Il met en avant de nouveaux visages, comme Nicolas Sarkozy, Jacques Toubon, Philippe Séguin ou Michèle Alliot-Marie, qui organisaient de nombreuses réunions publiques ainsi que ses meetings en relation avec Charles Pasqua. De plus, Colé demande à Anne Sinclair d'écarter Jean-Marie Colombani, sans savoir que le rédacteur en chef du journal Le Monde a accordé un entretien à François Mitterrand. Jean-Louis Bianco fut notamment chargé d'établir le lien avec certaines personnalités centristes, notamment Jacques Barrot ou Pierre Méhaignerie[65]. Le débat d'entre-deux-tours eut lieu le 28 avril. Malgré sa préparation, Jacques Chirac ne parvint pas à l'emporter face à François Mitterrand, un sondage indiquant que 33 % des téléspectateurs ont été convaincus par sa prestation, contre 42 % à son contradicteur[9] ; une autre enquête, publiée par l'Institut CSA, montre que François Mitterrand a été jugé plus convaincant par 32 %, contre 24 %[10]. Le résultat de cette élection était attendu, du fait de la configuration de la cohabitation, de l'impopularité croissante du gouvernement Chirac et grâce à la stratégie de campagne de François Mitterrand[76]. ... François Mitterand est élu pour sept ans président de la République Française, avec 54,02% des suffrages exprimés. Quelques jours plus tard, il se confiait sur ses intentions à son ami Maurice Faure, au retour d'un voyage[64]. Si aucun candidat ne recueille la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour de scrutin, un second tour a lieu quatorze jours plus tard : seuls peuvent alors se présenter les deux candidats arrivés en tête au premier tour après retrait éventuel de candidats mieux placés[3]. Il n'obtint aucun score en dessous de 24 %. En 1982, Jean-Marie Le Pen, qui n'avait pas obtenu les 500 parrainages en 1981, écrit une lettre à François Mitterrand pour obtenir un traitement médiatique plus équitable[31],[32]. Dès le printemps 1986, le secrétaire général du parti avait annoncé son refus de se présenter une seconde fois[128]. Finalement, le président annonce sa candidature à l'élection présidentielle le 22 mars 1988, grâce à une communication et une stratégie de campagne parfaitement rodées, malgré quelques couacs[70],[71]. Il attendit les élections législatives pour mesurer le rapport de force. Mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. A l'issue du second tour, François Mitterand est élu pour sept ans président de la République Française, avec 54,02% des suffrages exprimés. Le vote catholique reste relativement important à droite, notamment dans les départements où la pratique religieuse reste conséquente. Comme en 1981, Pierre Bérégovoy est son directeur de campagne, tandis qu'Henri Nallet en est le trésorier[73]. » À partir de 1986, certaines enquêtes d'opinion le placent au second tour de la présidentielle et le voient potentiellement comme vainqueur face à François Mitterrand. En guise de décor, le perron de l'Elysée. Dès le mois de novembre, il réunit ses principaux fidèles pour mettre en forme sa campagne. Le 6 mai précédent, il avait déjà provoqué une polémique à propos des immigrés et du sida dans L'Heure de vérité, souhaitant l'expulsion des immigrés pour réduire le chômage et l'isolement des séropositifs, parlant même de « sidaïques »[39]. Près de 82% des pratiquants réguliers ont voté à droite, dont 40% en faveur de Jacques Chirac, 30% pour Raymond Barre et 12% pour Jean-Marie Le Pen, et 54% des étudiants[144]. VEC : Les Verts A 20 heures précises, le visage électronique du vainqueur s'affiche. Antoine Waechter réalise ses meilleurs résultats en Alsace et dans les régions de montagne mais globalement, sa performance est moins bonne que celle de Brice Lalonde en 1981[138]. Il nomme son ancien chef de cabinet et député de la Vendée Philippe Mestre comme directeur de campagne, avec la double fonction de porte-parole[105]. Au soir du premier tour, Raymond Barre arrive troisième avec 16,55% des suffrages exprimés (un score à peine plus élevé que Jean Lecanuet en 1965)[6]. Entre 1986 et 1988, près de 1 675 000 électeurs supplémentaires ont porté leurs suffrages sur le candidat du FN[126]. L'élection présidentielle française de 