIIe siècles ont amené une descente d’éléments Kpellé de direction générale Nord, Sud-Ouest qui d’une part ont fait refluer les Manon vers le Sud avec une limite passant approximativement au sud de la route Guinée-Côte-d’Ivoire et par les pentes du Nimba à l’Est. Postérieurement à l’arrivée du clan Lola, le clan Fahan quitte le Konian conduit par Taa Monlé il traverse le Karagoua et se fixe à Manota où naîtra Kassié le petit-fils de Taa Moulé. Personnellement nous n’avons étudié que les Maninwã du Boo-Nord établis dans les villages de Oueya, Booué et Oulo. A ce moment les Konianké n’avaient pas encore dépassé la région du Mahana et la forêt était occupée par les clans Kpellé et Kono. Celui-ci occupait le village de G’Ban-Huon dont le chef était G’Banmou Zotoi. Le fils de Missakoro, Yoakou, reprit la marche vers le sud et créa Gohoba, aujourd’hui en ruines; son fils Yoakou Holomo vint s’installer à Lainé où il devint le guerrier de G’Banga Yoko : celui-ci lui confia bientôt la chefferie. La vérité semble être différente. Que devons-nous retenir de cette légende ? Pinterest. ), les Kpellé ont à faire face aux attaques d’ennemis Toma et Kpellé venus de l’autre côté de l’Oulé et du Diani. Fagnanla désigna par la suite son frère Gohéli pour accompagner Koli Gponomou chef d’une fraction du clan Ma de Loulé (Manaleye) venu se mettre sous la protection du clan Kolié. Une guerre l’en chasse jusqu’à Hihou entre Malou du Mossorodougou et Fogna du Konodougou : c’est là que meurt Kolihaha. Mais le jour du sacrifice arrivé, seules deux autres filles de Koliouala, Deibolo et Deikolo étaient présentes au village ; elles assistèrent au sacrifice sans pleurer et leur père les bénit prédisant que les enfants qu’elles auraient commanderaient le pays et protègeraient le clan Boma puisque les membres de celui-ci n’ayant pas assisté au sacrifice perdraient la chefferie. Missakoro aurait été du clan Kolo, parent d’ailleurs du clanTéninguéta. Trois autres clans sont venus du Konian en passant à l’Ouest du Diani qu’ils ont traversé par la suite, sensiblement à la même époque. Une fraction du clan kpellé G’Ba vint s’unir à elles et ensemble ils donnèrent naissance au village de G’Bala. Généalogie de la famille commandant le Boo. Venant de Karana il crée ou s’établit à Gonon (Manansèlé), G’Beibola, G’Bélépie, G’Boa Davoi et de ce dernier à G’Boa Yila (tous ces villages étant situés dans l’actuel Libéria). Lorsqu’il écrit que les Kono ne sont pas des forestiers et qu’ils ne sont qu’une branche détachée des Mandé, il faut entendre que la dernière vague a été constituée de Mandé mais que loin de trouver la forêt vide jusqu’au Nimba, elle s’est incorporée aux premiers habitants (avec toutes les restrictions nécessaires sur ce terme de premier) Dan, Manon et aussi le verrons-nous, Guéré ou Geh. Les gens du G’Benson pouvaient réoccuper leurs villages. Cette tradition ne doit pas être retenue. Soua Dahan avait dû quitter l’ancien By à la suite d’une guerre au cours de laquelle le village fut détruit, il se réfugia à Ouéta (Ourapeulé) d’où il partit pour créer le nouveau By. C’est sous ce dernier que se produisit l’occupation française. Il faut croire que la première migration n’affecta pas le clan Téa dans sa totalité, car on signale une deuxième fraction de ce même clan venue de Missadougou, s’installer à Guiéta postérieurement à la fondation de ce village. Le troisième petit-fils de Mahou, Mingoura, avant dévoilé les secrets du Polon, reçut l’ordre de son aîné Zomia de quitter la région. Il est difficile de se prononcer et il est possible que la première hypothèse soit vraie dans un cas et la seconde dans d’autres. 