1988 a eu lieu le dimanche 24 avril 1988 pour le premier tour (avec la compétition entre 9 candidats) et le dimanche 7 mai 1988 pour le second tour ( François Mitterrand opposé à Jacques Chirac ). Au cours de l'année 1987, Jean-Marie Le Pen tente d'adoucir son image auprès de l'opinion, parvient à rencontrer Ronald Reagan ainsi qu'à participer au Congrès juif mondial[120]. À partir de 1979, le Parti communiste perd de plus en plus de terrain sur le Parti socialiste à gauche. Les rapports entre Jacques Chirac et François Mitterrand sont tendus, ce qui semble pousser le second à se présenter une quatrième fois. Le 6 décembre, des indépendantistes tombent dans une embuscade alors que les négociations n'ont pas encore commencé. Il reproche à ce dernier sa défaite, mais va préférer se rapprocher de lui plutôt que son ancien Premier ministre. Il réalise son meilleur score dans les Alpes-Maritimes, mais échoue à l'emporter en Corrèze. À partir de 1984, il est de plus en plus invité à L'Heure de vérité[34]. Le choix de la couleur du décor fut également âprement discuté[16]. CR : Communiste rénovateur De son côté, Jacques Chirac concède sa défaite et annonce implicitement qu'il compte préparer au plus vite la campagne pour les élections législatives[27]. Au même moment, des chefs d'entreprises et les milieux d'affaires interrogent Raymond Barre sur l'hypothèse d'une candidature présidentielle. | Cela fait beaucoup, surtout sur des sujets aussi difficiles[99]. Pire, 26 % le jugent trop agressif, et seuls 21 % des Français interrogés le jugent apte à remplir les fonctions de Président[88]. Dès le départ, le président sortant cherche à s'affirmer comme le seul garant de l'unité nationale, et sa tactique de mise à distance vis-à-vis de Jacques Chirac met ce dernier en porte-à-faux. L'ancien commissaire européen Edgard Pisani fut dépêché en urgence pour tenter de trouver une issue au conflit. Durant la campagne du second tour, une entrevue est organisée par le général Pierre de Bénouville avec Jean-Marie Le Pen, en présence de Charles Pasqua et Édouard Balladur[18]. L'élection présidentielle française de 1995 a eu lieu le dimanche 23 avril 1995 pour le premier tour (avec la compétition entre 9 candidats) et le dimanche 7 mai 1995 pour le second tour (Jacques Chirac opposé à Lionel Jospin). La campagne du candidat communiste fut en partie financée par l'Union soviétique, le parti ayant reçu un million de dollars[129]. Jusqu'au dernier moment, les équipes des deux candidats inspectent le plateau. Horoscope pour Élection présidentielle française de 1988 le 8 mai 1988 : carte du ciel interactive et dominantes planétaires Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu et les annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. L'émission contribue à sa médiatisation et à accroître sa popularité[35],[36]. Annonce par M. Laurent Fabius, Président du Conseil constitutionnel, des résultats officiels du premier tour de l'élection présidentielle Paris, Conseil constitutionnel, Mercredi 26 avril 2017 Mesdames et Messieurs, L'article 58 de notre Constitution dispose que le Conseil constitutionnel est chargé de veiller à la régularité de l'élection présidentielle et d'en proclamer les résultats. Lors des élections cantonales, il est triomphalement élu à Chamalières. Dix jours après la déclaration de Lionel Jospin, une association « Avec François Mitterrand » regroupant artistes, journalistes et intellectuels est fondée par Paul Quilès et Maurice Benassayag, coordonnée par Jack Lang[60],[61]. Résultats des élections législatives de 1988 en France. Les bureaux de vote concernés sont : Quimperlé (Finistère) (1 bureau de vote), Tarare (Rhône) (1 bureau de vote), Loudéac (Côtes-du-Nord) (du 1er au 5e bureau), Montreuil (Seine-Saint-Denis) (35e bureau), Villejuif (Val-de-Marne) (27e bureau)[29]. Charles Millon fut le coordinateur de la campagne au niveau national[109]. Par ailleurs, il avait déclaré à Jean-Pierre Elkabbach, à propos de son Premier ministre le 8 décembre 1986 : « Je dirais simplement qu'il a beaucoup de qualités et je souhaiterais que ces qualités fussent appliquées exactement au bon endroit et au bon moment[65]. François Mitterrand demanda notamment à ce que le plateau fut exactement de la taille de la grande table dans le salon Murat pour le Conseil des ministres[15],[16]. Il avait un temps envisagé d'attendre l'annonce de François Mitterrand pour se déclarer, mais change de stratégie en raison de son retard dans les sondages face à François Mitterrand et Raymond Barre. À partir de janvier 1988, sa candidature devient de plus en plus probable suite à une interview de Michel Rocard à la radio[66]. Du côté des électorats, ce sont surtout les écologistes qui ne se sont pas déplacés (13% au premier tour, 12% au second tour), tout comme les personnes non affiliées à un parti politique (17% au premier tour, 15% au second)[132]. Un plan dit d'« indépendance-association » proposé par Edgard Pisani est rejeté par les caldoches, qui renforcent leur prépondérance sur l'île lors des élections régionales en septembre 1985[49]. Chirac ne prendra jamais l'avantage dans le débat, étant toujours sur la défensive. Ce dossier fait le point sur cette institution-pivot de la Ve République. Mes couilles sur un plateau ? Entre janvier et mai 1988, 153 sondages ont été réalisés, soit 42 de plus qu'en 1981[130]. Son cancer de la prostate, dont il doit supporter le poids depuis le 16 novembre 1981, s'est miraculeusement stabilisé, au point que le président se croit définitivement guéri[51],[52]. Il fut animé par Elie Vannier et Michèle Cotta et fut extrêmement tendu[7],[8]. Inscription. Selon la constitution de 1848, le président « doit être né Français, âgé de trente ans au moins, et navoir jamais perdu la qualité de Français ». Lorsque le scrutin proportionnel est instauré pour les législatives de 1986, Raymond Barre se démarque de Valéry Giscard d'Estaing et de Jacques Chirac en refusant l'hypothèse d'une « cohabitation » avec François Mitterrand[42]. Ses attaques portent principalement sur François Mitterrand, même si celles portées contre Jacques Chirac sont relativement importantes. Au soir du premier tour, la droite rassemblait 50,9% des suffrages exprimés contre 49,1% à la gauche, en comptant les écologistes[143]. » Considéré comme le perdant du débat, Jacques Chirac fait tout pour rattraper son retard dans les sondages, notamment en accélérant la procédure pour tenter de libérer les otages d'Ouvéa et les derniers otages au Liban[84],[80]. Néanmoins, cette rencontre ne permet pas d'aboutir au soutien du candidat FN qui ne donnera pas de consigne de vote en sa faveur[22]. Au cours de la Première cohabitation, Jacques Chirac devient rapidement impopulaire et ne parvient pas à appliquer tout son programme car il doit à la fois ménager son électorat et sa majorité tout en préservant ses chances pour la présidentielle. Sous ce mandat, quatre Premiers ministres se sont succédés : Michel Rocard, Edith Cresson, Pierre Bérégovoy et Edouard Balladur. Dans son livre Les Français d'abord, Jean-Marie Le Pen écrit: « Nous croyons à la supériorité de la civilisation occidentale. Au départ, Gérard Colé souhaitait qu'il annonce sa candidature à 7 sur 7. Il espère pouvoir affronter à nouveau François Mitterrand, mais doit faire face à la montée de Raymond Barre dans les sondages ainsi qu'à la présence sur sa droite de Jacques Chirac. Il souhaite mener une campagne sobre, telle qu'il l'avait imaginée le 24 janvier 1986 : « Je ne crois pas qu’il faille se donner pour règle de chercher à séduire les Français. Il reçoit le soutien de Johnny Hallyday, qui est présent et chante lors du meeting à Vincennes[69]. Une semaine plus tard, Renaud publie une tribune dans le quotidien Le Matin avec pour titre « Tonton, laisse pas béton »[62]. Le slogan fait de lui un candidat à part, comme entré dans l'Histoire[77]. Le 6 mai, une manifestation eut lieu pour « la défense de la Ve République » sur la place de la Concorde, le jour même des meetings de Jacques Chirac et de François Mitterrand[23],[24]. L'abstention fut plus importante dans les villes, notamment dans le Sud-Est[140]. Lors du défilé du 1er mai du Front national, Jean-Marie Le Pen déclare qu'aucune voix ne devait aller en faveur de François Mitterrand, mais refusa de choisir entre Mitterrand le candidat