119. Plus tard, lorsque Kaman Kékoura fut remonté à Kuonkan, G’Bli alla l’y saluer au nom de son père. Le clan Koulé originaire de Kolongo, village de la région de Konsankoro (cercle de Beyla), franchit le Diani et créa Koulé. Similar Items. Aussi suffit-il à un Kpellé initié de verser une petite somme aux Maninwã pour ètre initié par eux. Si plusieurs traditions contrôlées n’établissaient formellement l’origine manon de ce clan que l’on retrouve dans le Bénéouli et le Moné, nous pensons qu’il s’agit là d’une branche G’Bili. dans Actualités, Dernières Nouvelles, Politique. Plus tard le nommé Koi Yola dirigea une migration de G’Bili vers l’actuel Bounouma en passant par N’Zao et Gonon. Mingoura ayant donc repris la route du nord-est, s’arrêta à l’emplacement de Mingouraba devenu par la suite Koatei (source du Koa) et que l’on connaît sous le nom kpellé de Kotozou. Le centre le plus souvent cité est Missadougou mais aussi Gbangouno d’où est originaire le clan Mabouan, Konsankoro, d’où vient le clan Koulé, Yarakolita qu’a quitté une fraction Kolié, Diakolidougou et aussi le G’banhana ou pays de Mahana. Sous le nom de Loulé il fonda un autre Loulé et sous celui de Niampala le village de Guela. A son tour Fanti eut pour fils G’Beana qui fut un grand chasseur. Là encore nous retrouvons le village de Guiéta signalé déjà par les Manon Nia et les Kpellé Téa comme le premier centre du cercle de Nzérékoré. Mais Mouon ne connaissait pas le fusil et c’est l’absencede cette arme qui rendait les gens de cette époque si craintifset les panthères si redoutables. Une autre fraction du clan Hono venue de Diakolidougou, sous la direction de Zohomou et ses frères Fali, Gpola et Zilédolo par le cours de l’Oulé jusqu’à Kobéla puis par Niéma, Banzou, Niampala et Déla (villages aujourd’huî disparus entre G’Bili et Téai) vont créer le village de Komou. 23-24. Cependant, N’Zebela Togba restait fort et les Manon demandèrent la paix : elle fut conclue à Haoulo. Depuis 2 mois . 118. Mouon leur offrit l’hospitalité et leurparla des méfaits des panthères qui décimaient son troupeau etl’empêchaient de sortir la nuit. Guinée: la CNUF et la diaspora forestière vont soutenir un candidat de consensus pour une alternance. Son fils Bono avait envoyé sa soeur en mariage à N’Zabyaye, celle-ci revenant voir ses parents cassa la gourde qu’elle avait sur elle et l’eau qui se répandit donna naissance (sic) à la rivière Hakonélé-Ya (l’eau-que-boit-ta-sœur) qui se jette dans l’Oulé. Ronaldo devient le 4è meilleur buteur de l’histoire du football. Nous avons laissé le clan Boo à G’Pai et Konian dans le Toffaleye sud où il s’était fixé sous la direction de Miao puis de son fils Sanahouo. A Zobeanta, Bonoma, Ninata, il s’établit à côté des clans kpellé, Niampala, Nona et Kpoulo. Toutes les guerres se ressemblent et les chemins d’invasion sont classiques : Valanta au Nord-Ouest, Donhouéta au Sud-Ouest et l’Ile de Tinsou, sont les points les plus souvent attaqués. Le réserve de biosphère du Massif de Ziama abrite, elle, plus de 1 300 espèces de plantes et plus de 500 espèces d'animaux[4]. Le profil historique de l’évolution institutionnelle du secteur environnement montre deux faits constants. En fait Gar-Gara n’est pas un titre royal mais le nom du chef de Guéasso, le sixième depuis la fondation de cet état, Gara-Gara Oulé (le rouge) qui détenait le pouvoir à l’arrivée des Français. La fraction établie à Galapaye et Bangouéta a été amenée en captivité au temps des guerres contre N’Zzébéla Togba. Mouon offrit une case à l’étranger qui refusa d’y loger ayant l’intention de s’installer dans le hamac suspendu sous la véranda. 