du « pire » et Chirac le candidat du « mal »[21],[22]. Les Français élisent le président de la République au suffrage universel direct depuis 1962. Lors du congrès de Lille en avril 1987, le PS prépare le terrain et les militants pour une nouvelle candidature. Si je ne les convaincs pas, tant pis ! Aucun d'eux n'occupent de poste régalien, contrairement à ce qui s'est passé après la Libération. Le 1er décembre 1987, dans l’article « Ils soutiennent Mitterrand » publié dans le magazine Globe, plusieurs personnalités affichent leur soutien à François Mitterrand : des personnalités proches de la gauche, comme Pierre Bergé, Barbara, Pierre Arditi, ou plus surprenant, Dominique Jamet, l'ancien rédacteur en chef du Quotidien de Paris qui avait été licencié du journal en 1981[62]. Forum. Tweet. Interview de M. François Mitterrand, Président de la République et candidat à l'élection présidentielle de 1988, à RTL le 21 avril 1988, notamment sur l'organisation du débat télévisé entre les deux tours, la vie politique après le 8 mai, la dissuasion nucléaire et le désarmement. François Mitterrand prend les choses en main le 22 au matin. Lors de lélection présidentielle de 1988, le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de sept ans. De plus, le « rénovateur » reçoit le soutien de Marcel Rigout, l'un des quatre ministres communistes de 1981. Néanmoins, quasiment au même moment, la prise d'otages d'Ouvéa se termina de façon tragique lorsque la gendarmerie, sous l'égide du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale, tenta une opération pour libérer les otages au cours de laquelle 20 personnes furent tuées[19],[20]. Quant à Jean-Marie Le Pen, il critiqua la stratégie de Jacques Chirac pendant la campagne, notamment sur la stratégie de second tour[28]. François Mitterrand parvient à remporter la quasi-totalité des départements, arrivant second seulement là où Jacques Chirac le devançait. Malgré sa visite sur l'île, la tension ne diminue pas, et ce au gré des tentatives de dialogue avec Edgard Pisani. L'abstention est de 18,62 % au premier tour et de 15,94 % au second[141]. Le soir du premier tour, il arrive en deuxième position avec 19,94 % des suffrages exprimés[6]. Son équipe de campagne organise de nombreux meetings et rassemblements, et parvient notamment à réunir plus de 18 000 personnes lors d'un meeting au Stade Vélodrome à Marseille le 17 avril 1988[125]. Elle vit la victoire de Georges Pompidou dans des circonstances assez particulières, aucun candidat de gauche n'accédant au second tour. En mai 1983, Alain Duhamel faisait l'analyse suivante sur l'ancien Premier ministre : « Au-delà des explications politiques, on peut vérifier que même ses adversaires ont souvent de la considération pour Raymond Barre. De plus, il fut victime de sa mauvaise prestation lors d'un débat contre Jean-Marie Le Pen le 21 septembre 1987 et les sondages les plus optimistes ne le créditaient que de 7% en toute fin de campagne. Les résultats des français de l'étranger, sont également accessibles. De son côté, Raymond Barre n'arrive en tête dans aucun département, et ne termine second que dans une petite poignée notamment en Normandie et en Rhône-Alpes. L'invasion de l'Afghanistan par l'Union soviétique en décembre 1979 est très mal défendue par Georges Marchais lors de sa conférence de presse à Moscou le 11 janvier 1980, alors qu'il voulait sceller la fin de l'inimitié avec Léonid Brejnev pas plus que dix jours plus tard à Cartes sur table[44],[45]. Ce dernier, soutenu par l'UDF, n'hésite pas à critiquer le Premier ministre, dont il fait pourtant partie de la majorité[86]. Certains politologues ont considéré que le vote du second tour correspondait à un vote « légitimiste » ou « régalien » (Jérôme Jaffré) en faveur de François Mitterrand alors que la France restait un pays conservateur[133]. À partir de 1983 et la mise en place du plan de rigueur, Valéry Giscard d'Estaing se réconcilie avec Jacques Chirac qui sort renforcé des municipales après son triomphe à Paris, alors même que Raymond Barre approuvait les mesures prises par le second plan de rigueur. Un certain nombre de conditions furent posées par les deux candidats pour participer au débat. Pour le journaliste Alain Duhamel, la campagne électorale a été la plus âpre et la plus violente de l'histoire de la Cinquième République, notamment en raison du duel à distance entre Jacques Chirac et François Mitterrand[131]. Le 21 janvier 1988, cinq jours après la déclaration de candidature de Jacques Chirac, le ministre de la Justice Albin Chalandon se livre à une comparaison hasardeuse, voire désastreuse, de François Mitterrand, en considérant que les relations qu'entretenait le président avec les Français étaient semblables à celles entretenues par le maréchal Pétain avec les Français durant le régime de Vichy[60]. Du côte de l'UDF dont il est proche depuis 1978, certains appuient l'hypothèse de sa candidature, notamment le CDS[96]. À partir de l'automne 1984, le Parti communiste est tiraillé en interne, du fait de l'émergence des « réformateurs » qui souhaitent moderniser le parti, et qui critiquent sa gestion depuis la fin des années 1960. Lors du premier tour, Jacques Chirac n'est arrivé en tête que dans cinq départements, dans son fief de Corrèze, à Paris, en Lozère ainsi qu'en Corse-du-Sud et dans le Cantal, terres électorales de la droite[136]. — «L'opinion publique et l'élection présidentielle». Deux ans plus tard, un référendum d’autodétermination est rejeté par 98,30 % des suffrages, avec néanmoins une abstention de 40 %, principalement chez les kanaks[43]. Sondages 26 (3), 1964: 5-28. Plusieurs personnalités, comme le président du CNPF Yvon Gattaz et Hélène Carrère d'Encausse, ainsi que de l'ancien gaulliste Jean Charbonnel, lui apportent leur soutien[106]. Il met l'accent sur la sécurité, qu'il considère comme le droit premier du citoyen[124]. Lélection présidentielle … Le 16 janvier 1988 depuis l'Hôtel de Matignon, Jacques Chirac annonce sa candidature à l'élection présidentielle[70],[85]. Jacques Chirac ne l'emportait majoritairement que dans les départements ayant la pratique religieuse la plus importante et les plus ancrés à droite, ainsi que dans les grandes villes[140]. Cette déclaration fut jugée trop courte, voire froide dans la presse nationale[104],[91]. (Graphique: Th Bourdeau/RFI - source: documentation française) Au second tour, le 8 mai 1988, la participation atteint 84,1% des suffrages et François Mitterrand l’emporte largement avec près de 2,5 millions de voix d’avance sur Jacques Chirac. Le premier tour s'est déroulé le 1er juin et le second le 15 du même mois1. Retrouvez tous les résultats des élections présidentielles de 1988 par région, département et commune. Jean-Marie Le Pen fait quant à lui une percée avec plus de 14 % des voix, arrivant en seconde position dans onze départements dont la plupart en Provence-Alpes-Côte d'Azur, ainsi qu'en Seine-Saint-Denis, dans le Val-d'Oise et en Alsace-Moselle. Au second tour, François Mitterrand bénéficia du report des voix de gauche grâce à l'appui d'André Lajoinie, mais également d'un bon report des voix de Raymond Barre[132]. Cette lettre servit de programme de campagne, qui se fit sur le slogan de la « France unie »[70],[76]. Le résultat des législatives de 1986 constitue un trompe l'œil pour le Parti communiste, qui mena campagne seul et qui obtient à peu près le même nombre de députés qu'en 1981. Ce faible score s'explique notamment par sa popularité assez moyenne, mais également par une surexposition médiatique[90]. Néanmoins, sa stratégie de campagne ne permet pas d'être suffisamment réceptif auprès des électeurs centristes, et certains se reportent sur François Mitterrand, qui fit tout pour affronter Jacques Chirac au second tour[113],[102]. En France, l'élection présidentielle a pour but de déterminer, par un vote, le Président de la République qui est le plus haut personnage de l'État.. Depuis 1965, l'élection présidentielle est au suffrage universel direct, c'est-à-dire que les électeurs élisent directement le président.Auparavant, le suffrage était indirect car le parlement élisait le président. Le président annonce tardivement sa candidature même si le secret est éventé, Daniel Bilalian, le 20 mars, parle « d'un suspense qui n'en n'est plus vraiment un »[69]. L'ancien Premier ministre