69-81). Un jour Koliouala avait décidé sur les indications d’un devin, de faire le sacrifice de sa propre fille qu’il devait enterrer vivante en présence de tous les membres de sa famille pour que la chefferie reste toujours dans son clan. Le confluent est un lieu sacré pour les Boonwã qui y font des sacrifices. Plus tard il se répandra dans tout le Mossorodougou et à Oueyakoré dans le Lola ainsi qu’à N’Zapa dans le Manaleye et Kinon (Libéria). G’Bein reste le centre Nia le plus irnportant et dans le G’Benson ce clan est connu sous le nom de G’Bein. Il eut aussi des filles. Et c’est en souvenir de cet exploit guerrier que Gamakonékoné reçut son nom : gama (c’est aussi le nom de l’actuel chef-lieu du Saouro, Gama) signifiant adroit, sûr de son coup en parlant du guerrier, et Konékon, officiellement orthographié konékoné, signifiant graviers et, par extension, le gisement de ceux-ci. Cette région, bénéficiant d'une saison des pluies plus longue que la Moyenne-Guinée et la Haute-Guinée est couverte de forêts. Suivantla coutume, Mahou offrit la panthère à Mouon son hôte qui, heureuxde l’aide apportée, offrit sa fille en mariage à Mahou. Yagbaolo Pé s’installe à Tinsou d’où il commande le Boo. Ce Molou pourrait être un descendant d’une fille de Mouon, Kolou, qui eut un enfant d’un Malinké comme nous le verrons plus loin. De nous jours encore, il a droit aux premiers fruits d’une amende et d’une façon générale, il conserve le règlement des affaires coutumières. La date doit se placer entre 1900 et 1908 puisqu’elle coïncide avec l’arrivée des français dans le Nord du cercle de Nzérékoré. De Yaragpalé des groupes gagnent Galia dans l’Ounah et de là se répandent à Dissai, G’Bottoye et Oulouyakolé. D’après la légende, quatre frères : Zoho Missa Coma, Zoho Moussakoro, Barako et… (le nom du quatrième n’est pas connu) quittent ensemble Missadougou et se dirigeant vers le sud atteignent Klya dans le Béro après être passés par le G’Banhana et le Kossa-Guerzé. A cet endroit se trouvait un arbre auquel les guerriers suspendaient leurs armes, d’où le nom de Yomou (ce qui est suspendu). Be the first. La Commission des Forêts d'Afrique Centrale est à la recherche d’un ( e ) Expert ( e ) Gouvernance Forestière au Secrétariat Exécutif de la COMIFAC. A l’Est nous avons l’Empire de Guéasso, au Centre la province du Moné dont les chefs résidaient à Gouecké. Enfin et évidemment, la Guinée Forestière est une zone privilégiée de l'exploitation du bois. Des ruines de banco, quelques soubassements, une végétation différente, signalent seuls leur ancienne présence. Comme annoncé précédemment, l’Assemblée nationale guinéenne a adopté mercredi dernier, 18 novembre 2020, la loi d’accès à l’information publique. Dans la Préfecture de Beyla, ce sont toutefois les koniake qui sont majoritaires. Par contre, le clan G’Ban conduit par Malawaga vint du G’Banhana (cercle de Beyla) par la rive gauche et créa Pampara. Pour sa part, le président de la délégation spéciale de la commune urbaine, Paul Kéita, a exprimé toute sa joie de voir bientôt un monument sorti des terres et dédié au fondateur de la ville de Kissidougou. Généalogie de la famille commandant le Mossorodougou. L’une vers le Sud, en éventail autour de Guiépa, intéressant leclan, L’autre vers le Sud-Ouest, intéressant le clan, La troisième étant celle de l’Est, migration du clan, Du Sud-Ouest le clan Ma revient se fixer dans la région de Koatei— Lonhoui — Loulé, le clan, des Delanwã installés à Bélignan est issue la famille du chefde canton en exercice en 1948. des Delanwã installés à Péla est issue la famille de Gadéi, dontle fils, Holomo Yiabolo, fut chef de canton au début de l’occupationfrançaise.
2020 histoire de la guinée forestière