essaie de développer une certaine proximité avec les électeurs, notamment à travers ses meetings où il essaie de faire preuve de répartie et d'humour notamment avec la phrase « Bonne nuit les petits » inspirée du dessin animé du même nom[107], pour contraster la vision d'homme de rigueur qui s'est développée à Matignon à partir de septembre 1976. Le souci est qu'Alain Juppé était invité le soir où Colé voulait caser l'entretien de Mitterrand avec Anne Sinclair dans un 7 sur 7 spécial, de l'émission Questions à domicile. Le 8 mai, Raymond Barre annonce qu'il ne mènera pas une opposition systématique à la politique de François Mitterrand et qu'il était prêt à travailler avec lui sur certains dossiers [25],[26]. Si aucun candidat ne recueille la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour de scrutin, un second tour a lieu quatorze jours plus tard : seuls peuvent alors se présenter les deux candidats arrivés en tête au premier tour après retrait éventuel de candidats mieux placés4. Malgré tout, il restait encore largement un choix de vote contestataire. Je n'ai pas étudié spécialement la question. Son refus de la cohabitation comme sa volonté d'indépendance vis-à-vis des partis contribue à renforcer sa popularité[93], au point même de parler d'incohérence institutionnelle[94],[95]. Cliquez sur l'un des départements, ci-dessous, pour accéder aux résultats de l'élection présidentielle de 1988. Durant le premier septennat, l'extrême droite va connaître une progression importante. »[37],[38]. De nombreux bulletins de vote n'ont pas été comptabilisés par le Conseil constitutionnel dans sa proclamation des résultats officiels, en raison de certaines irrégularités. Il déclare officiellement sa candidature le 26 avril 1987[70],[121]. Désireux d'éviter l'écueil dans lequel avait failli tomber Charles de Gaulle en 1965, en confondant, au premier tour, élection et référendum, et qui avait été fatal à Valéry Giscard d'Estaing en 1981, de trouver une démarche originale, François Mitterrand est allé au plus simple, faire une campagne de « sortant », mais à la manière d'un notable dont la circonscription serait la France entière. Lors des législatives de 1986, le FN obtient 35 députés et parvient à constituer un groupe parlementaire. L'affaire du Carrefour du développement fut dévoilée durant la campagne, mais elle n'a pas eu beaucoup d'impact sur celle du président sortant[81]. En janvier 1985, un jeune européen est assassiné. Celui-ci lui recommanda d'ailleurs de concentrer ses efforts contre Jacques Chirac[57]. Cela fait beaucoup, surtout sur des sujets aussi difficiles, « Je ne crois pas qu’il faille se donner pour règle de chercher à séduire les Français. Le président du FN arrive en deuxième position dans trois régions, en Provence-Alpes-Côte d'Azur, Languedoc-Roussillon mais également en Alsace[126]. Je ne dis pas tant pis pour eux, mais tant pis pour moi. Je n'ai pas pu moi-même en voir. Jacques Chirac est élu président de la République française avec 52,6% des suffrages exprimés. Delon participa d'ailleurs à son meeting à Marseille[117],[118]. [134] », «  Ceux-ci n'ont pas perçu la nature exacte du président. Il a par ailleurs été particulièrement malmené dans les départements de la Ceinture rouge autour de Paris[143]. Au début des années 1990, la position de Guy Lux, vu son âge, devenait de plus en plus délicate. Georges Marchais annonce à la télévision le 14 janvier 1987 lors du Journal de 20 heures que le député de l'Allier sera probablement candidat lors de l'élection présidentielle[127]. En tout, 7 500 grandes affiches sont diffusées dans toute la France pour promouvoir la candidature de François Mitterrand, hypothétique encore à cette date. Résultats électoraux. Ce sont surtout les plus jeunes qui ne se sont pas déplacés pour voter (12 % au premier tour, 10 % au second tour) d'après la Sofres, tout comme les employés, ouvriers, inactifs et retraités qui se sont moins déplacés au bureau de vote (de 10 à 13% au premier tour, de 6 à 9% au second tour)[132]. Piret (J.) Je me pose un certain nombre de questions. Malgré cela, François Mitterrand était assuré d'être réélu. Il reçoit le soutien de l'UDF cinq jours après sa déclaration de candidature[70],[106]. Quant à Jacques Chirac, il n'atteignait même pas le score des trois candidats gaullistes en 1981 qui avaient fait au total 20,97% des suffrages exprimés[136]. Pendant plus d'un mois durant l'été, il réalise une « tournée des plages » qui le mène d'Ajaccio à Dunkerque. Elle marque un tournant dans la vie politique française. Jacques Chirac était président pendant sept ans, ayant été élu en 1995.. Entre-temps, il avait été décidé de limiter la durée du mandat présidentiel à cinq ans. En septembre 1987, François Mitterrand demande à Jacques Séguéla de préparer la campagne avec le slogan Génération Mitterrand, chose qui avait commencé au cours d'une réunion chez le président à sa résidence de Latche le 11 juillet précédent[54],[55],[56]. Sa fille Claude Chirac est chargée de sa communication de campagne[87]. Il tente d'apparaître plus décontracté et affiche comme à son habitude une grande vitalité[87] : il enchaîne les réunions publiques, ce qui lui permet de rattraper et dépasser Raymond Barre dans les sondages, mais pas le président sortant[89]. Serge Berstein et Pierre Milza analysent qu'en raison de sa « fiévreuse ambition qui ne recule devant rien », sa tentative de faire ces coups d'éclats pendant la campagne du second tour lui a peu rapporté[92]. Le comité central du parti approuve la candidature du candidat le 20 mai 1987, alors que les sondages sont peu favorables[70]. Pour la campagne du second tour, trois meetings sont organisés, à Lille le 29 avril, à Strasbourg le 2 mai, et à Toulouse le 6. L'affaire Gordji, qui fut un moment très tendu du débat présidentiel, fut l'objet d'un téléfilm intitulé L'Affaire Gordji : Histoire d'une cohabitation sorti en 2012, racontant les coulisses de la Première cohabitation[147],[148]. Elus. Le résultat du second tour de l'élection présidentielle de 1988. François Mitterrand obtient quelque 87 % du vote communiste par rapport au premier tour, ainsi que 80 % du vote d'extrême gauche non-communiste, mais également les deux tiers du vote écologiste et près de 15 % du vote centriste[146]. L'étape des parrainages détermine, de façon décisive, la capacité d’un candidat à se présenter à l'élection présidentielle. A l'occasion de la présidentielle de 2012, LEXPRESS.fr a remonté le temps et vous conte les précédentes campagnes de 1958 à 2007. Mais je ne ferai rien de ces gesticulations ridicules par lesquelles, avec les conseillers en communication, on s’efforce de plaire[111]. Lorsque la Première cohabitation démarre en mars 1986, François Mitterrand ignore encore s'il va se représenter devant les électeurs une quatrième fois. Le journal de 20 heures d'Antenne 2 est finalement privilégié[72]. L'élection présidentielle française de 2002 est l'élection présidentielle qui a eu lieu en France le 21 avril 2002, pour le premier tour, et le 5 mai 2002 pour le second tour. « Ça y est, je vais voter pour la première fois », « d'un suspense qui n'en n'est plus vraiment un », « Je dirais simplement qu'il a beaucoup de qualités et je souhaiterais que ces qualités fussent appliquées exactement au bon endroit et au bon moment, « Au-delà des explications politiques, on peut vérifier que même ses adversaires ont souvent de la considération pour Raymond Barre. Jacques Chirac veut quant à lui prouver qu'il est capable de gouverner avec un président n'ayant pas la même appartenance politique pour prouver ses qualités d'homme d'État. Le 20 mars 1988, son équipe de campagne organise un grand rassemblement électoral avec 30 000 personnes à l'hippodrome de Vincennes au cours duquel il raille l'absence de candidature socialiste officiellement déclarée[69]. en cas d'empêchement ou décès d'un candidat avant le premier tour, l'élection est reportée ; en cas d'empêchement ou décès d'un candidat qualifié pour le second tour, il est procédé de nouveau à l'ensemble des opérations électorales. À quelques jours du premier tour, la situation en Nouvelle-Calédonie se dégrade à nouveau, avec 4 gendarmes assassinés sur l'île d'Ouvéa et 27 personnes prises en otage par les indépendantistes kanaks[82].
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